km prepa semi marathon

Combien de km faut-il faire par semaine pour préparer un semi-marathon ?

Entre les matins brumeux à parcourir les sentiers escarpés et les soirées à analyser mes données d’entraînement, une question revient sans cesse chez les coureurs en quête de nouveaux défis : combien de kilomètres hebdomadaires sont vraiment nécessaires pour préparer un semi-marathon ? Décortiquons ensemble cette interrogation cruciale, car le volume d’entraînement constitue la pierre angulaire d’une préparation réussie, particulièrement lorsque la distance s’allonge.

Niveau du coureurVolume initial (km/semaine)Volume maximal (km/semaine)Nombre de séances par semaineDurée de préparation recommandée
Débutant15-20 km40-45 km316 semaines minimum
Coureur régulier30-40 km60-70 km4-510-12 semaines
Coureur confirmé (recherche de performance)50-60 km60-80 km5-612 semaines
Coureur élite80-100 km100-150+ km7-1012-16 semaines

Les spécificités du semi-marathon

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Le semi-marathon représente bien plus qu’une simple course. Ces 21,095 kilomètres exactement (soit la moitié précise d’un marathon) incarnent un équilibre fascinant entre accessibilité et défi. Ni trop court pour être banal, ni trop long pour être inaccessible, le semi-marathon séduit par cette dimension intermédiaire qui permet à chacun d’y trouver son compte.

Le dénivelé

Contrairement aux idées reçues, tous les semi-marathons ne se ressemblent pas. Le profil altimétrique varie considérablement d’une épreuve à l’autre. Paris affiche un modeste dénivelé de 80 mètres quand Biarritz propose un challenge bien plus corsé avec ses 250 mètres de dénivelé positif. Les Sables d’Olonne, pour sa part, offre un parcours presque plat avec seulement 10 mètres de dénivelé. Ces variations topographiques influencent directement votre stratégie d’entraînement et le volume kilométrique à prévoir. Un peu de PPG ne fera pas de mal !

Les temps moyens

Oubliez un instant les performances surhumaines des élites. Jacob Kiplimo ou Jimmy Gressier bouclent certes le semi en moins d’une heure (moins de 2’50 » au kilomètre !), mais la réalité des amateurs s’avère bien différente. D’après une vaste enquête menée auprès des utilisateurs de Campus, le temps moyen sur semi-marathon tourne autour de 2 heures, ce qui correspond à une allure moyenne de 5’40 » au kilomètre. Ce repère permet de dédramatiser l’objectif et de construire un plan d’entraînement réaliste.

L’équilibre physiologique unique du semi

Entre le 10 km et le marathon, le semi occupe une position singulière dans le spectre physiologique de l’effort. Il sollicite à la fois votre capacité aérobie et votre endurance fondamentale, sans atteindre les extrêmes du marathon en termes d’épuisement glycogénique. Cette particularité détermine directement le volume d’entraînement optimal – suffisamment conséquent pour bâtir l’endurance nécessaire, mais sans basculer dans les charges écrasantes d’une préparation marathon.

Pour connaître le temps moyen d’un Français sur semi-marathon, c’est ici !

Temps de préparation recommandé

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L’erreur classique consiste à sous-estimer le temps nécessaire pour préparer convenablement un semi-marathon. La patience constitue pourtant la meilleure alliée du coureur ambitieux. Le temps de préparation idéal varie considérablement selon votre expérience et votre niveau de pratique actuel.

Pour les débutants 

Si vous débutez en course à pied, la précipitation représente votre pire ennemie. Un minimum de 16 semaines s’avère indispensable pour construire progressivement les fondations physiques nécessaires. Cette durée permet d’augmenter très graduellement le kilométrage hebdomadaire, d’habituer vos tissus conjonctifs (tendons, ligaments) aux contraintes de la course, et d’éviter le syndrome du « trop, trop vite » responsable de tant d’abandons prématurés.

Durant ces 16 semaines, le corps traverse plusieurs phases d’adaptation : d’abord neurologique (amélioration de la coordination), puis cardiovasculaire (augmentation du volume sanguin et de la capillarisation), et enfin musculo-squelettique (renforcement des structures). Cette progression physiologique ne peut être accélérée, même avec la motivation la plus ardente.

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Pour les coureurs réguliers 

Les pratiquants réguliers bénéficient d’un avantage certain : leur organisme a déjà intégré les adaptations fondamentales à la course. Pour eux, une préparation de 10 à 12 semaines suffit généralement à condition de courir déjà au moins deux à trois fois par semaine depuis plusieurs mois consécutifs. Cette durée permet d’affiner la forme, d’intégrer progressivement le travail spécifique et d’atteindre le pic de forme au moment opportun.

Même pour les coureurs expérimentés, une préparation plus longue offre souvent de meilleurs résultats. Le temps supplémentaire autorise une progression plus graduelle du volume, une meilleure assimilation des séances intenses, et une accumulation plus importante de « kilomètres de qualité » dans les jambes.

La transition 10 km vers semi 

De nombreux coureurs abordent le semi après avoir maîtrisé le 10 km. Cette transition requiert des ajustements subtils mais essentiels. L’écart d’allure entre ces deux distances n’excède généralement pas 1 km/h, mais la différence principale réside dans la capacité à maintenir l’effort sur une durée deux fois plus longue.

La clé de cette transition réside dans l’augmentation progressive des sorties longues, qui passeront graduellement de 45-60 minutes à 1h30-1h45. Ces séances développent simultanément l’endurance physique et mentale, cruciale pour maintenir l’allure cible dans la seconde moitié du semi-marathon, lorsque la fatigue s’accumule et que le mental vacille.

Volume hebdomadaire pour débutants

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L’approche du volume d’entraînement pour les débutants requiert finesse et prudence. L’enthousiasme initial pousse souvent à en faire trop, trop vite – raccourci garanti vers la case blessure ou surentraînement.

Les premières semaines : priorité à la régularité

Pour qui débute, l’objectif premier n’est pas le kilométrage mais la régularité. Commencer par trois séances hebdomadaires constitue la base idéale. Ces sorties initiales alterneront judicieusement marche et course, permettant à l’organisme de s’adapter progressivement aux impacts répétés. Le premier palier significatif consiste à pouvoir courir 30 minutes sans interruption.

Une fois cette étape franchie, le volume hebdomadaire se situera naturellement entre 15 et 20 kilomètres. Cette base modeste peut sembler insuffisante pour préparer un semi-marathon, mais elle représente la fondation sur laquelle s’édifieront vos futures performances. La patience paie toujours en course à pied – les progrès rapides acquis par un volume excessif se paient invariablement par des blessures ultérieures.

La progression idéale

À partir de cette base initiale, l’augmentation du kilométrage suivra une progression très mesurée. La règle d’or limite l’augmentation hebdomadaire à 10% maximum du volume précédent. Ainsi, semaine après semaine, le kilométrage s’élèvera progressivement pour atteindre entre 40 et 45 kilomètres au pic de la préparation, généralement situé trois semaines avant la compétition.

Cette approche prudente permet aux différents tissus de s’adapter harmonieusement. Les muscles répondent rapidement à l’augmentation de charge (en quelques jours), mais les tendons, ligaments et structures osseuses nécessitent plusieurs semaines pour renforcer leur structure. Ignorer cette réalité physiologique conduit presque inévitablement aux tendinopathies, périostites et autres fractures de fatigue.

La structure optimale de la semaine type

La répartition de ces kilomètres s’organise idéalement autour de trois séances complémentaires : un footing facile, une séance de fractionné et une sortie longue. Cette triade classique mais efficace couvre les différentes facettes physiologiques nécessaires à la performance en semi-marathon.

Le footing facile (allure conversationnelle) développe l’endurance fondamentale et favorise la récupération active. La séance de fractionné améliore la VMA (Vitesse Maximale Aérobie) et l’économie de course. Quant à la sortie longue, elle renforce spécifiquement les qualités d’endurance et prépare mentalement à l’effort prolongé du jour J.

Pour les organismes répondant bien à cette structure, l’ajout progressif d’une quatrième séance peut s’envisager, idéalement sous forme d’un second footing récupérateur. Le renforcement musculaire complète avantageusement ce dispositif, à raison de deux séances hebdomadaires de 20-30 minutes.

Volume hebdomadaire pour coureurs réguliers

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Les coureurs réguliers disposent d’une base physiologique déjà établie, ce qui modifie considérablement l’approche du volume d’entraînement. Leur corps, déjà adapté aux contraintes de la course, peut supporter et bénéficier d’un kilométrage plus conséquent.

Le volume initial 

Pour ces pratiquants réguliers, le point de départ se situe naturellement plus haut. Un volume hebdomadaire initial de 30 à 40 kilomètres constitue une base appropriée, répartie sur 4 à 5 séances. Cette fréquence plus élevée permet une meilleure répartition de la charge et optimise les adaptations physiologiques.

Ce volume de départ suppose toutefois que le coureur pratique déjà régulièrement depuis plusieurs mois, sans période d’interruption récente. Les « faux réguliers » – ces coureurs qui s’entraînent par à-coups avec de longues périodes d’inactivité – devront adopter une approche plus conservatrice, proche de celle des débutants.

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La montée en puissance 

À partir de cette base solide, la progression suit la même règle d’augmentation graduelle (maximum 10% hebdomadaire), mais culmine à un niveau supérieur. Au pic de la préparation, le volume atteindra 60 à 70 kilomètres hebdomadaires pour les coureurs réguliers ambitieux.

Ce plateau représente un équilibre efficace entre stimulus d’entraînement et capacité de récupération pour la plupart des amateurs sérieux. Au-delà, les bénéfices marginaux diminuent tandis que les risques de surentraînement et de blessures augmentent significativement.

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La progression vers ce volume optimal s’accompagne d’une diversification des séances. Aux trois piliers fondamentaux (footing, fractionné, sortie longue) s’ajoutent des entraînements plus spécifiques comme le seuil, les côtes ou le fartlek structuré. Cette variété stimule différents systèmes physiologiques et prévient la stagnation des performances.

L’importance capitale de la récupération

L’erreur classique des coureurs intermédiaires consiste à négliger la récupération au profit du volume. Or, l’entraînement ne provoque pas directement le progrès – c’est la récupération qui le permet. Le volume accru exige une attention redoublée aux phases de régénération.

Les footings de récupération (vraiment lents, 1’30 » à 2′ au-dessus de l’allure semi) jouent un rôle crucial dans ce dispositif. Ils stimulent la circulation sanguine, accélèrent l’élimination des déchets métaboliques et maintiennent la sensation de course sans créer de fatigue supplémentaire.

Les sorties longues, pilier de la préparation semi-marathon, ne devraient pas excéder 1h45 pour les coureurs réguliers. Au-delà, l’équilibre entre bénéfices et fatigue accumulée devient défavorable. La qualité prime toujours sur la quantité – mieux vaut une sortie longue de 15 km parfaitement exécutée qu’une sortie de 25 km en survie.

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Volume pour la performance

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Pour les coureurs expérimentés visant un record personnel sur semi-marathon, la question du volume optimal devient particulièrement stratégique. L’équilibre subtil entre stimulus suffisant et récupération adéquate détermine souvent la différence entre progression et stagnation.

Le volume de référence pour la performance

Les coureurs amateurs visant l’excellence peuvent obtenir des résultats remarquables avec un volume hebdomadaire de 60 à 80 kilomètres, réparti sur 5 à 6 séances. Cette fourchette représente un compromis efficace entre les exigences physiologiques de la performance et les contraintes de la vie quotidienne.

Ce volume permet d’intégrer l’ensemble des stimuli nécessaires : travail d’endurance fondamentale, séances de seuil, fractionnés variés, sorties longues qualitatives et footings récupérateurs. La répartition judicieuse de ces séances dans la semaine s’avère aussi importante que le volume total.

L’organisation classique alterne jours durs et jours faciles, avec deux séances qualitatives hebdomadaires (seuil ou VMA) séparées par au moins 48-72 heures. La sortie longue, idéalement placée en fin de semaine, constitue le troisième pilier qualitatif de ce dispositif. Les jours restants se consacrent à la récupération active ou au développement de l’endurance fondamentale.

La tentation du surentraînement

Face aux volumes impressionnants des élites (souvent supérieurs à 150 km hebdomadaires), certains amateurs cèdent à la tentation du « toujours plus ». Cette approche quantitative néglige pourtant une réalité physiologique fondamentale : chaque organisme possède sa propre capacité d’assimilation.

Le volume optimal ne dépend pas uniquement de l’ambition ou de la motivation, mais d’un ensemble de facteurs individuels : génétique, historique sportif, âge, stress quotidien, qualité du sommeil, alimentation… Les élites bénéficient généralement d’une génétique favorable, d’un historique sportif conséquent et de conditions de vie optimisées pour la performance (repos, nutrition, récupération).

Pour l’amateur, même passionné et déterminé, dépasser un certain seuil de volume conduit souvent à une situation contre-productive : fatigue chronique, baisse de motivation, performances en berne et risque accru de blessures. L’objectif n’est pas de courir le plus possible, mais de courir exactement ce qu’il faut.

Le concept de « sweet spot » : votre volume idéal personnel

Chaque coureur possède son propre « sweet spot » – ce volume optimal qui maximise les adaptations positives tout en minimisant les risques. Trouver ce point d’équilibre relève d’un processus personnel d’essais-erreurs éclairés par quelques principes généraux.

Le volume idéal vous permet de compléter toutes vos séances qualitatives avec l’intensité requise, de récupérer adéquatement entre les entraînements, de maintenir votre motivation et de rester indemne de blessures. Les signaux d’un volume excessif incluent : détérioration du sommeil, irritabilité accrue, fréquence cardiaque matinale élevée, performances stagnantes ou régressives.

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La progression vers ce volume optimal doit toujours rester graduelle. Même les coureurs expérimentés doivent respecter la règle des 10% d’augmentation maximale hebdomadaire. Les phases de consolidation (maintien du même volume pendant 2-3 semaines) s’avèrent particulièrement précieuses pour permettre à l’organisme d’assimiler pleinement les adaptations induites par l’entraînement.

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Mon expérience pour bien préparer un semi-marathon

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Après plusieurs années de pratique et quelques semi-marathons au compteur, j’ai acquis une certaine expérience dans la préparation de cette distance. Le semi-marathon représente un défi accessible mais exigeant, nécessitant une approche méthodique et personnalisée. Ma progression sur cette distance n’a pas été linéaire, mais chaque course m’a apporté son lot d’enseignements précieux que je souhaite partager.

La planification progressive qui m’a fait gagner 15 minutes

Ma première tentative sur semi-marathon fut douloureuse – un manque flagrant de préparation m’avait conduit à souffrir dès le 15ème kilomètre. L’année suivante, j’ai adopté une approche radicalement différente basée sur la progressivité. J’ai commencé par établir un calendrier sur 16 semaines, augmentant mon kilométrage de façon très graduelle (+10% par semaine maximum).

Cette méthode m’a permis de passer de 25km hebdomadaires au début du plan à environ 60km lors des semaines les plus chargées. Le résultat? Un gain stupéfiant de 15 minutes sur mon chrono précédent et, surtout, une sensation de maîtrise jusqu’à l’arrivée. La clé résidait dans cette augmentation patiente du volume qui a bâti mon endurance sans provoquer de blessure.

Les trois séances incontournables de ma routine d’entraînement

À travers mes différentes préparations, j’ai identifié trois types de séances fondamentales pour le semi-marathon. La sortie longue hebdomadaire constitue la pierre angulaire de mon plan – commençant à 10km en début de préparation pour culminer à 18km trois semaines avant la course. Ces sorties longues développent non seulement l’endurance physique mais aussi la résistance mentale.

Le fractionné s’est également révélé déterminant. Je privilégie les séances de seuil (5x1000m avec récupération courte) et le travail de VMA (30″/30″ ou 15″/15″). Ces séances intensives améliorent considérablement la capacité à maintenir une allure soutenue sur la distance. Enfin, je n’oublie jamais d’intégrer un footing de récupération après chaque séance difficile – ces sorties à faible intensité favorisent l’assimilation du travail intense et préviennent la surcharge.

@lequipe

Qui le fait ? Le semi-marathon de Paris, c’est ce dimanche 9 mars. Bon courage aux plus de 45 000 participants qui prendront le départ à partir de 8h. La course est à suivre sur notre chaîne L’Équipe live sur le site et l’application L’Équipe et sur les TV connectés.

♬ son original – L’ÉQUIPE – L’ÉQUIPE

La nutrition et l’hydratation qui ont transformé mes performances

Mes premières expériences sur semi-marathon furent marquées par d’importants problèmes énergétiques faute de stratégie nutritionnelle adéquate. J’ai progressivement mis au point un protocole personnalisé qui a révolutionné mes performances. La veille de la course, je privilégie désormais un repas riche en glucides complexes (pâtes complètes, riz), modérément protéiné et pauvre en fibres.

Le matin de l’épreuve, mon petit-déjeuner intervient systématiquement 3 heures avant le départ: porridge, banane et un peu de miel constituent ma formule gagnante. Pendant la course, j’ai déterminé par l’expérience que mon organisme répond optimalement à une prise de gel énergétique toutes les 40 minutes, accompagnée de petites gorgées d’eau régulières. Cette stratégie m’a permis d’éliminer les « coups de pompe » qui caractérisaient auparavant mes derniers kilomètres.

L’équipement minimaliste mais essentiel qui a fait la différence

Au fil des années, j’ai considérablement affiné mon approche de l’équipement. Contrairement aux idées reçues, je ne cours pas après les dernières innovations technologiques. Mon expérience m’a enseigné qu’un équipement simple mais parfaitement adapté surpasse toujours le matériel sophistiqué mal choisi.

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Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.

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