Rosemary Wanjiru a offert un spectacle grandiose ce dimanche sur les pavés berlinois. La Kényane s’est imposée dans un finish haletant en 2h21’05 », résistant au retour fulgurant de l’Éthiopienne Dera Dida qui termine à seulement trois petites secondes.
Cette victoire décrochée à l’arraché témoigne de la détermination exceptionnelle de la marathonienne kényane. Après avoir dominé la course pendant plus de 12 kilomètres, elle a dû puiser dans ses dernières réserves pour conserver son avance face à une Dida transcendée dans les derniers hectomètres.
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Une course de stratège parfaitement maîtrisée

Wanjiru a pris les commandes de la course au 30e kilomètre, installant progressivement son rythme sur le parcours berlinois. Sa gestion tactique s’est révélée payante puisqu’elle a creusé un écart maximum de près d’une minute à cinq kilomètres de l’arrivée.
Mais l’Éthiopienne Dera Dida n’avait pas dit son dernier mot. Dans une remontée spectaculaire, elle a effacé la quasi-totalité de son retard, transformant les derniers mètres en un duel palpitant. Seuls trois secondes ont finalement séparé les deux athlètes sur la ligne d’arrivée. Voir les résultats Hommes du Marathon de Berlin ici.

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Cette victoire berlinoise s’inscrit parfaitement dans la trajectoire ascendante de Rosemary Wanjiru. Déjà dauphine de cette même épreuve en 2022 avec un chrono de 2h18’00 », elle avait confirmé son potentiel en s’imposant brillamment au marathon de Tokyo en mars 2024.
Son temps de 2h16’14 » réalisé dans la capitale japonaise reste à ce jour son record personnel et figure parmi les 15 meilleures performances de l’histoire du marathon féminin. Une référence qui place la Kényane dans le cercle très fermé des marathoniennes d’exception.
Des conditions difficiles qui expliquent les chronos
La chaleur berlinoise de ce dimanche septembre a pesé sur les performances générales. Le chrono de 2h21’05 » de Wanjiru, bien qu’excellent, reste éloigné de ses meilleures références personnelles. Ces conditions climatiques ont probablement favorisé les spécialistes de la résistance à la chaleur.
L’écart minime avec Dera Dida prouve également la densité exceptionnelle du plateau féminin international. Cette concurrence acharnée augure de futurs duels passionnants entre ces deux championnes sur les plus grands marathons mondiaux.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.