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J’ai testé la Asics Trabuco Max 5 : mon avis après 9 heures de course

La Trabuco Max 5 d’Asics vaut-elle vraiment ses 180€ pour les ultras ? Après l’avoir chaussée pendant plus de neuf heures sur la SaintéLyon et des dizaines de kilomètres d’entraînement, je peux affirmer sans détour qu’elle représente l’un des meilleurs investissements pour les amateurs de longue distance. Cette cinquième version marque un tournant avec son amorti FF BLAST+ généreux et son mesh respirant repensé. Voici mon retour d’expérience complet sur cette chaussure maximaliste qui ne laisse personne indifférent.

Première rencontre avec la Trabuco Max 5

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Ouvrir le carton m’a immédiatement mis dans un état d’excitation particulier. Cette paire constitue ma toute première incursion dans l’univers trail d’Asics, et franchement, le visuel en impose. Le modèle assume pleinement son maximalisme avec une silhouette massive qui inspire confiance avant même de l’enfiler.

J’ai reçu le coloris féminin, un mélange subtil de violet et beige qui surpasse largement la version masculine aux touches orangées. Cette livrée dégage une élégance certaine tout en conservant un caractère sportif affirmé. La chaussure respire la protection et la solidité, deux qualités essentielles quand on envisage d’enchaîner les bornes sur sentiers.

Dès la manipulation, on sent la qualité des matériaux. La semelle épaisse promet un amorti conséquent, tandis que la tige mesh donne une impression de légèreté malgré les 300 grammes affichés sur la balance. Cette première approche me rendait vraiment impatient de la tester en conditions réelles.

L’amorti FF BLAST+ : un nuage sous les pieds

Une mousse qui tient ses promesses

La technologie phare de cette Trabuco Max 5 réside dans sa mousse FF BLAST+ qui constitue toute la semelle intermédiaire. Après des heures de course, je peux confirmer que cet amorti mérite tous les éloges. Il absorbe remarquablement les chocs tout en maintenant un retour d’énergie suffisant pour ne pas transformer chaque foulée en corvée.

Les articulations apprécient particulièrement cette douceur, surtout lors des descentes techniques où les impacts se multiplient. Sur la SaintéLyon, alors que mes jambes accusaient la fatigue après six heures d’effort, la chaussure continuait d’offrir le même confort qu’au kilomètre zéro. Cette constance représente un atout majeur pour quiconque vise l’ultra-distance.

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Un temps d’adaptation nécessaire

Je dois reconnaître honnêtement qu’il m’a fallu quelques sorties pour apprivoiser cet amorti japonais. Les premières foulées m’ont semblé un brin déstabilisantes, avec cette sensation d’enfoncement caractéristique des chaussures maximalistes. Mais une fois passée cette courte période d’acclimatation, le plaisir devient immédiat et constant.

La mousse ne s’écrase pas prématurément comme certaines concurrentes que j’ai pu tester. Elle conserve ses propriétés même après des heures de martèlement, ce qui garantit une protection durable des articulations. Pour les genoux fragiles ou les coureurs cherchant à préserver leur capital articulaire, cette caractéristique vaut de l’or.

Un confort qui dure du premier au dernier kilomètre

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Le mesh respirant qui change tout

La tige en mesh technique constitue l’une des évolutions majeures de cette cinquième version. La respirabilité s’avère excellente et permet d’évacuer efficacement la transpiration, même lors des montées soutenues où la température corporelle grimpe. Mes pieds sont restés relativement au sec pendant les phases les plus intenses, un vrai soulagement.

Critère Note Commentaire
Confort 9/10 Excellent du début à la fin
Amorti 10/10 FF BLAST+ exceptionnel
Dynamisme 9/10 Bon déroulé malgré le poids
Stabilité 10/10 Plateforme large rassurante
Adhérence 8/10 ASICSGRIP efficace sauf gros déluge

La limite de l’imperméabilité

Si je devais pointer un défaut réel, ce serait le manque d’étanchéité de cette tige. Sur la SaintéLyon qui proposait des conditions particulièrement boueuses et humides, mes pieds ont rapidement pris l’eau. À mi-parcours, j’aurais volontiers troqué mes chaussures contre une paire neuve pour retrouver des pieds secs.

Cette faiblesse ne gâche pas l’expérience globale, mais représente un point d’attention pour ceux qui courent régulièrement sous la pluie ou dans des environnements très humides. Prévoyez des chaussettes adaptées et peut-être même des rechanges sur vos ravitaillements lors des ultras pluvieux.

Performance et dynamisme sur tous les terrains

Réactivité : un équilibre bien pensé

Avec ses 300 grammes environ, la Trabuco Max 5 ne rivalise évidemment pas avec des modèles racing plus légers comme la Trabuco 14. Pourtant, elle ne donne jamais l’impression de plomber la foulée grâce à son rocker bien dessiné qui facilite le déroulé naturel du pied.

Sur les portions roulantes de la SaintéLyon, j’ai maintenu un rythme constant sans éprouver cette sensation de pataugeage caractéristique de certaines chaussures maximalistes. Le rebond de la mousse FF BLAST+ compense partiellement le poids, offrant juste ce qu’il faut de réactivité pour les phases d’accélération.

Les limites en terrain ultra-technique

Là où elle montre ses faiblesses, c’est sur les passages très cassants nécessitant des relances explosives répétées. Les montées courtes et raides de la SaintéLyon m’ont semblé plus laborieuses qu’avec une paire plus légère. La chaussure préfère nettement les ascensions régulières où son confort prend le dessus.

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Sur terrain très accidenté avec rochers et racines omniprésents, d’autres modèles plus agiles s’avèrent mieux adaptés. La Trabuco Max 5 excelle sur les sentiers roulants, les chemins forestiers et les portions mixtes goudron-terre, mais perd de sa superbe dans l’ultra-technique pur.

Stabilité et maintien : la sécurité avant tout

Le talon enveloppant mérite une mention spéciale. Il maintient fermement l’arrière du pied sans créer de points de pression désagréables. Cette construction inspire confiance dans les virages serrés et sur les dévers latéraux fréquents en trail.

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La plateforme large offre une base stable qui sécurise chaque appui. Même après des heures de course quand la fatigue altère la proprioception, je n’ai jamais ressenti de déséquilibre ou de frayeur. Cette stabilité rassurante constitue un vrai plus pour les coureurs recherchant la sécurité sur la durée.

Points forts du maintien :

  • Talon parfaitement enveloppant sans compression excessive
  • Base élargie qui pardonne les appuis approximatifs
  • Construction robuste qui ne se déforme pas avec la fatigue
  • Pas de mouvement parasite à l’intérieur de la chaussure

L’adhérence ASICSGRIP mise à l’épreuve

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Des crampons polyvalents

La semelle équipée de la technologie ASICSGRIP et de ses crampons multidirectionnels tient bien ses promesses sur la majorité des surfaces. Chemins secs, sentiers forestiers, pierres légèrement humides : l’accroche reste franche et inspire confiance.

J’ai particulièrement apprécié le comportement sur les passages rocheux de la SaintéLyon où la gomme mordait correctement. Les descentes techniques se négocient avec assurance, permettant de gagner du temps sans prendre de risques inconsidérés.

Le talon d’Achille de la boue extrême

Par conditions très boueuses, l’adhérence montre ses limites. Sur les portions les plus grasses de la SaintéLyon, j’ai ressenti quelques glissades et dû adapter ma technique de course. Les crampons ne sont pas assez profonds pour évacuer efficacement la boue épaisse qui vient colmater les espaces.

Ce défaut reste relatif et concerne principalement les conditions météo déplorables. Sur terrain humide normal, l’ASICSGRIP fait parfaitement le travail. Simplement, ceux qui enchaînent les courses boueuses opteront peut-être pour des modèles aux crampons plus agressifs.

Le taillant et l’espace aux orteils

Asics taille environ un demi-centimètre plus grand que la moyenne, ce qui s’avère idéal en trail. Cet espace supplémentaire à l’avant permet aux orteils de gonfler naturellement pendant l’effort sans créer de compression douloureuse.

Sur neuf heures de course, mes orteils sont restés libres de leurs mouvements. Zéro ampoule, aucun ongle noir à déplorer. Cette liberté à l’avant contribue grandement au confort global et représente un avantage décisif pour les ultras où chaque détail compte.

Je recommande donc de prendre votre pointure habituelle plutôt que de descendre d’une demi-taille comme certains le font parfois. L’espace est prévu et pensé pour la longue distance.

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Le rapport qualité-prix à 180 euros

Franchement, à ce tarif, la Trabuco Max 5 représente un investissement justifié pour les coureurs d’endurance. La durabilité semble au rendez-vous avec des matériaux robustes qui ne montrent aucun signe de faiblesse après mes premiers tests intensifs.

Comparée à des concurrentes comme la Hoka Mafate Speed 4 ou la Brooks Caldera 7 qui évoluent dans les mêmes eaux tarifaires, elle se défend honorablement. Son amorti FF BLAST+ rivalise sans problème avec ce que propose la concurrence, tandis que sa stabilité la place même devant certaines rivales.

Pour qui courent régulièrement des ultras ou accumule les kilomètres hebdomadaires sur sentiers, ces 180 euros se révèlent vite rentabilisés. La chaussure protège les articulations et permet d’enchaîner les sorties sans douleur, ce qui n’a pas de prix quand on vise la longévité dans la pratique.

Mon verdict après des heures de test

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Cette première expérience avec Asics en trail s’apparente à un véritable coup de cœur. La Trabuco Max 5 remplit parfaitement son cahier des charges : accompagner les coureurs sur de très longues distances en préservant leur intégrité physique.

Elle brille particulièrement sur :

  • Les ultras et trails longs nécessitant un confort maximal
  • Les sentiers roulants et chemins forestiers peu techniques
  • Les sorties d’entraînement hebdomadaires où la récupération compte
  • Les profils recherchant stabilité et protection avant la vitesse pure

Elle convient moins pour :

  • Les courses courtes et techniques demandant agilité
  • Les terrains extrêmement boueux à répétition
  • Ceux qui privilégient la légèreté absolue
  • Les coureurs cherchant une imperméabilité totale

Ma note globale atteint facilement 9/10 tant cette chaussure m’a bluffé par son confort inaltérable et sa capacité à encaisser les kilomètres. Asics signe une réussite indéniable avec cette cinquième génération qui s’impose comme une référence sur le segment maximaliste du trail. Et si vous cherchez une autre chaussure tout confort pour la route, découvrez la nouvelle Asics Nimbus 28 ici !

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