Quel est le temps moyen sur Marseille Cassis : La course de légende ?

La Marseille-Cassis figure parmi les courses les plus emblématiques du calendrier français. Ce parcours de 20 kilomètres, qui traverse le magnifique Parc national des Calanques, attire chaque année près de 20 000 participants venus du monde entier. Mais au-delà de sa beauté légendaire, cette épreuve pose une question centrale à tous les coureurs : quel temps viser pour cette course si particulière ?

Sommaire

Le temps moyen général : une référence de 2h00

Selon les statistiques officielles, le temps moyen pour terminer la Marseille-Cassis est de 2h00, hommes et femmes confondus. Cette donnée constitue une excellente base de référence pour évaluer ses propres objectifs. Cependant, ce chiffre mérite d’être nuancé selon plusieurs facteurs déterminants.

La particularité de cette moyenne réside dans le fait qu’elle reflète la diversité exceptionnelle des participants. Des coureurs élites aux joggeurs du dimanche, en passant par les traileurs aguerris, tous se retrouvent sur ce parcours unique. Cette hétérogénéité explique pourquoi la fourchette des temps s’étend considérablement, depuis les records sous l’heure jusqu’aux chronos dépassant les 3h00.

Temps moyens Marseille-Cassis

Temps moyens et objectifs pour la Marseille-Cassis (20km – 330m D+)

Profil de coureur	Hommes	Femmes	Moyenne générale	Objectif recommandé	Particularités
Moyenne générale de la course	–	–	2h00	Référence de base	20 000 participants
Coureurs Campus (bien entraînés)	1h47’27	2h05’33	1h53’00	Performance optimisée	7 min de mieux que la moyenne
Temps médian Campus	1h45’42	2h05’10	1h51’12	Référence coureurs préparés	Divise les coureurs en 2 groupes égaux
Records de la course	57’18 » (Edwin Kipyego 2015)	1h05’58 » (Edith Chelimo 2017)	–	Performance d’élite	Records kenyans
Coureur débutant (premier 20km)	2h15 – 2h45	2h30 – 3h00	2h30	Terminer la course	Découverte du parcours
Coureur régulier	1h45 – 2h00	1h55 – 2h15	2h00	Performance solide	Entraînement régulier
Coureur confirmé	1h25 – 1h45	1h35 – 1h55	1h40	Très bonne performance	Préparation spécifique dénivelé
Niveau compétitif régional	Moins de 1h20	Moins de 1h30	1h25	Performance compétitive	Entraînement structuré en côte
Impact dénivelé vs 20km plat	+15 à 20 minutes		–	Gestion effort col Gineste	5km montée – 8 virages
Écart hommes/femmes moyen	18 minutes		–	Différence physiologique	Conforme standards course à pied

Analyse détaillée par profil de coureur

Les performances des coureurs entraînés

Les données de la plateforme Campus révèlent des informations particulièrement intéressantes sur les performances des coureurs bien préparés. Leur analyse montre que les utilisateurs Campus réalisent en moyenne 1h53, soit 7 minutes de mieux que la moyenne générale. Cette différence significative s’explique par un niveau de préparation généralement supérieur et une approche plus structurée de l’entraînement.

Le temps médian de ces coureurs s’établit à 1h51’12, ce qui divise exactement leur groupe en deux parties égales. Cette statistique révèle une répartition relativement homogène des performances, avec une légère concentration vers les chronos plus rapides.

Différences entre hommes et femmes

L’analyse genrée des performances révèle des écarts typiques de la course à pied :

Chez les femmes :

Temps moyen : 2h05’33
Temps médian : 2h05’10

Chez les hommes :

Temps moyen : 1h47’27
Temps médian : 1h45’42

Ces données montrent un écart d’environ 18 minutes entre les performances masculines et féminines, ce qui correspond aux différences habituellement observées en course à pied sur cette distance.

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L’impact du dénivelé sur les performances

Le défi du col de la Gineste

La spécificité de la Marseille-Cassis réside dans son dénivelé positif de 330 mètres, concentré principalement sur l’ascension du col de la Gineste. Cette montée de 5 kilomètres représente le véritable défi de l’épreuve et influence considérablement les temps de passage.

Pour comprendre l’impact de ce dénivelé, il faut comparer ces temps avec ceux d’un 20 kilomètres plat. Là où un coureur pourrait viser 1h30 sur terrain plat, il devra plutôt tabler sur 1h45-1h50 sur la Marseille-Cassis. Cette différence de 15 à 20 minutes illustre parfaitement l’exigence du parcours.

Stratégie de course et gestion de l’effort

L’ascension du col de la Gineste nécessite une gestion particulière de l’effort. Les coureurs expérimentés recommandent de ralentir significativement lors de cette montée pour préserver ses forces pour la suite du parcours. Cette approche tactique peut faire la différence entre un bon chrono et un passage difficile.

Les records et performances d’élite

Des chronos exceptionnels

Les records de la Marseille-Cassis témoignent du niveau d’excellence de cette épreuve. Depuis 2015, Edwin Kipyego détient le record masculin avec un temps extraordinaire de 57’18 ». Chez les femmes, Edith Chelimo a établi la référence en 2017 avec 1h05’58 ».

Ces performances placent la barre très haut et montrent qu’avec une préparation adéquate et un talent exceptionnel, il est possible de défier les lois de la physique même sur un parcours aussi exigeant.

Les temps des coureurs de bon niveau

Au-delà des élites, les coureurs de bon niveau régional visent généralement :

Moins de 1h20 pour les hommes de niveau compétitif
Moins de 1h30 pour les femmes de niveau compétitif
Entre 1h30 et 1h45 pour les coureurs réguliers bien entraînés

Facteurs influençant les performances

Les conditions météorologiques

La météo joue un rôle crucial sur les temps de la Marseille-Cassis. Une journée venteuse ou particulièrement chaude peut ajouter plusieurs minutes au chrono final. Le mistral, vent caractéristique de la région, peut soit aider dans les descentes, soit considérablement gêner dans les montées.

L’expérience du parcours

Les coureurs qui découvrent le parcours réalisent généralement des temps supérieurs à leurs capacités théoriques. La gestion de l’effort sur le col de la Gineste s’apprend, et une première participation sert souvent de reconnaissance pour les éditions suivantes.

Le niveau de préparation spécifique

La préparation au dénivelé constitue un facteur déterminant. Les coureurs habitués aux parcours plats peuvent être surpris par l’exigence des montées. Un entraînement spécifique incluant du travail en côte améliore significativement les performances.

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