Avant d’entrer dans les détails, clarifions les bases. La VMA, ou vitesse maximale aérobie, est la vitesse que vous pouvez maintenir pendant 5 à 6 minutes avant de ressentir une fatigue intense. Elle est essentielle pour comprendre comment votre corps gère l’effort sur une longue distance comme un marathon. Chaque foulée et chaque respiration dépendent de cette mesure. Sans elle, planifier un chrono de 3h30 reviendrait à naviguer sans boussole.
Sommaire
Section | Points clés | VMA cible | Conseils pratiques |
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Comprendre la VMA et son rôle dans un marathon | – VMA : vitesse maximale aérobie, tenue 5-6 min. – Détermine l’allure marathon (70-75 % VMA). – Universelle pour tous les coureurs. | 14-15 km/h | – Tester sa VMA pour calibrer l’entraînement. – Utiliser comme base pour planifier l’allure. |
Quelle VMA pour un marathon en 3h30 ? | – Allure cible : 4:58 min/km (12 km/h). – VMA nécessaire : 14-15 km/h (70-75 % effort). – Varie selon l’expérience du coureur. | 14-15 km/h | – Calculer son allure avec précision. – Adapter l’entraînement à son niveau. |
Comment tester et améliorer sa VMA | – Test : 5 min à fond pour mesurer la VMA. – Entraînements : fractionné, seuil, sorties longues. – Progressivité pour éviter les blessures. | 14-15 km/h | – Faire un test sur piste ou terrain plat. – Planifier 1-2 séances VMA par semaine. – Combiner avec endurance. |
Conseils pratiques pour réussir son marathon en 3h30 | – Gérer l’allure (4:58 min/km constant). – Nutrition : glucides avant, gels pendant. – Mental : micro-objectifs, visualisation. – Récupération : sommeil, étirements. | 14-15 km/h | – Suivre les meneurs d’allure ou une montre GPS. – Tester la nutrition en entraînement. – Préparer le mental dès la préparation. |
Pour aller plus loin | – VMA de 14-15 km/h comme repère. – Constance dans l’entraînement et la stratégie. – Partager ses progrès pour rester motivé. | 14-15 km/h | – Télécharger un plan d’entraînement. – Rejoindre une communauté de coureurs. – Viser la ligne d’arrivée avec confiance. |
Rappel de la VMA :

Imaginez-vous sur une piste, courant à pleine vitesse pendant quelques minutes. Cette allure correspond à votre VMA. Mesurée en km/h, elle reflète la limite de votre capacité aérobie. Par exemple, une VMA de 15 km/h équivaut à un 400 mètres parcouru en 96 secondes. Estimer cette valeur ne nécessite pas d’être un professionnel, mais elle demande un effort soutenu pour être testée. C’est le point de départ pour ajuster vos entraînements.
Pourquoi la VMA guide votre marathon ?
Sur 42,195 km, vous ne courez pas à votre VMA, ce serait irréaliste. Cependant, elle détermine l’allure que vous pouvez maintenir sur la durée. En général, les marathoniens courent à 70-75 % de leur VMA. Plus cette valeur est élevée, plus votre allure de croisière sera rapide. Pour viser 3h30, comprendre ce lien entre VMA et endurance est crucial. C’est comme choisir la bonne vitesse pour un long voyage.
Une métrique pour tous les coureurs
Que vous soyez débutant ou coureur confirmé, la VMA concerne tout le monde. Elle permet de comparer les performances de manière équitable : un coureur avec une VMA de 12 km/h peut viser 3h30 tout comme un autre avec une VMA de 16 km/h. La différence réside dans l’entraînement et la stratégie. Cette universalité en fait un outil précieux pour tous les niveaux.
Quelle VMA pour un marathon en 3h30 ?

Examinons les chiffres. Courir un marathon en 3h30 nécessite une allure moyenne de 4:58 min/km. Mais comment traduire cela en VMA ? La réponse varie selon votre niveau et votre expérience. Voici des repères précis pour vous guider.
Allure cible pour 3h30
Pour terminer 42,195 km en 210 minutes, il faut maintenir une vitesse d’environ 12 km/h, soit une allure de 4 min 58 s par kilomètre. Sur une montre GPS, ce rythme peut sembler accessible, mais il devient plus exigeant après le 30e kilomètre. La VMA est alors cruciale pour s’assurer que cette allure reste soutenable, même en cas de fatigue. Voir le nombre de kilomètres qu’il faut faire pour préparer son marathon ici.
Quel pourcentage de VMA pour un marathon ?
Les marathoniens expérimentés courent généralement à environ 75 % de leur VMA, tandis que les amateurs se situent autour de 70 %. Pour une allure de 4:58 min/km, une VMA comprise entre 14 et 15 km/h est recommandée. Par exemple, avec une VMA de 14,5 km/h, courir à 73 % de votre capacité vous place dans le bon tempo. Ces chiffres sont des indicateurs, non des règles absolues.
Exemple concret pour visualiser
Prenons l’exemple de Sophie, une coureuse régulière avec une VMA de 15 km/h. Son allure idéale pour un marathon se situe autour de 5 min/km, soit 72 % de sa VMA. En s’entraînant pour maintenir ce rythme, elle peut viser 3h30 sans s’épuiser. Si votre VMA est plus basse, par exemple 13,5 km/h, il faudra compenser par une stratégie d’endurance bien définie. Tout est possible avec la bonne préparation.
Les variations selon votre profil
Un coureur expérimenté tirera meilleur parti de sa VMA qu’un débutant. L’endurance musculaire et la gestion mentale jouent un rôle aussi important que les chiffres bruts. Si vous débutez, visez une VMA légèrement supérieure pour compenser une économie de course moins optimisée. L’entraînement fait toute la différence.
Comment tester et améliorer sa VMA

Maintenant que vous savez quelle VMA viser, il est temps de passer à l’action. Tester sa VMA permet d’évaluer votre capacité actuelle. L’améliorer vous permettra de progresser. Voici des méthodes accessibles et des entraînements efficaces.

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⚡ Voir les nouveautés i-RunTester sa VMA sur le terrain
Pour connaître votre VMA, un test pratique est recommandé. Le test de 5 minutes est simple : après un échauffement de 15 minutes, courez à votre maximum pendant 5 minutes sur une piste ou un terrain plat. Mesurez la distance parcourue, divisez par 5, puis multipliez par 12 pour obtenir votre VMA en km/h. Par exemple, 1250 mètres en 5 minutes équivalent à 15 km/h. Soyez honnête avec votre effort pour des résultats précis.
Améliorer sa VMA nécessite des séances de fractionné. Essayez 8 répétitions de 400 mètres à 95 % de votre VMA, avec 1 minute de récupération. Ou encore, des blocs de 3 minutes à allure rapide, suivis de 2 minutes de footing. Ces exercices augmentent votre puissance aérobie et repoussent vos limites. Planifiez 1 à 2 séances par semaine, sans oublier les sorties longues pour l’endurance.
Progressivité pour éviter les blessures
Augmenter l’intensité trop rapidement peut entraîner des blessures. Progressez graduellement. Si vous reprenez après une pause, commencez par des séances courtes et augmentez la durée de 10 % par semaine. Respectez les signaux de votre corps pour courir longtemps et en bonne santé.
Une VMA élevée sans endurance est inutile. Intégrez des sorties longues à 60-65 % de votre VMA pour habituer vos muscles à l’effort prolongé. Une fois par semaine, faites une séance au seuil (80-85 % de VMA) pour simuler l’intensité du marathon. Cette combinaison de vitesse et de résistance est essentielle pour atteindre 3h30.
Conseils pratiques pour réussir son marathon en 3h30

La VMA est un élément clé, mais un marathon est un défi complexe nécessitant une préparation complète. Voici des stratégies éprouvées pour transformer votre objectif de 3h30 en réalité.
Gérer son allure comme un pro
L’erreur classique est de partir trop vite et de s’effondrer en cours de route. Pour 3h30, maintenez une allure de 4:58 min/km dès le départ. Utilisez une montre GPS ou suivez les meneurs d’allure si la course en propose. Une astuce : divisez mentalement la course en quatre segments de 10 km. Restez fluide et ne forcez pas.
Nutrition et hydratation stratégiques
Un marathon nécessite une gestion rigoureuse de l’énergie. Avant la course, privilégiez des repas riches en glucides complexes (pâtes, riz) pendant 3 jours. Pendant l’effort, prenez un gel énergétique tous les 45 minutes dès le 10e km, et buvez 150-200 ml d’eau ou de boisson isotonique à chaque ravitaillement. Testez tout à l’entraînement pour éviter les surprises.
Préparer son mental pour l’exploit
À partir du 30e km, le marathon devient un défi mental. Visualisez votre arrivée dès l’entraînement. Créez un mantra simple, comme “Foulée après foulée, j’avance”. Si la fatigue survient, concentrez-vous sur des micro-objectifs : le prochain ravitaillement, le prochain virage. Votre esprit est votre meilleur allié pour maîtriser la distance.
Récupération active pour performer
La récupération est essentielle. Après vos sorties longues, faites 10 minutes de marche légère pour détendre les muscles. Intégrez des étirements doux et, si possible, un massage toutes les 3 semaines. Dormez au moins 7-8 heures par nuit pour permettre à votre corps de se reconstruire. Un coureur reposé est un coureur performant.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.