Je suis encore sous le choc de ce qui vient de se passer à Millau ce samedi 27 septembre. En 53 éditions, la doyenne française de l’ultra-fond n’avait jamais connu ça : deux records historiques qui tombent le même jour, dans des conditions absolument parfaites. Benjamin Polin et Stéphanie Gicquel viennent de réécrire l’histoire de l’ultra français, et franchement, j’ai encore des frissons rien qu’en y repensant.
Le soleil caressait la vallée du Tarn, mais c’est surtout l’éclat de ces performances de malade qui a illuminé cette 53e édition. Quand tu vois des chronos pareils sur un parcours aussi exigeant, tu te dis que le niveau de l’ultra français atteint des sommets stratosphériques.
Plus de 1 500 participants ont pris le départ, mais ce sont ces deux monstres qui ont volé la vedette avec des performances d’anthologie qui resteront gravées dans le marbre de notre sport.
Sommaire
Benjamin Polin : l’explosion d’un record mythique

35 ans que ça attendait !
Bordel,, Benjamin Polin vient de faire quelque chose d’énorme ! En franchissant la ligne en 6h19’18, il a littéralement pulvérisé le record de Jean-Marc Bellocq qui tenait depuis 1990. Tu te rends compte ? 35 ans que cette marque résistait à tous les assauts, et Polin l’a envoyée aux oubliettes avec une facilité déconcertante.
Double champion de France du 100 kilomètres, Polin était venu avec des ambitions, mais personne n’imaginait qu’il allait à ce point exploser le compteur. Cette performance ne relève pas du hasard : c’est le fruit d’une science de course remarquable et d’une régularité de métronome sur un parcours qui ne pardonne rien.
Le parcours de Millau, c’est un piège permanent : départ roulant qui endort, montées cassantes qui tuent les cuisses, et ce passage mythique sous le viaduc de Millau où tant de rêves se sont brisés. Polin a dompté chaque difficulté avec la sérénité d’un grand champion.
Un podium de prestige derrière le roi
Derrière cette performance stratosphérique, Gabriel Noutary, le triple vainqueur sortant, a pris une belle deuxième place en 6h52. Quarante-trois minutes de retard, ça peut paraître énorme, mais sur Millau, c’est juste la différence entre un coureur exceptionnel et un coureur de légende.
Lucas Gaquière, l’enfant du pays, complète ce podium de rêve en 7h04. Voir un local sur la troisième marche du podium, ça ajoute une saveur particulière à cette journée historique. Ces mecs-là font honneur à l’ultra français ! Voir les plus beaux 100km ici !
Position | Nom | Temps | Écart | Commentaire |
---|---|---|---|---|
1 | Benjamin POLIN | 6h19’18 | RECORD | Nouveau record (ancien : 1990) |
2 | Gabriel NOUTARY | 6h52’00 | +32’42 | Triple vainqueur sortant |
3 | Lucas GAQUIÈRE | 7h04’00 | +44’42 | Enfant du pays |
Stéphanie Gicquel : dans la légende pour l’éternité

Une machine de guerre scientifique
Et que dire de Stéphanie Gicquel ? Cette femme est juste phénoménale ! Non contente de conserver son titre, elle a littéralement explosé son propre record avec un chrono de 8h02 qui défie l’entendement. Cette performance place désormais la référence française au niveau des meilleures mondiales sur 100 kilomètres.

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⚡ Voir les nouveautés i-RunExploratrice, écrivaine, détentrice de multiples records (24 heures route et piste, cent miles), Gicquel, c’est la définition même de la polyvalence dans l’ultra. Son approche scientifique de l’entraînement, entre acclimatation à la chaleur et stages en altitude, lui permet d’atteindre des sommets que beaucoup croient inaccessibles.
À Millau, elle a fait le vide dès Rivière-sur-Tarn et n’a plus jamais été inquiétée. Courir en solitaire pendant des heures sur un 100 kilomètres, ça demande un mental d’acier et une gestion parfaite de l’effort. Chapeau l’artiste !
La science au service de la performance
Ce qui me fascine chez Gicquel, c’est cette capacité à allier rigueur scientifique et instinct de compétitrice. Ses stages d’acclimatation, sa préparation méticuleuse, tout ça se ressent dans ses performances. Elle ne laisse rien au hasard et ça paye cash !
Son record de 8h02 n’est pas juste un chrono exceptionnel : c’est une performance internationale de référence qui place l’ultra français féminin au plus haut niveau mondial. Quand tu vois ce qu’elle fait à plus de 40 ans, tu te dis que l’âge n’est vraiment qu’un chiffre pour les vrais champions.
Millau : le monument éternel de l’ultra
53 ans de légende et ça continue
Créée en 1972, cette épreuve a vu passer toutes les légendes de l’ultra français. Avec ses 100 kilomètres vallonnés, ses conditions météo changeantes et sa symbolique historique, Millau c’est le « Paris-Roubaix » de l’ultra-fond. Cette comparaison n’est pas galvaudée : c’est vraiment ça !
La possibilité d’être accompagné par des cyclistes renforce cette ambiance conviviale qui fait le charme unique de l’épreuve. Mais attention, derrière cette image de fête populaire se cache un monument d’exigence qui ne pardonne aucune approximation.
Le parcours, avec son départ trompeur, ses montées qui cassent les pattes et ce passage mythique sous le viaduc, c’est un condensé de tout ce qui fait la beauté et la difficulté de l’ultra. Les 1 500 participants de cette édition peuvent en témoigner !
Une journée pour l’éternité
Cette édition 2025 restera à jamais gravée dans les annales de l’ultra français. Deux records historiques battus le même jour, dans un décor devenu mythique pour tous les amoureux d’endurance, ça n’arrive qu’une fois par décennie.
Voir ces performances dans la vallée du Tarn, avec le viaduc de Millau en toile de fond, ça donne des frissons. Ces moments-là, c’est pour ça qu’on aime notre sport. C’est pour ça qu’on se lève le matin pour aller courir.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.