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Qui est Tigst Assefa : La nouvelle recordwoman du monde sur Marathon

Tigst Assefa, l’Éthiopienne qui a pulvérisé le record du monde du marathon à Berlin en 2023, est de celles-là. Maintenant, c’est à Londres qu’elle a montré un temps record de 2h15’50.

Son parcours, marqué par des revers, une résilience hors norme et une audace technique, fait d’elle une icône pour tout passionné de bitume. Cet article plonge dans la vie de cette athlète d’exception, avec un regard affûté de coureur et d’amoureux du sport. Attachez vos lacets, on part pour un voyage au rythme de ses foulées.

Une étoile montante dans l’athlétisme éthiopien

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Quand Tigst Assefa franchit la ligne d’arrivée du marathon de Londres en 2025, le monde de l’athlétisme retient son souffle. Son temps au Marathon de Londres en 2h15’50 est dingue. Une performance qui n’est pas seulement un exploit, mais une révolution. Cette jeune femme de 28 ans, née dans les rues vibrantes d’Addis-Abeba, incarne l’esprit éthiopien : une fusion de grâce, de détermination et d’ambition. Pour nous, coureurs, elle est plus qu’une championne : elle est la preuve que les limites sont faites pour être brisées.

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Un exploit historique au marathon de Berlin avant Londres

Le marathon de Berlin, avec son parcours plat et son atmosphère électrique, est le théâtre des records. En 2023, Assefa y signe une performance qui défie l’entendement. Elle boucle les 42,195 km en un temps qui redessine les frontières du possible pour les femmes. Ce n’est pas juste une victoire, c’est un séisme. Les spectateurs, les analystes, et même ses concurrentes restent bouche bée. Moi, en tant que coureur, je me souviens d’avoir regardé la retransmission, les poils hérissés, en me disant : “C’est ça, la magie du marathon.”

Pourquoi elle fascine les passionnés de course

Assefa ne court pas seulement pour gagner, elle court pour inspirer. Son style, fluide et presque aérien, contraste avec l’intensité brute de ses performances. Pour les amateurs de course à pied, elle représente un idéal : celui d’une athlète qui, malgré les obstacles, a su transformer son talent en légende. Son histoire nous pousse à enfiler nos chaussures, même les matins froids, parce qu’elle nous rappelle que chaque foulée compte.

Jeunesse et débuts prometteurs dans l’athlétisme

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Née le 3 décembre 1996 à Addis-Abeba, Tigst Assefa grandit dans une ville où la course à pied est plus qu’un sport : c’est une culture. Dès son plus jeune âge, elle se distingue par une vitesse naturelle. 

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À 16 ans, elle décroche une médaille de bronze sur 800 m aux Championnats d’Afrique juniors 2013. Ce n’est pas juste un podium, c’est une promesse. Pour moi, coureur passionné, cette anecdote résonne : combien d’entre nous ont découvert leur amour pour la course dans les compétitions locales, portés par l’énergie de la jeunesse ?

Ses premières foulées

Adolescente, Assefa brille sur les distances courtes. Le 400 m et le 800 m sont ses terrains de jeu. Sa foulée, déjà élégante, attire les regards des entraîneurs éthiopiens, qui voient en elle un diamant brut. En 2016, à seulement 19 ans, elle représente l’Éthiopie aux Jeux olympiques de Rio sur 800 m. Pas de médaille, mais une expérience qui forge son caractère. Ce passage sur la piste, c’est le socle de sa future domination sur marathon.

Une blessure qui change tout

En 2019, une blessure au tendon d’Achille stoppe net sa carrière sur piste. Pour tout coureur, une blessure est un cauchemar. J’ai moi-même connu ces moments où le corps dit non, mais l’esprit refuse d’abandonner. Pour Assefa, ce coup dur est un tournant. Incapable de courir à pleine vitesse sur 800 m, elle décide de se réinventer. Elle se tourne vers les courses sur route, un choix audacieux qui va changer l’histoire du marathon.

La révélation fulgurante dans le marathon

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Quand Tigst Assefa se lance dans le marathon, personne ne s’attend à ce qu’elle devienne une légende. 

Son premier marathon, à Riyad en 2022, est modeste : 2h34’01”, une 7e place. Mais pour ceux qui savent lire entre les lignes, ce chrono annonce un potentiel énorme. En tant que coureur, je trouve ça fascinant : un premier marathon, même “moyen”, demande un courage immense. Assefa, elle, ne fait que commencer.

Un coup d’éclat à Berlin 2022

Quelques mois plus tard, au marathon de Berlin 2022, Assefa explose. 

Elle remporte la course en 2h15’37”, signant la troisième meilleure performance féminine de tous les temps à l’époque. Ce chrono, c’est une déclaration. Elle ne se contente pas de gagner, elle redéfinit ce qu’une femme peut accomplir sur 42 km. Pour moi, c’est le genre de performance qui donne envie de repousser ses propres limites, de viser un chrono un peu plus ambitieux.

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Le record du monde qui secoue l’athlétisme

Septembre 2023. Berlin. Assefa ne se contente pas de battre le record du monde, elle l’anéantit. Son temps de 2h11’53” brise les barrières des 2h14, 2h13 et 2h12 en une seule course. C’est une performance qui transcende le sport. En tant que passionné, je ne peux m’empêcher de penser à l’entraînement, au sacrifice, à la précision nécessaires pour courir à cette vitesse pendant plus de deux heures. C’est inhumain, et pourtant, tellement humain.

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Les secrets d’un succès phénoménal

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Derrière chaque record, il y a une méthode. Pour Tigst Assefa, la recette mêle discipline, innovation et une force mentale à toute épreuve. Ce qui me frappe, en tant que coureur, c’est sa capacité à transformer chaque défi en opportunité. Ses entraînements, ses choix technologiques et son approche mentale sont des leçons pour tout athlète, amateur ou pro.

Un entraînement d’une intensité rare

Assefa court entre 110 et 124 miles par semaine. Oui, vous avez bien lu. Pour mettre ça en perspective, c’est comme courir un semi-marathon tous les jours, ou presque. Elle complète cet entraînement par des séances en salle de sport, renforçant son corps pour encaisser l’impact des longues distances. Ce niveau de discipline, c’est ce qui sépare les champions des autres. Moi, je me contente de mes 50 km hebdomadaires, mais son exemple me pousse à viser plus haut.

Les super chaussures : révolution ou controverse ?

À Berlin 2023, Assefa porte les Adidas Adizero Adios Pro Evo 1, des chaussures avec une plaque de carbone et une mousse ultra-légère. Ces “super chaussures” divisent le monde de la course. Certains y voient une aide technologique injuste, d’autres une avancée légitime. Mon avis ? Elles ne courent pas à sa place. Assefa a dompté cette technologie pour maximiser son potentiel, et ça, c’est du génie.

Une résilience mentale hors norme

Après sa blessure de 2019, beaucoup auraient baissé les bras. Pas Assefa. Elle a reconstruit sa carrière, passant de la piste au marathon avec une détermination rare. Cette force mentale, c’est ce qui lui permet de tenir quand les jambes brûlent au 35e kilomètre. En tant que coureur, je trouve ça inspirant : elle nous rappelle que le mental peut triompher des pires obstacles.

Un impact qui dépasse les chronos

Tigst Assefa n’est pas seulement une coureuse, elle est un symbole. Son record a redéfini ce que les femmes peuvent accomplir dans le marathon, et son histoire inspire des millions de coureurs. Mais elle ne court pas seule : elle porte l’héritage de l’Éthiopie et affronte des rivales de haut vol.

Une inspiration pour une nouvelle génération

En Éthiopie, Assefa est comparée à Abebe Bikila, le premier Africain à remporter l’or olympique en marathon. Son parcours motive les jeunes filles à chausser des baskets et à rêver grand. Pour nous, coureurs, elle incarne l’idée que le talent, combiné au travail, peut changer le monde. Son histoire me donne envie d’aller courir, juste pour sentir un peu de cette énergie.

La controverse des JO 2024

Aux Jeux de Paris 2024, Assefa termine deuxième derrière Hassan. Une collision au 20e kilomètre, suivie d’une protestation rejetée, fait jaser. Certains crient à l’injustice, d’autres saluent la sportivité d’Assefa, qui accepte le verdict. Moi, je pense qu’elle a montré une classe rare. Les JO, c’est aussi ça : des moments où le caractère d’un athlète brille autant que ses médailles.

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Perspectives d’avenir pour Tigst Assefa

À 28 ans, Tigst Assefa est loin d’avoir atteint son apogée. Ses ambitions sont claires : reprendre le record du monde, dominer les grands marathons et laisser un héritage durable. En tant que coureur, je suis excité de voir jusqu’où elle ira.

Viser un chrono sous les 2h10

Un marathon en moins de 2h10 pour une femme ? Il y a dix ans, ça semblait fou. Aujourd’hui, avec Assefa, c’est à portée de foulée. Elle a déjà prouvé qu’elle pouvait repousser les limites, et je parie qu’elle rêve de ce chrono historique. Chaque course est une étape vers cet objectif insensé.

Conquérir les grands marathons

Berlin, c’est son terrain, mais Assefa veut briller à Londres puis à Tokyo ou New York. Chaque marathon a son caractère, ses défis. En tant que coureur, je sais que courir Londres, avec ses pavés, n’a rien à voir avec le bitume lisse de Berlin. Si Assefa domine ces courses, elle entrera dans la légende.

Assefa ne court pas seulement pour elle. Elle porte les espoirs de l’Éthiopie et de l’Afrique. En inspirant la prochaine génération, elle construit un héritage qui va bien au-delà des médailles. Pour moi, c’est ça, une vraie championne : quelqu’un qui élève tout un sport.

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