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Les 10 meilleurs parcours de Trail autour de Paris en 2025

Paris, avec son éclat sophistiqué, cache dans ses environs des terrains d’exception pour les passionnés de course en pleine nature. Grâce à l’expertise de Salomon, j’ai exploré pour vous ces lieux où le bitume s’efface au profit de sentiers vibrants. Préparez vos chaussures, car voici un guide raffiné des 10 meilleurs spots de trail autour de Paris, entre évasion chic et frissons discrets. Chaque lieu révèle une facette unique, et je vous livre ici mes coups de cœur avec une touche d’audace.

Spot de trailLocalisationAccès principalDescription clé
Bois de VincennesEst de Paris, 12e arrondissementMétro ligne 1995 ha de sentiers doux, idéal pour débuter
Bois de BoulogneOuest de Paris, 16e arrondissementMétro ligne 1 ou 1010 km de chemins élégants autour du lac
Parc de Saint-CloudSud-ouest de ParisMétro ligne 9 ou 10, puis marcheSentiers techniques avec racines, un défi discret
Forêt de FontainebleauSud-est de ParisTransilien ligne R, arrêt Fontainebleau forêt16 km et 230 m D+, les 25 bosses mythiques
Forêt de MeudonSud-ouest de ParisTransilien L, U, N ou RER C13 km escarpés dans 1100 ha sauvages
Vallée de ChevreuseSud-ouest de ParisRER B, arrêt Bures-sur-YvetteParcours bucoliques entre lacs et forêts
Forêt de MontmorencyNord de ParisTransilien ligne H, arrêt Saint-Leu-la-Forêt2200 ha de sentiers boueux et techniques
Jablines-AnnetEst de ParisTrain jusqu’à la base de loisirsBosses légères le long de la Marne
Forêt de MarlyOuest de ParisTransilien, arrêt Saint-Nom-la-BretècheSentiers sauvages avec vues panoramiques
Forêt de Fausses-ReposesSud-ouest de ParisTransilien L, U ou NVallons pour des trails longs et libres

Bois de Vincennes

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Un écrin de verdure s’ouvre à l’est de Paris, là où le Bois de Vincennes déploie ses 995 hectares de liberté. Ce n’est pas un secret : ce spot séduit les novices comme les esthètes du trail par sa douceur. Les sentiers, peu techniques, serpentent entre arbres centenaires et lacs paisibles, offrant une toile parfaite pour une sortie sans prétention. J’aime y courir au petit matin, quand la brume caresse encore le sol et que le silence règne, troublé seulement par le craquement des feuilles sous mes semelles.

Loin des dénivelés abrupts, ce lieu mise sur une simplicité raffinée. Le Lac de Gravelle scintille sous les premiers rayons, tandis que la Butte aux Canons taquine les jambes sans jamais les brusquer. Pour moi, c’est une initiation idéale, un prélude chic avant de s’aventurer vers des terrains plus sauvages. Ajoutez à cela le Château de Vincennes, qui trône comme un bijou historique, et vous obtenez un parcours où sport et culture flirtent avec grâce.

Accès rapide au Bois de Vincennes pour un trail sans détour

Rejoindre ce havre se fait en un clin d’œil : le métro ligne 1 vous dépose à ses portes, dans le 12e arrondissement. Pas d’excuse pour tergiverser, le Bois vous tend les bras depuis le cœur de la capitale.

Bois de Boulogne

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À l’ouest, le Bois de Boulogne s’étend comme une invitation à la liberté maîtrisée. Ici, les chemins non goudronnés s’entrelacent autour du Lac Supérieur, offrant un parcours de 10 km taillé pour les âmes curieuses. Ce n’est pas qu’un bois, c’est un théâtre naturel où chaque foulée révèle une surprise : la Caverne de la Cascade murmure son mystère, tandis que la Roseraie de Bagatelle exhale un parfum d’élégance rare.

J’y ai couru sous une pluie fine, et la sensation des sentiers humides sous mes pieds m’a électrisé. Ce spot ne cherche pas à impressionner par sa difficulté, mais par son atmosphère. Les allées boisées, bordées d’arbres majestueux, évoquent une escapade aristocratique, parfaite pour une sortie où l’on soigne autant son souffle que son allure. La Fondation Louis Vuitton, avec son architecture audacieuse, ponctue le décor d’une note contemporaine qui ravit l’œil.

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Comment filer au Bois de Boulogne

Le métro ligne 1 ou 10 vous y conduit sans effort, direction le 16e arrondissement. En quelques stations, vous troquez le tumulte parisien pour une bulle de nature sophistiquée.

Parc de Saint-Cloud

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Au sud-ouest de la capitale, le Parc de Saint-Cloud se dresse comme un défi discret mais savoureux. Connu des adeptes de l’EcoTrail de Paris, ce domaine dévoile des sentiers où racines et sols capricieux réveillent les sens. J’ai adoré m’y perdre, sentir la terre glisser sous mes pas et jouer avec les reliefs modestes mais exigeants. C’est un terrain qui ne pardonne pas les distractions, et c’est précisément ce qui le rend irrésistible.

Le Rond de la Balustrade offre une vue qui récompense chaque effort, tandis que la ferme du Parc ajoute une touche bucolique inattendue. Courir ici, c’est danser avec la nature dans un ballet où l’équilibre prime. Les traileurs en quête d’un frisson léger y trouveront leur compte, surtout après une averse, quand le sol se transforme en terrain de jeu glissant. Pour moi, c’est un écrin d’audace à quelques encablures de Paris.

Direction le Parc de Saint-Cloud pour un trail qui décoiffe

Le métro ligne 9 ou 10 vous rapproche, suivi d’une courte marche. Un trajet simple pour une expérience qui sort des sentiers battus, au propre comme au figuré.

Forêt de Fontainebleau

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Vers le sud-est de Paris, la Forêt de Fontainebleau s’impose comme une icône, un sanctuaire où le trail prend des airs d’épopée. Avec son circuit des 25 bosses, ce lieu ne plaisante pas : 16 km et 230 mètres de dénivelé positif vous attendent, entre sable mouvant, racines traîtresses et blocs de grès qui exigent une vigilance d’acier. J’y ai laissé des gouttes de sueur et gagné des souvenirs impérissables, porté par des paysages qui oscillent entre chaos minéral et douceur forestière.

Courir ici, c’est flirter avec l’histoire naturelle. Les reliefs sculptés par le temps invitent à une danse physique et mentale, où chaque pas teste votre agilité. Le silence y est roi, parfois brisé par le cri d’un oiseau ou le souffle d’un autre traileur audacieux. Pour les amateurs de défis, ce spot reste une référence incontournable, un terrain où l’on se mesure à soi-même autant qu’à la nature. Mon conseil ? Attaquez tôt, quand la lumière dore encore les rochers.

Rejoindre la Forêt de Fontainebleau pour un trail épique

Le Transilien ligne R, arrêt « Fontainebleau forêt » (week-ends et jours fériés), vous y transporte en moins d’une heure. Une escapade facile pour une aventure qui marque les esprits.

Forêt de Meudon

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Au sud-ouest, la Forêt de Meudon déroule ses 1100 hectares comme un tapis d’émeraude, promesse d’une sortie où l’effort rime avec émerveillement. Les sentiers, souvent abrupts, grimpent et dévalent à travers des sous-bois denses, offrant 13 km de pur plaisir et 190 mètres de dénivelé positif. J’ai adoré la sensation brute de ce terrain, où la boue colle aux chaussures et où chaque virage révèle une surprise : un étang discret ou une vue furtive sur l’horizon parisien.

Ce lieu a une âme indomptable. Connecté aux forêts voisines, il permet des explorations sans fin pour les traileurs avides de distance. L’Observatoire de Meudon, perché dans les hauteurs, ajoute une note de mystère, tandis que les mégalithes éparpillés évoquent des légendes oubliées. C’est mon refuge quand je cherche à fuir l’urbanité sans m’éloigner trop longtemps. Un shot d’adrénaline élégant, à savourer seul ou en bonne compagnie.

Cap sur la Forêt de Meudon pour un trail brut

Prenez le Transilien lignes L, U ou N, ou le RER C. Un trajet rapide depuis Paris, et vous voilà plongé dans une nature qui ne fait pas de compromis.

Vallée de Chevreuse

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Le sud-ouest abrite un joyau méconnu : la Vallée de Chevreuse, nichée dans un Parc Naturel Régional où la douceur des paysages cache une diversité folle. Lacs miroitants, forêts profondes et champs ondulants se succèdent, offrant des parcours fluides avec peu de dénivelé. J’ai couru là-bas un après-midi d’automne, captivé par les couleurs flamboyantes et la sérénité qui imprègne chaque sentier. C’est une ode à la légèreté, un trail où l’on respire autant qu’on avance.

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Les chemins balisés, bien entretenus, invitent à une découverte sans pression. Pas de pièges techniques ici, juste une harmonie qui ravit les sens. Les lacs reflètent le ciel comme des miroirs, et les passages ombragés apaisent l’esprit. Pour moi, ce spot incarne une parenthèse raffinée, parfaite après une semaine chargée. Si vous cherchez une bouffée d’oxygène sans trop suer, la Vallée vous tend les bras avec une grâce discrète.

Accéder à la Vallée de Chevreuse pour un trail apaisant

Le RER B vous dépose à la Gare de Bures-sur-Yvette, à deux pas de ce havre. Une virée simple pour un plaisir immédiat.

Forêt de Montmorency

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Au nord, la Forêt de Montmorency déploie ses 2200 hectares comme un défi brut et vivant. Les sentiers, souvent boueux et parsemés de bosses, réveillent les muscles endormis et titillent l’endurance. J’y ai affronté des pentes capricieuses sous un ciel gris, et chaque glissade m’a arraché un sourire. Ce n’est pas un lieu pour les tièdes : ici, la nature dicte ses règles, et c’est tant mieux.

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Les panoramas, discrets mais saisissants, récompensent les efforts. Les dénivelés variés sculptent le parcours, offrant une palette d’émotions à chaque kilomètre. Ce spot m’a appris la patience, cette vertu rare qu’on cultive foulée après foulée. Idéal pour progresser, il attire les traileurs prêts à salir leurs chaussures pour une dose d’authenticité. Mon astuce ? Optez pour des crampons, surtout après la pluie.

En route vers la Forêt de Montmorency

Le Transilien ligne H, arrêt Saint-Leu-la-Forêt, vous ouvre les portes de cette aventure. Une heure de trajet, et l’action commence.

Jablines-Annet

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À l’est, entre deux bras de la Marne, Jablines-Annet surgit comme une perle inattendue. Les petites bosses qui jalonnent ce terrain en font un spot parfait pour travailler le dénivelé sans s’épuiser. J’ai couru le long des rives, bercé par le clapotis de l’eau et le rythme de mes pas. C’est un lieu qui ne hurle pas son existence, mais qui séduit par sa simplicité efficace.

Les chemins, bordés par la rivière, offrent une fraîcheur bienvenue en été. Pas de fioritures ici, juste un écrin naturel où l’on peaufine sa technique en douceur. Les reliefs accessibles permettent de s’amuser sans se perdre dans des ascensions folles. Pour moi, c’est une pause active, un terrain où l’on court autant pour le plaisir que pour le souffle. À tester lors d’une journée ensoleillée.

Direction Jablines-Annet pour un trail fluide

Un train jusqu’à la base de loisirs suffit. Une échappée rapide pour un moment de pure détente sportive.

Forêt de Marly

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À l’ouest, la Forêt de Marly s’étire comme un refuge indompté, mêlant sentiers roulants et bosses techniques. L’ambiance y est brute, presque farouche, et j’ai adoré m’y enfoncer, loin des regards. Les vues panoramiques, discrètes mais puissantes, surgissent au détour d’un virage, récompensant les curieux. C’est un spot qui se mérite, mais qui ne déçoit jamais.

Les chemins, bordés d’arbres imposants, oscillent entre fluidité et surprises. Une montée soudaine, un sol tapissé de feuilles : tout concourt à une expérience vivante. J’y ai senti une liberté rare, celle d’un trail où l’on oublie le temps. Pour les traileurs en quête d’un mélange subtil entre effort et contemplation, ce lieu est une pépite. Prenez garde aux chevreuils, ils y règnent en maîtres.

Accès à la Forêt de Marly pour un trail d’exception

Le Transilien, arrêt Saint-Nom-la-Bretèche Forêt de Marly, vous y conduit sans détour. Une virée chic pour une nature qui en impose.

Forêt de Fausses-Reposes

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Au sud-ouest, la Forêt de Fausses-Reposes se dévoile comme une promesse d’espace et de reliefs. Connectée à Meudon et Clamart, elle offre des sentiers vallonnés parfaits pour les sorties prolongées. J’ai exploré ses sous-bois un matin d’hiver, charmé par la lumière filtrant à travers les branches nues. Ce lieu respire la grandeur tranquille, un appel à courir loin et longtemps.

Les chemins sinueux, tantôt doux, tantôt exigeants, sculptent une aventure sur mesure. La continuité avec les forêts voisines ouvre des horizons infinis, idéaux pour les traileurs qui rêvent d’épopées. J’aime son côté secret, cette sensation d’être seul au monde au milieu des arbres. Un spot pour les esprits libres, ceux qui courent pour se retrouver. À vous de tracer votre voie.

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Cap sur la Forêt de Fausses-Reposes pour un trail sans fin

Les lignes Transilien L, U ou N vous y mènent en un rien de temps. Une porte vers l’infini, à saisir sans hésiter.

Et pour voir les plus beaux trails en île de France, c’est ici.

Mon expérience pour aller faire du trail autour de Paris

Paris brille par son raffinement, mais ses environs m’ont appris une autre forme d’art : celle de courir au cœur de la nature, loin des pavés lustrés. Mes escapades trail autour de la capitale ne sont pas de simples sorties sportives ; elles sont une célébration, un rituel où l’effort se teinte de grâce. Grâce à la liste de Salomon, j’ai arpenté ces terrains variés, du Bois de Vincennes à la Forêt de Fontainebleau, et chaque fois, j’ai découvert une facette inédite de moi-même. Voici mon récit, entre sueur, émerveillement et quelques astuces glanées sur le chemin.

Départ matinal

Rien ne surpasse la fraîcheur d’un départ à l’aube. Sac léger sur le dos, je prends le métro ou le Transilien alors que la ville s’éveille à peine. Direction le Bois de Boulogne ou Montmorency, selon mon humeur. Ces matins-là, le silence des sentiers m’enveloppe, et le premier kilomètre, encore engourdi, se transforme vite en une danse fluide. J’ai appris à privilégier ces heures où la lumière rasante sublime les paysages, surtout à Fontainebleau, quand les rochers semblent flotter dans la brume. Un luxe discret, réservé à ceux qui osent devancer le jour.

Le trajet en lui-même devient une mise en bouche. Depuis le 16e arrondissement, le Bois de Boulogne m’accueille en quelques stations de métro ligne 10. Pour les spots plus éloignés, comme Meudon, le RER C file en douceur, et je savoure cette transition entre l’urbain et le sauvage. Mon secret ? Toujours vérifier les horaires la veille – un train manqué peut gâcher l’élan d’une journée parfaite.

Équipement et préparation

Avant de fouler ces terres, je peaufine mon attirail avec une précision d’orfèvre. Une paire de Salomon bien rodée aux pieds, un coupe-vent léger dans la poche, et une gourde minimaliste : voilà ma panoplie. À Saint-Cloud, où les racines jouent les trouble-fêtes, j’opte pour des semelles accrocheuses – un détail qui change tout. Lors d’une sortie à Jablines-Annet, j’ai sous-estimé le vent frais de la Marne ; depuis, une couche thermique accompagne mes virées.

La préparation va au-delà du matériel. Un parcours de 13 km dans la Forêt de Meudon m’a appris à anticiper les dénivelés avec une poignée de fruits secs en réserve. Pas de chichi, juste l’essentiel pour courir librement. Ces petits riens transforment une sortie en une expérience fluide, presque aristocratique dans sa simplicité. Et croyez-moi, rien ne vaut la satisfaction d’un trail où tout s’aligne.

Sur le terrain

Une fois lancé, chaque spot me raconte une histoire différente. À Chevreuse, les lacs m’ont hypnotisé, et j’ai ralenti pour laisser mes sens s’imprégner de l’instant. À Marly, un chevreuil a croisé mon chemin, furtif comme une ombre, et j’ai retenu mon souffle, saisi par cette rencontre. Mais tout n’est pas poésie : dans la Forêt de Montmorency, une montée boueuse m’a valu une glissade mémorable, et j’en ris encore en y repensant. Ces moments imprévus, c’est le sel du trail.

Le contraste entre les lieux me fascine. Vincennes m’offre une douceur presque urbaine, tandis que les 25 bosses de Fontainebleau me poussent dans mes retranchements. J’ai mes préférences – Meudon pour son côté brut, Fausses-Reposes pour ses longues échappées – mais tous m’ont marqué. Courir autour de Paris, c’est accepter de se perdre un peu pour mieux se retrouver, avec la sueur comme médaille.

Retour en ville

Après l’effort, le retour a son propre charme. Assis dans le Transilien depuis Marly ou le RER depuis Chevreuse, je regarde défiler les paysages, les jambes lourdes mais l’esprit léger. À Paris, le tumulte reprend ses droits, mais je garde en moi cette bulle de liberté. Une douche chaude, un café brûlant, et je revois déjà les sentiers dans ma tête, planifiant la prochaine aventure.

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Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.

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