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SaintéLyon 2025 femmes : Qui est la favorite Adeline Martin ?

La nuit du 30 novembre au 1er décembre 2025 pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire récente de la SaintéLyon. Pour la première fois depuis longtemps, Adeline Martin se présente sur la ligne de départ sans son éternelle rivale Marie Goncalves dans la même course. Cette absence redistribue complètement les cartes de la compétition féminine et offre à la Championne du Monde une fenêtre inespérée pour enfin s’imposer sur la mythique Doyenne des trails nocturnes.

Depuis deux saisons, le scénario se répète avec une régularité presque cruelle pour la traileuse française. À chaque affrontement avec Marie Goncalves, Adeline termine dans son ombre, souvent à quelques minutes seulement. Ces duels ont forgé une narration captivante, une rivalité respectueuse mais intense qui passionnait les suiveurs du trail français. Cette dynamique s’interrompt brutalement en 2025 : Marie a choisi de préserver ses forces pour une saison 2026 qu’elle annonce déjà ambitieuse, préférant s’aligner sur un format plus court lors de cette édition lilloise.

Pour Adeline Martin, cette configuration représente une opportunité presque parfaite. Une SaintéLyon sans plafond, sans cette ombre permanente qui l’a tant de fois empêchée de célébrer une victoire majeure sur ce format. Mais la course nocturne des Monts du Lyonnais reste capricieuse, imprévisible, et plusieurs prétendantes guettent la moindre faiblesse de la favorite annoncée. Voir la liste des présents sur la Sainte Lyon 2025 ici.

Adeline Martin, la favorite naturelle sous pression

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Le statut de favorite ne se discute presque plus lorsqu’on évoque Adeline Martin pour cette SaintéLyon 2025. Son palmarès international, couronné par son titre de Championne du Monde, sa régularité exemplaire et sa connaissance parfaite des trails nocturnes en font la référence incontestable du plateau féminin.

Pourtant, ce statut comporte aussi son lot de pression psychologique. Adeline arrive à Saint-Étienne avec l’étiquette de la femme à battre, celle qui ne devrait logiquement pas perdre. Toute contre-performance serait scrutée, analysée, commentée.

Sa préparation spécifique pour la SaintéLyon reste un mystère savamment entretenu. Les dernières semaines n’ont pas révélé de performance éclatante sur d’autres courses, signe probable d’une planification entièrement tournée vers cette nuit particulière. Cette approche méthodique correspond parfaitement à son profil de coureuse intelligente, capable d’adapter son entraînement aux objectifs prioritaires.

Les forces d’Adeline Martin sur ce terrain

La SaintéLyon récompense des qualités particulières que possède justement la Championne du Monde. La gestion de l’effort sur la durée constitue sa première arme : capable de maintenir un rythme régulier pendant des heures, elle use progressivement ses adversaires sans jamais flancher. Cette constance méthodique fait des ravages sur les formats intermédiaires entre 50 et 80 kilomètres.

Sa maîtrise technique dans les secteurs cassants des Monts du Lyonnais représente un autre atout majeur. Les descentes piégeuses, les montées courtes mais sèches, les chemins rocailleux ne l’impressionnent jamais. Elle y glisse avec une aisance naturelle fruit d’années d’expérience sur tous les terrains.

Enfin, sa capacité à gérer la dimension nocturne ne doit pas être sous-estimée. Courir dans le noir modifie profondément les perceptions, amplifie la fatigue mentale, désoriente. Adeline a prouvé à maintes reprises qu’elle excellait dans ces conditions particulières, trouvant même une forme de sérénité dans l’obscurité partagée avec quelques centaines de coureurs solitaires.

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Claire Bannwarth

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Si une coureuse peut déjouer les pronostics et arracher la victoire à Adeline Martin, c’est probablement Claire Bannwarth. L’infatigable globetrotteuse incarne l’inconnue majeure de cette édition 2025, celle dont personne ne peut vraiment prédire la performance avec certitude.

Son calendrier des dernières semaines pose question. Claire a enchaîné plusieurs longues distances internationales, accumulant kilomètres et dénivelé dans des proportions impressionnantes. Cette charge de course soulève légitimement des interrogations sur son niveau de fraîcheur pour la SaintéLyon. Arrive-t-elle au pic de sa forme ou légèrement émoussée par ces efforts répétés ?

Ses dernières prestations fournissent des indices contradictoires. Du solide, indéniablement, avec des classements honorables et des finishs maîtrisés. Mais rien de supersonique non plus, aucune démonstration de force écrasante qui installerait une vraie peur chez ses adversaires. Cette zone grise constitue paradoxalement sa principale force : quand on la croit fatiguée, elle surgit avec une énergie renouvelée.

Le profil atypique de la voyageuse

Claire Bannwarth ne ressemble à aucune autre traileuse du circuit français. Son approche nomade du trail, multipliant les destinations exotiques et les formats variés, forge un mental d’acier et une adaptabilité exceptionnelle. Elle a couru sous tous les climats, sur tous les terrains, dans toutes les configurations possibles.

Cette expérience internationale lui confère une lecture de course différente, moins influencée par les codes habituels du trail français. Elle ne calcule pas ses efforts comme les autres, ne respecte pas forcément les stratégies classiques, peut accélérer quand personne ne s’y attend. Cette imprévisibilité déstabilise, oblige ses adversaires à rester constamment vigilantes.

Sa résistance physique impressionne également. Capable d’enchaîner les longues distances sans sembler jamais véritablement souffrir, elle dispose d’un réservoir énergétique apparemment sans fond. Sur une SaintéLyon qui se joue souvent dans les vingt derniers kilomètres, cette capacité à tenir dans la douleur peut faire toute la différence.

Jeanne Garreau

Le nom de Jeanne Garreau circule avec insistance dans les conversations pré-course. Sa récente victoire sur le Lyon Urban Trail by Night a rappelé qu’elle maîtrisait parfaitement l’exercice nocturne et connaissait les chemins lyonnais comme sa poche. Cette réussite urbaine a ravivé ses ambitions pour la grande sœur rurale.

Toutefois, un gouffre sépare les dix kilomètres urbains de la SaintéLyon et ses 72 kilomètres à travers les Monts du Lyonnais. Le Lyon Urban Trail reste un sprint explosif malgré sa dimension nocturne, alors que la Doyenne demande une endurance et une résistance mentale d’une tout autre nature. Exceller sur l’un ne garantit absolument rien sur l’autre.

Son expérience passée sur la SaintéLyon plaide néanmoins en sa faveur. Déjà présente dans le top six lors d’éditions précédentes, elle connaît les pièges, les passages clés, les moments où la course se durcit vraiment. Cette connaissance intime du parcours représente un avantage précieux face à des adversaires peut-être plus fortes physiquement mais moins familières du terrain.

Les armes de Jeanne pour viser le podium

Sa dynamique actuelle constitue son principal atout. Arriver sur une course majeure avec la confiance d’une victoire récente change tout dans l’approche mentale. Jeanne se présentera libérée, sans la pression des favorites, capable de jouer sa carte sans calculs excessifs.

Sa connaissance du parcours lui permettra d’économiser de l’énergie dans les phases techniques. Savoir exactement où accélérer, où récupérer, quels secteurs méritent un effort soutenu et lesquels peuvent se négocier plus tranquillement fait gagner des minutes précieuses sur 72 kilomètres.

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Enfin, son profil de coureuse technique joue en sa faveur sur ce terrain cassant. Les Monts du Lyonnais ne pardonnent rien aux coureuses maladroites, punissant chaque faux pas, chaque hésitation dans les descentes. Jeanne possède cette aisance naturelle dans les secteurs difficiles qui permet de grignoter du temps sur les adversaires moins à l’aise.

Christine Selman

Parmi les candidates sérieuses au podium, Christine Selman occupe une place particulière. Moins médiatique que les têtes d’affiche, elle n’en demeure pas moins redoutablement efficace sur ce format précis. Sa connaissance encyclopédique de la course, acquise au fil de trois participations précédentes, en fait une adversaire qu’aucune favorite ne peut négliger.

Son podium passé prouve qu’elle possède les armes pour rivaliser avec le gratin féminin du trail français. Cette quatrième participation représente une nouvelle tentative de retrouver ces sommets, forte de l’expérience accumulée et d’une préparation certainement ajustée aux erreurs des éditions antérieures.

Son profil de coureuse régulière, rarement spectaculaire mais jamais décevante, correspond parfaitement aux exigences de la SaintéLyon. Les courses nocturnes récompensent la constance plus que les coups d’éclat, la gestion intelligente plutôt que les accélérations brutales. Christine incarne cette approche méthodique qui fait des miracles quand la nuit devient longue et douloureuse.

La stratégie de l’expérience

Avec trois SaintéLyon au compteur, Christine connaît chaque ravitaillement, chaque montée significative, chaque descente technique. Elle sait exactement à quel kilomètre les premières difficultés apparaissent, où les favorites tentent généralement leur offensive, quand le mental commence à flancher.

Cette cartographie mentale du parcours lui permet d’anticiper, de préparer son corps et son esprit aux moments critiques. Quand d’autres découvriront certaines difficultés avec surprise, elle les aura déjà intégrées dans son plan de course, économisant ainsi une énergie mentale précieuse.

Sa capacité à tenir un rythme régulier pendant des heures constitue son autre grande force. Pas de variations brutales, pas d’accélérations inconsidérées, juste une progression linéaire qui use progressivement les adversaires trop irrégulières. Cette approche minimaliste en apparence s’avère redoutablement efficace sur les ultra-trails.

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Diane Rassineux

Le dernier nom à surveiller avec attention s’appelle Diane Rassineux. Elle représente cette catégorie de coureuses qui progressent discrètement mais sûrement, multipliant les top dix sans jamais vraiment exploser médiatiquement. Son accumulation de références solides sur différents terrains cette saison la place désormais parmi les sérieuses prétendantes.

Ses multiples top dix en 2025 démontrent une régularité impressionnante et une polyvalence technique appréciable. Capable de briller aussi bien sur les trails montagnards que sur les formats plus roulants, elle possède manifestement les qualités athlétiques pour rivaliser avec les meilleures. Lui manque peut-être encore ce déclic mental, cette confiance absolue qui transforme les bonnes coureuses en championnes.

La SaintéLyon pourrait justement représenter ce moment charnière dans sa carrière. Le parcours des Monts du Lyonnais, sans difficulté insurmontable mais avec une accumulation de petites difficultés, favorise les coureuses complètes comme elle. Si la nuit tourne à l’usure, si les favorites vacillent, Diane possède le profil pour se glisser dans les failles.

Le profil de l’outsider dangereux

Sa discrétion médiatique constitue paradoxalement un avantage. Absente des radars des favorites, elle pourra courir libérée de toute pression, sans l’attention constante qui pèse sur les épaules d’Adeline Martin ou Claire Bannwarth. Cette liberté mentale permet des audaces que les favorites ne peuvent pas se permettre.

Sa méthodologie d’entraînement, visiblement rigoureuse et planifiée sur le long terme, porte ses fruits de manière progressive. Chaque course marque un palier supplémentaire franchi, une nouvelle compétence acquise, une faiblesse corrigée. Cette amélioration continue suggère qu’elle n’a peut-être pas encore atteint son plafond de performance.

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Enfin, sa capacité à maintenir son niveau sur la durée d’une saison impressionne. Contrairement à certaines coureuses qui alternent les pics de forme et les passages à vide, Diane semble avoir trouvé un équilibre permettant une régularité sur plusieurs mois. Cette stabilité constitue un gage de fiabilité pour une course aussi exigeante que la SaintéLyon.

Les inconnues de la course nocturne

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Au-delà des noms évoqués, plusieurs facteurs imprévisibles peuvent redistribuer complètement les cartes de cette édition 2025. La météo reste l’inconnue majeure de toute SaintéLyon. Un parcours sec et rapide favorisera les coureuses puissantes comme Adeline Martin, tandis que des conditions boueuses et glissantes pourraient niveler les écarts et offrir des opportunités aux outsiders plus techniques.

La gestion de la nuit constitue un autre paramètre déterminant. Certaines coureuses s’épanouissent dans l’obscurité, y trouvant une forme de méditation en mouvement, tandis que d’autres souffrent de l’isolement sensoriel et du combat mental qu’impose le noir. Ces différences de vécu nocturne peuvent créer des écarts substantiels au fil des heures.

Les stratégies de ravitaillement joueront également un rôle crucial. Sur 72 kilomètres, l’alimentation et l’hydratation deviennent des sciences exactes. Une erreur de dosage, un aliment mal digéré, une boisson inadaptée, et c’est toute la course qui bascule. Les coureuses les plus expérimentées possèdent ici un avantage indéniable.

Les pièges classiques du parcours

Certains secteurs du parcours méritent une attention particulière. Les descentes techniques après le passage à Sainte-Catherine peuvent faire des ravages chez les coureuses fatiguées. La pierre glissante, les racines traîtresses, l’obscurité qui fausse les perceptions : tous les ingrédients sont réunis pour provoquer chutes et blessures.

Les longues portions roulantes dans la seconde moitié du parcours posent un défi mental considérable. Après 40 ou 50 kilomètres, ces chemins forestiers apparemment faciles deviennent des épreuves psychologiques redoutables. La monotonie, le froid qui s’installe, la fatigue qui s’accumule : maintenir sa concentration et son rythme demande une force mentale exceptionnelle.

Enfin, les derniers kilomètres vers Lyon, quand les lumières de la ville apparaissent au loin, représentent souvent le moment où les écarts se creusent définitivement.

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