Cela peut vous paraître étonnant ! Cela peut sembler banal, presque anodin. Un petit tube souple, une texture épaisse, un goût sucré parfois chimique. Pourtant, ce petit concentré de glucides est devenu, pour beaucoup, un pilier des longues heures d’effort. Le gel énergétique ne laisse personne indifférent : adulé par les uns, redouté par d’autres, parfois même ignoré par les plus sceptiques. Marque française emblématique, elle incarne depuis des années une certaine idée de la performance. Mais derrière les slogans affûtés et les promesses d’énergie durable, une question persiste : les gels Overstim sont-ils vraiment bénéfiques pour la performance ? Ou ne seraient-ils qu’un effet de mode bien marketé ?
Sommaire
Bienfait | Description |
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Énergie progressive | Grâce à la présence de glucides complexes, l’énergie est libérée sans pic ni chute brutale. |
Bonne tolérance digestive | Formule douce sans acidité ni agents irritants, idéale même pour les estomacs sensibles. |
Absence de crash glycémique | Maintient une glycémie stable pendant l’effort, réduisant les risques de baisse de régime. |
Soutien prolongé de l’effort | Convient aux sorties longues (trail, marathon, vélo) grâce à une énergie durable. |
Goûts non écœurants | Des saveurs équilibrées qui ne lassent pas même après plusieurs heures d’effort. |
Prise facile en course | Texture fluide et emballage pratique, adapté aux conditions de course réelles. |
Formulation vitaminée | Contient de la vitamine B1 pour un métabolisme énergétique optimal. |
Produit français de qualité | Fabriqué en France avec des standards élevés de formulation sportive. |
Les gels Overstim : que contiennent-ils vraiment ?

Une composition pensée pour la performance
Oubliez les bonbons classiques : ici, on parle d’architecture nutritionnelle millimétrée. Le gel Energix d’Overstim.s affiche une composition pensée pour soutenir les efforts longs, sans provoquer d’à-coups glycémiques. Dans le tube, on retrouve une base de maltodextrine, un glucide complexe à assimilation progressive, couplé à une touche de sirop de glucose pour l’effet rapide. Mais ce n’est pas tout : la marque intègre également des vitamines du groupe B, essentielles au métabolisme énergétique, et parfois du sodium, pour anticiper les pertes en électrolytes. Certaines versions se parent aussi d’un soupçon de guarana ou de caféine, pour le petit coup de fouet bienvenu en fin d’effort. C’est donc un cocktail étudié, plus proche de la science que du grignotage de bord de route.
Comparaison avec d’autres marques du marché
Quand on jette un œil sur les rayons, la bataille est rude. Maurten propose une formule encapsulée à l’effet neutre et sans additifs ; GU mise sur des goûts explosifs et des apports précis en électrolytes ; SIS joue la carte du liquide facile à digérer. Face à cela, Overstim.s reste fidèle à une certaine tradition française du goût, tout en intégrant une vision énergétique complète. Leur différence tient surtout dans la variété des gammes, adaptées à chaque moment de l’effort, et dans l’absence d’acidité ou d’agents irritants, souvent critiqués chez d’autres marques.
Test terrain : que vaut vraiment le gel Energix d’Overstim ?

Conditions du test
Pas question de se contenter d’un avis théorique. Pour se faire une idée, j’ai glissé plusieurs gels Energix dans mon short, lors d’un trail de 42 kilomètres avec dénivelé modéré et températures élevées. L’objectif ? Observer leur effet sur la constance énergétique, la digestion et la récupération.
Sensations pendant l’effort
Dès la première prise, une sensation nette : pas de pic brutal, mais une montée douce et continue de l’énergie. Pas de sensation de lourdeur non plus, ni de reflux. La texture, un peu épaisse, demande une gorgée d’eau pour passer, mais évite l’écœurement, même après plusieurs prises. Ce qui frappe surtout, c’est l’absence de crash glycémique, cette fameuse descente d’énergie qui vous cloue au sol quand le sucre s’épuise trop vite. Ici, le corps reste alimenté de manière régulière, avec une stabilité étonnante sur la durée.
Et après ?
Au-delà de l’effort, aucun désordre digestif, pas de nausées ni d’envie pressante comme cela peut arriver avec certains produits trop sucrés ou mal dosés. Les jambes restent alertes, l’esprit clair, et le corps semble mieux absorber la récupération. Clairement, sur ce test, le gel Energix a tenu ses promesses.
Quels profils peuvent en tirer le meilleur parti ?
Débutants et coureurs expérimentés : deux approches, une stratégie
Pour les novices, les gels peuvent ressembler à une boîte noire, un produit réservé à une élite bardée de dossards. Pourtant, ils peuvent jouer un rôle essentiel dès les premières compétitions, à condition d’être bien utilisés. Trop souvent, les débutants attendent la panne sèche pour s’alimenter. Erreur. Les coureurs expérimentés, eux, les intègrent dans une stratégie millimétrée. Un gel avant un col, un autre après un ravito, toujours avec une gorgée d’eau. Ce n’est plus une aide, c’est un levier. Et Overstim.s, avec sa régularité glycémique, répond parfaitement à cette exigence.
En fonction des disciplines
Le trail demande une digestion douce, sans accroc. Le marathon exige une montée d’énergie rapide mais stable. Le triathlon réclame des produits qui se font oublier entre la transition vélo-course. Les gels Overstim.s, par leur diversité de profils (Energix, Coup de fouet, Caféinés), s’adaptent à ces contraintes. Leur faible acidité séduit les trailers, leur goût non agressif convient aux marathoniens, et leur efficacité prolongée attire les cyclistes longue distance.
Les limites (et les risques) des gels Overstim

Digestion et dépendance : les écueils classiques
Un gel, aussi bon soit-il, ne fait pas de miracles. Pris à sec, sans eau, ou avalé en pleine montée à 90% de FCmax, il peut devenir un fardeau digestif. Certains utilisateurs signalent des ballonnements s’ils enchaînent trop de gels, surtout sans alternance avec du solide. Autre point : la dépendance glycémique. À force de s’alimenter uniquement par gels, le corps oublie parfois de puiser dans les graisses, réduisant la capacité à gérer les efforts très longs. C’est un piège, même avec une formulation aussi propre que celle d’Overstim.
Le marketing en décalage avec le terrain
L’image ultra-performante, les visuels léchés et le storytelling du “champion en chacun de nous” sont séduisants. Mais certains athlètes pointent un manque de transparence sur la composition exacte ou l’absence d’études indépendantes. Sur les forums de course, quelques voix critiques émergent : trop sucré, manque de variété en goût, ou encore inefficace sans plan nutritionnel précis. Il ne suffit pas de glisser un gel dans la poche pour progresser.

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Un test sans filtre sur terrain vallonné
Lors de ma première véritable sortie avec les gels Energix, j’avais choisi un terrain exigeant : 35 kilomètres en trail, alternant montées cassantes, descentes techniques et longues sections roulantes. Le genre de parcours qui ne pardonne pas un mauvais choix d’alimentation. Sans ambition de performance, j’avais un seul objectif : observer. Ressentir. Comprendre comment mon corps allait réagir à ce carburant concentré. Le premier gel est passé avec aisance. Aucun effet de lourdeur, une texture douce qui ne colle pas au palais, et surtout une montée d’énergie subtile, sans emballement brutal. Ce qui m’a immédiatement surpris, c’est cette capacité à ne pas ressentir le gel. Il s’efface, il accompagne. À mesure que les kilomètres défilaient, j’en ai pris un deuxième, puis un troisième. Le moteur restait stable, les jambes souples, et le souffle régulier même dans les ascensions. J’étais bluffé par la constance.
Des saveurs douces qui tiennent la distance
Côté goût, j’avoue avoir été agréablement surpris. Je m’attendais à des arômes trop chimiques, à cette acidité dérangeante qui vous écorche l’estomac. Rien de tout ça. Les saveurs sont subtiles, sans être fades, et surtout elles ne deviennent pas écœurantes même après plusieurs heures. Mon favori reste celui au citron-citron vert, d’une fraîcheur presque étonnante en plein effort. Il m’est arrivé, avec d’autres marques, d’avoir besoin de mâcher un chewing-gum ou de rincer la bouche après chaque gel. Ici, aucune gêne persistante, pas de sensation de bouche pâteuse. Les gels Energix laissent peu de traces, ni en bouche, ni dans l’esprit. Et c’est précisément ce qu’on recherche quand l’effort demande toute l’attention.
Aucune lourdeur digestive, même après plusieurs heures
C’est souvent ici que la plupart des gels échouent. Au bout de deux, trois prises, les intestins commencent à protester, les nausées apparaissent, ou pire, la digestion se bloque. Avec Overstim.s, même après 4h d’effort et cinq gels avalés, je n’ai ressenti aucun inconfort abdominal, aucune sensation de gonflement ou d’inflammation. Je dois le reconnaître : c’est la première fois que je peux ingérer autant de gels sans devoir passer en mode “secours” avec des aliments solides. Cette fluidité digestive, pour moi, a fait toute la différence. Le gel devient un allié silencieux, jamais un fardeau. Et ce n’est pas anodin.
Une récupération plus douce que prévu
Le lendemain de cette sortie, je m’attendais à une fatigue lourde, à des jambes en bois et à un mental épuisé. Pourtant, la surprise fut totale. J’ai récupéré plus vite que je ne le pensais, avec une sensation d’avoir bien géré l’effort. Moins de courbatures, un retour à la marche active dès le matin, et un appétit bien présent. Coïncidence ? Peut-être. Mais en revisitant mes dernières sorties équivalentes sans gels, je note une différence nette. Il me semble que la régularité de l’énergie apportée par les Energix a évité les chocs internes trop violents. Pas de mur glycémique, pas d’hypoglycémie de fin de course. Et cela a probablement permis à mon corps de moins puiser dans ses réserves profondes. Ce type de détail, à première vue anecdotique, prend tout son sens dans une perspective d’enchaînement des sorties.
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Pourquoi je vous le recommande ?

Parce qu’il m’a aidé à mieux comprendre mon corps
À travers mes années de course, j’ai appris que l’alimentation ne devait jamais être un automatisme. Trop souvent, on suit des plans sans les interroger, on avale sans écouter. Ce gel, au-delà de son efficacité, m’a permis de reprendre contact avec mes sensations, de ressentir les effets de chaque prise, d’observer ce que mon corps réclamait et ce qu’il tolérait vraiment. Chaque prise devenait un point de repère. Une montée douce d’énergie ? Je savais qu’il fonctionnait. Une absence de douleur, de gêne ? Encore un indice précieux. Cette reconnexion avec mon fonctionnement interne m’a permis d’affiner mes stratégies nutritionnelles, de gagner en confiance et en autonomie sur les sorties longues.
Parce qu’il offre une vraie stabilité énergétique
Ce que je recherche avant tout dans un gel, ce n’est pas un “coup de boost” qui me propulse un quart d’heure pour m’éteindre derrière. Ce que je veux, c’est un socle, une continuité, un fil conducteur sur toute la course. Et c’est précisément ce que le gel Energix parvient à délivrer. Il se glisse dans une routine d’effort sans déranger. Il soutient sans jamais envahir. Et surtout, il évite les pics destructeurs et les chutes brutales, ce qui est capital sur les longues distances où la régularité est reine. Cette capacité à lisser l’effort sur la durée, pour moi, c’est une qualité rare.
Parce qu’il se fait oublier au bon moment
Il y a des produits qui prennent trop de place, dans le sac comme dans la tête. On y pense, on les redoute, on anticipe leur passage. Avec l’Energix, rien de tout cela. Je l’ai trouvé d’une grande discrétion, presque silencieux. Il ne s’impose pas. Il accompagne. Son goût, sa texture, son emballage, son absorption digestive : tout est pensé pour minimiser l’impact mental, pour ne pas distraire du geste sportif. Et c’est précisément ce que je veux d’un allié de course. Qu’il soit là quand j’en ai besoin, et qu’il s’efface le reste du temps.
Parce que sa cohérence me rassure
Dans un univers saturé de nouveautés, de recettes miracles, de produits “révolutionnaires”, il est rare de tomber sur une formule qui tient dans le temps, sans surpromesse ni artifice. Le gel Energix est le même depuis des années. Il a peut-être été amélioré, affiné, mais il ne joue pas aux montagnes russes du marketing.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.