marathon sur glace

Un homme court un marathon pieds nus sur la Glace avec un temps très étonnant et bat le record du monde

Pendant près de cinq heures, un homme, Paweł Durakiewicz a bravé l’impossible : parcourir un marathon complet pieds nus sur la glace. Une épreuve qui, sur le papier, tient davantage du supplice que de la performance. Le moindre pas devient un calvaire. Chaque contact avec la surface gelée lacère la plante des pieds, fragilise les chairs, et accentue la perte thermique. Dès les premiers kilomètres, il était clair que cette course ne se jouerait pas sur le plan musculaire, mais sur celui du mental.

Un marathon pieds nus sur la glace : courir sur la glace, comme marcher sur du verre

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Au 10e kilomètre, ses pieds saignaient déjà. À la douzième borne, son esprit flirtait avec l’abandon. Pourtant, quelque chose s’est inversé à la mi-course. Ce n’est pas la douleur qui a disparu, mais la place qu’elle occupait. La souffrance physique a cédé le terrain à une forme de transe volontaire. Un état second, presque mystique, où la volonté écrase la peur.

Une performance surhumaine sans séquelles graves

Ce qui choque encore plus que la performance en elle-même, c’est son temps final. Il a franchi la ligne en 4 heures, 57 minutes et 54 secondes. Un chiffre qui interpelle. Sur route, avec des chaussures dernier cri et des conditions clémentes, ce chrono serait déjà respectable. Mais là, sur une surface gelée, pieds nus, il en devient presque irréel. Ses pieds, à l’arrivée, étaient lacérés, gonflés, teintés de rouge. Et pourtant, aucune engelure. Aucun gel. Aucun dommage permanent. Ce qui devait être une marche vers l’infirmerie s’est soldé par une victoire stoïque. « C’est logiquement impossible, mais c’est arrivé », a-t-il commenté avec calme.

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Un habitué des records extrêmes

Paweł Durakiewicz n’en est pas à son premier coup d’éclat. Avant ce marathon glacial, il avait déjà fait parler de lui pour des distances parcourues pieds nus sur route, sur glace, ou encore pour avoir réalisé un triathlon olympique sans chaussures. Il collectionne les records comme d’autres les blessures. Ce n’est pas un hasard. Il est obsédé par la quête de l’impossible. Chaque défi est une manière de se reconstruire, de reprendre le pouvoir sur son existence. Ces défis absurdes pour le commun des mortels sont pour lui des étapes de guérison, presque des rituels intimes.

Un esprit forgé dans l’excès, dompté par l’endurance

L’homme derrière cette performance n’est pas seulement un athlète. C’est un survivant. Un ancien dépendant, qui a vu le fond, goûté au vide, flirté avec l’abîme. Le sport n’est pas une passion, c’est son salut. Il ne court pas pour battre les autres, mais pour se battre contre ce qu’il a été. Chaque foulée sur la glace était un pied de nez à ses anciens démons. Il a troqué la destruction contre la discipline. Il a compris que la douleur, lorsqu’elle est choisie, peut devenir libératrice. Il court pieds nus non pas par goût de l’extrême, mais pour effacer ce qui le rongeait.

Un temps qui bouscule les certitudes

Faire un marathon pieds nus est déjà une aberration. Le faire sur la glace tient de l’hérésie. Mais le faire en moins de cinq heures interroge profondément. Comment est-ce possible ? Comment un corps humain peut-il encaisser autant sans céder ? La réponse ne se trouve pas dans l’anatomie. Elle se cache dans l’esprit. Il a prouvé que la limite n’est jamais physique. Elle est mentale, élastique, subjective. Ce temps, 4h57, devient un symbole. Il n’est pas une statistique, il est une gifle au rationnel.

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Le froid comme terrain de jeu mental

Marcher sur la glace est déjà un défi. Y courir relève de l’inconscience. Mais le faire pieds nus transforme l’acte en épreuve de foi. Le froid n’est pas un adversaire ici. C’est un partenaire cruel, mais loyal. Il ne triche pas. Il t’affaiblit, mais te teste. Courir pieds nus sur la glace, c’est accepter de souffrir dès le départ. C’est signer un contrat où l’endurance n’est plus physique, mais psychologique. Il n’y a pas d’appui stable, pas de confort, pas de chaleur. Juste toi, la glace, et ce que tu décides de faire de cette douleur.

Les réseaux s’enflamment, entre fascination et perplexité

Rapidement, les images de son exploit ont circulé. Des vidéos de ses pieds ensanglantés, de sa démarche titubante à l’arrivée. Certains crient au génie, d’autres au délire. La frontière entre courage et folie est toujours floue lorsqu’on regarde sans comprendre. Des milliers de partages, des commentaires en cascade. On parle de surhomme, de mystique de l’effort, de transcendance par la douleur. Mais aussi de risques inutiles, de performances dangereuses. L’exploit fait le tour du monde numérique en quelques heures.

Les spécialistes du sport divisés

Podologues, entraîneurs, kinés, tous s’accordent sur un point : ce n’est pas reproductible par le commun des mortels. Certains y voient une alerte sanitaire. D’autres, au contraire, saluent une démonstration unique de résilience et de préparation. Certains comparent ce type d’effort à ceux des moines shaolins ou des yogis extrêmes. Une forme d’ascèse contemporaine, traduite dans le langage du sport. D’autres fustigent le message implicite : se faire mal serait la clé de la réussite. Un débat de fond, ouvert, passionné.

Un exploit qui questionne nos limites modernes

Ce type de défi n’est pas qu’un record. C’est une question posée au monde. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller ? Que veut dire « dépasser ses limites » ? Le culte du corps et de la performance a-t-il franchi un cap ? Ou assiste-t-on au retour d’une forme de spiritualité du sport ? L’homme derrière cet exploit n’a rien d’un influenceur. Il ne vend rien. Il ne prêche pas. Il agit. Il court pour se libérer, pas pour convaincre. Et cela, peut-être, est la plus grande leçon de cette course folle sur la glace.

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Une trace indélébile dans l’histoire de l’endurance

Il y aura d’autres records, d’autres performances insensées. Mais celle-ci, par sa simplicité et sa brutalité, restera. Un homme, ses pieds nus, la glace, 42 kilomètres et un chrono de moins de cinq heures. C’est tout. Et c’est immense. Ce genre d’histoire nous rappelle que l’endurance n’est pas qu’une question de jambes ou de souffle. C’est une affaire de volonté brute, de colère maîtrisée, d’envie de vivre autrement. Ce n’est pas du sport, c’est une déclaration. Une déclaration froide, tranchante, mais terriblement humaine.

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Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.

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