Ce vendredi 31 octobre à 18h précises, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, s’élance sur l’un des ultras les plus redoutables d’Europe : le Kullamannen by UTMB en Suède. 173 kilomètres, 2300 mètres de dénivelé positif, des racines traîtres, des portions côtières glissantes, et des températures qui peuvent virer au cauchemar en quelques minutes. Bref, le genre d’ultra qui sépare les vrais durs des touristes.
Mais cette année, l’enjeu dépasse largement le simple exploit sportif. Casquette Verte vise son quatrième finish sur cette épreuve mythique pour rester en course vers la Diamond Ring, une chevalière ultra-exclusive remise uniquement aux athlètes qui bouclent le Kullamannen cinq fois. Autant dire qu’il n’a pas le droit à l’erreur.
Et comme si ça ne suffisait pas, il court blessé à la cheville, sans assistance, en autonomie quasi-totale sur certaines portions. Un pari fou ? Peut-être. Mais c’est exactement le genre de défi qui fait vibrer ce coureur hors norme.
Vous voulez suivre sa course en direct depuis votre canapé ? Vous êtes au bon endroit. Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne rien manquer de cette aventure épique. Voir les résultats de Casquette verte ici !
Sommaire
Comment suivre Casquette Verte en direct sur le Kullamannen

Pour vibrer avec Alexandre Boucheix tout au long de ces 173 kilomètres de folie suédoise, deux liens essentiels sont à garder précieusement :
📍 Suivi officiel en live du Kullamannen
👉 https://live.utmb.world/kullamannen/2025/100M
Sur cette plateforme, vous aurez accès à :
- Une carte interactive du parcours en temps réel
- Les temps de passage actualisés à chaque point de contrôle
- Le classement provisoire en direct
- La possibilité de comparer Casquette Verte avec les autres favoris
- L’heure estimée d’arrivée (ETA) mise à jour en continu
🏃 Fiche personnelle d’Alexandre Boucheix (dossard n°3)
👉 https://live.utmb.world/kullamannen/2025/runners/3
Cette page dédiée vous permettra de suivre spécifiquement sa progression avec encore plus de détails : vitesse moyenne, écarts avec les concurrents, historique de ses passages…
Franchement, c’est l’outil parfait pour vivre la course de l’intérieur, même si vous êtes à des milliers de kilomètres du froid suédois. Vous pourrez même anticiper les moments critiques et vous connecter pile au bon moment pour voir s’il tient le rythme ou s’il est en train de craquer.
Pourquoi cette course est capitale pour Casquette Verte

Comprenez bien : Alexandre Boucheix ne court pas simplement pour finir une énième course. Il court pour valider un symbole, un projet qui l’obsède depuis plusieurs années. La Diamond Ring n’est pas un gadget marketing, c’est une distinction ultra-exclusive réservée aux rares athlètes capables de boucler cinq éditions du Kullamannen.
Pour l’obtenir en 2026, il doit impérativement franchir la ligne cette année. Pas de négociation possible. Pas de plan B. S’il abandonne, tout s’arrête. Le compteur retombe à zéro. Quatre années d’efforts partent en fumée.
Mais fidèle à lui-même, Casquette Verte ne vise pas seulement la régularité. Il rêve aussi d’un coup d’éclat : un Top 3, ou mieux encore, un UTMB Index supérieur à 760 qui lui offrirait une qualification directe pour l’UTMB 2026. Et parce qu’il ne fait jamais les choses à moitié, il a promis devant caméra et abonnés que s’il réussit, il ira se baigner dans la mer Baltique, quelle que soit la température.
Découvre les meilleures marques de trail running chez i-Run : chaussures, textile, nutrition… tout ce qu’il te faut pour performer sur les sentiers.
⚡ Voir les nouveautés i-RunOui, vous avez bien lu. Fin octobre. En Suède. Dans la Baltique. Le bonhomme ne plaisante pas avec ses promesses.
Une cheville qui « couine » mais un mental en béton
À la veille du départ, Alexandre Boucheix ne cache rien. Sa cheville le fait souffrir. Elle « couine », comme il le dit lui-même dans ses stories Instagram. Elle grince, elle l’inquiète, elle pourrait le trahir à tout moment.
Mais elle ne le freine pas.
Et ce n’est pas de l’inconscience. En 2024, il avait déjà pris le départ du Kullamannen avec une cheville à moitié détruite. Il avait pourtant terminé la course et décroché la Golden Ring, récompense ultime pour ceux qui bouclent trois éditions. Cette année, il revient avec la même fragilité, mais aussi avec la même détermination de fer.
Sa stratégie ? Simple, brutale, lucide :
« Ne pas se tordre la cheville trop fort. Ça devrait le faire pour le reste. »
Tout est dit. Il sait exactement ce qu’il lui faut : rester debout. Tant qu’il tient sur ses appuis, il peut faire basculer la course. Le reste, c’est du mental. Et dans ce domaine-là, peu d’athlètes peuvent rivaliser avec Casquette Verte.
Un plateau relevé mais Casquette Verte reste le favori
L’édition 2025 du Kullamannen s’annonce comme l’une des plus ouvertes des dernières années. Plusieurs coureurs de haut niveau vont tenter de détrôner la légende française :
- Tobias Dahl Fenre (Norvège) : solide UTMB Index, excellent sur les terrains glissants
- Elov Olsson (Suède) : spécialiste des longues distances humides, connaît parfaitement le terrain
- Jakob Åberg (Suède) : explosif et endurant, redoutable sur les variations de température
Mais malgré leur talent indéniable, aucun d’eux ne possède l’intimité qu’a Casquette Verte avec ce parcours. Il ne l’a pas seulement couru. Il l’a dominé :
- 2022 : Victoire
- 2023 : 2ème place
- 2024 : Finish héroïque malgré la douleur
En 2025, il revient pour reprendre ce qui lui appartient. Ce n’est pas un coureur parmi d’autres. C’est un homme qui sait exactement ce qui se passe après le 120ème kilomètre, là où les jambes trahissent et où la tête doit prendre le relais.
Il y a quelques semaines à peine, il signait un Top 10 majuscule sur la Diagonale des Fous, probablement l’ultra le plus exigeant au monde tant sur le plan climatique que mental. Peu d’athlètes osent enchaîner une telle épreuve avec un 100 miles un mois plus tard. Encore moins s’y présentent avec l’ambition réelle de jouer la gagne.
Depuis La Réunion, Casquette Verte ne fait pas que récupérer. Il reconstruit. Il affine. Il réarme. Son fil Instagram est devenu une galerie de résilience, entre stories nocturnes et séances brumeuses où on le voit assis dans les feuilles, frontale vissée au front, les chaussures encore lourdes de boue.
Le moteur est relancé, le mental est aiguisé, l’envie brûle. Il revient plus fort. Et tout le monde le voit.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.


