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Marathon Nice-Cannes : un coureur de 27 ans décède à 100 mètres de l’arrivée

Dimanche 9 novembre 2025, le Marathon Nice-Cannes devait être un moment de joie pour ce jeune Alsacien de 27 ans. Une année de préparation. Des centaines de kilomètres parcourus. Une compagne venue l’attendre sur la ligne d’arrivée, le sourire aux lèvres, prête à partager son triomphe.

Il ne restait que cent mètres. Cent mètres entre lui et l’aboutissement d’un an de sacrifices, de sorties matinales, de dimanches rythmés par les longues sorties. Cent mètres qui ne seront jamais franchis.

Son cœur a lâché. Brutalement. Sans prévenir. Les secours ont accouru, ont tout tenté. Mais parfois, la vie décide autrement. Et ce dimanche matin, sous un ciel parfait pour courir, le destin a frappé avec une violence inouïe.

Un coureur préparé, pas un inconscient

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Pascal Thiriot, l’organisateur, l’a confirmé : ce n’était pas un débutant imprudent. C’était un coureur régulier, sérieux, qui s’était préparé avec rigueur depuis un an. Il avait fait les choses bien. Il avait respecté la progressivité, l’entraînement, la prudence. Et pourtant.

Alors oui, certains ont voulu pointer du doigt le Parcours de Prévention Santé (PPS), ce système qui a remplacé le certificat médical. Mais soyons clairs : ce drame n’a rien à voir avec un formulaire administratif. Même les athlètes de haut niveau, suivis médicalement au millimètre, peuvent être victimes d’un arrêt cardiaque. Le PPS, comme le certificat médical avant lui, n’a jamais été une garantie absolue. Aucun système ne l’est.

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L’émotion et la décence avant tout

Dans les heures qui ont suivi, les réseaux sociaux se sont enflammés. Entre messages sincères et récupérations douteuses, entre compassion et théories du complot, la frontière s’est parfois brouillée. Certains ont évoqué les vaccins, d’autres ont cherché des coupables. Mais la seule vérité, c’est qu’un jeune homme passionné est mort en faisant ce qu’il aimait.

Sa compagne était là. Elle l’attendait. Elle a vu l’impensable se produire. Et ce sont ces images-là qu’il faut garder en tête avant de céder à la tentation du commentaire facile ou du débat politique.

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Courir, c’est vivre intensément

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Ce coureur incarnait ce que des milliers de runners ressentent chaque jour : cette passion dévorante pour l’effort, cette quête de dépassement, cette volonté de repousser ses limites. Il s’était fixé un objectif, il s’était donné les moyens de l’atteindre. Il avait tout fait comme il fallait.

Mais le sport, aussi beau soit-il, reste exigeant. Le marathon sollicite le corps jusqu’à ses limites. Et parfois, même avec toutes les précautions du monde, le risque zéro n’existe pas.

En mémoire

Ce jeune homme de 27 ans ne sera jamais un numéro de dossard. Il restera un passionné, un coureur déterminé, un être aimé. Sa mort nous rappelle la fragilité de la vie et l’importance de courir avec humilité, écoute de soi et respect de son corps.

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À sa famille, à ses proches, à sa compagne qui attendait sur cette ligne d’arrivée, nous adressons nos pensées les plus sincères. Et nous nous rappelons que derrière chaque coureur, il y a une histoire, un rêve, une vie.

Repose en paix, coureur.

Voir les résultats du Marathon Nice Cannes ici !

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