Bonne nouvelle pour les amateurs de dénivelé : Briançon rempile pour une deuxième édition de la Coupe du monde de course en montagne en 2026. Après le succès retentissant de l’édition inaugurale où Nélie Clément avait créé la sensation en dominant les meilleures coureuses africaines, la cité Vauban s’apprête à revivre deux journées de grimpe intense les 17 et 18 juillet prochains. Au programme, trois courses redoutables organisées par Trail Running Attitude sous l’égide de la World Mountain Running Association, avec une montée verticale de 1150 mètres de dénivelé qui promet des jambes en feu.
Sommaire
La reconduction logique d’un pari réussi
Personne n’a vraiment été surpris par cette annonce. Quand on réussit son coup dès la première tentative, autant capitaliser sur cette dynamique. Trail Running Attitude avait mis les petits plats dans les grands l’été dernier, transformant les ruelles pavées de Briançon en véritable arène sportive. Les spectateurs s’étaient massés le long du parcours, créant une ambiance électrique rarement vue sur ce type d’épreuve.
La World Mountain Running Association n’a pas hésité longtemps avant de valider le retour dans les Hautes-Alpes. Pour les organisateurs, c’est la reconnaissance d’un travail bien fait. Pour les coureurs du circuit mondial, c’est la garantie de retrouver un terrain exigeant où les positions au classement général peuvent basculer en quelques hectomètres de montée.
Trois épreuves pour trois profils différents

La montée verticale : quand les mollets hurlent
Premier acte le 17 juillet avec 6 kilomètres pour 1150 mètres de dénivelé positif. Autant dire que la notion de plat n’existe pas sur cette montée. Les spécialistes de l’effort explosif vont adorer ce format où chaque pas compte, où le moindre relâchement peut coûter des places précieuses. Départ depuis le cœur de ville, arrivée en altitude avec une vue panoramique pour ceux qui auront encore la force de lever les yeux.
C’est le genre d’effort qui ne pardonne rien. Pas de phase de récupération, pas de replat salvateur. Juste toi, la pente et ton cardio qui menace d’exploser à chaque lacet.
La course classique : technique et stratégie
Le lendemain, 14 kilomètres et 1000 mètres de grimpette attendent les courageuses et les courageux. Le tracé serpente autour des fortifications Vauban, offrant un mélange savoureux entre passages techniques et portions plus roulantes. C’est là que l’intelligence tactique entre en jeu : gérer son effort, savoir quand attaquer, doser sa réserve énergétique pour le final.
L’an passé, Nélie Clément avait parfaitement négocié ce parcours piégeux. La Gapençaise avait surpris tout le monde en prenant le meilleur sur des athlètes africaines pourtant réputées imbattables sur ces distances. Sa victoire reste gravée dans les mémoires des spectateurs présents ce jour-là.
L’épreuve accessible : démocratiser la discipline
Troisième rendez-vous avec 7 kilomètres et 300 mètres de dénivelé, conçu pour élargir la base des participants. Les organisateurs ont bien compris qu’une Coupe du monde ne vit pas seulement des exploits de l’élite mondiale. Attirer des coureurs moins aguerris, permettre au public local de vivre l’expérience de l’intérieur, c’est aussi ça qui fait vibrer un événement.
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Pourquoi Briançon cartonne sur le circuit mondial
Un décor patrimonial unique
Courir dans une ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ça n’arrive pas tous les jours. Les fortifications imaginées par Vauban offrent un cadre spectaculaire où l’histoire rencontre le sport moderne. Les photographes adorent, les coureurs aussi. Difficile de trouver meilleur écrin pour une compétition internationale.
L’altitude joue également son rôle. À plus de 1300 mètres, Briançon offre des conditions de montagne authentiques. La météo peut basculer rapidement, ajoutant une incertitude bienvenue pour pimenter les débats tactiques.
Une logistique au point
Les équipes nationales apprécient la simplicité d’accès et les infrastructures rodées. Pas de galère pour se loger, pas de complications administratives, juste l’essentiel : un terrain exigeant et une organisation carrée. Trail Running Attitude a prouvé l’été dernier sa capacité à gérer un événement d’envergure mondiale sans accroc majeur.
L’impact de l’édition 2025 sur la reconduction
Difficile de parler de cette reconduction sans évoquer l’exploit de Nélie Clément. La Haut-Alpine avait littéralement écœuré la concurrence sur la course classique, dominant des adversaires pourtant habituées à truster les podiums internationaux. Son attaque dans la montée finale avait sidéré les observateurs.
Cette victoire française avait généré un engouement médiatique inattendu. Les journaux locaux s’en étaient donnés à cœur joie, les réseaux sociaux avaient bruissé pendant plusieurs jours. Pour les organisateurs, c’était pain bénit : quoi de mieux qu’une héroïne locale triomphant devant son public pour ancrer durablement un événement dans son territoire ?
Ce qui attend les spectateurs en juillet 2026

L’ambiance promet d’être bouillante dans les rues briançonnaises. Les habitants ont désormais goûté au plaisir d’accueillir l’élite mondiale de la discipline. Ils savent maintenant où se poster pour ne rien rater du spectacle, quels sont les meilleurs spots pour encourager les athlètes.
Les nations engagées dans la bataille pour le classement général de la WMRA vont débarquer avec leurs meilleures armes. Chaque course compte double sur le circuit : pour les points individuels mais aussi pour le ranking par équipes. Les stratégies s’affinent, les entraîneurs peaufinent leurs plans d’attaque.
Voici ce qui fait l’attractivité de cet événement :
- Un terrain technique qui départage vraiment les meilleurs
- Une altitude qui complexifie la gestion de l’effort
- Des tracés variés adaptés à différents profils de coureurs
- Une ambiance populaire rare sur le circuit international
- Un patrimoine exceptionnel qui sublime chaque foulée
Le calendrier à retenir
Marquez vos agendas : 17 et 18 juillet 2026. Deux jours pour vibrer, souffrir par procuration et applaudir des athlètes capables de grimper plus vite debout que la plupart d’entre nous en voiture. Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes mais les places partiront vite, surtout après le succès de l’édition inaugurale.
Pour ceux qui hésiteraient encore entre participer et simplement assister, rappelez-vous qu’une Coupe du monde dans son jardin, ça ne se refuse pas. L’occasion de mesurer concrètement l’écart avec le niveau international, de partager les vestiaires (enfin, le départ) avec des champions du monde, de fouler les mêmes sentiers que les meilleurs grimpeurs de la planète.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.



