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Que valent les semelles Sidas : Mon avis ! 

Sidas, ça ne date pas d’hier. 1975, les débuts d’une aventure française qui a équipé les pieds des plus grands champions. Grospiron, Alphand… Du beau monde. Avec l’explosion de l’ultra-trail, la marque a su se réinventer. Normal, les runners exigent toujours plus de confort sur les longues distances.

Deux semelles au banc d’essai : On a tout testé !

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Dans la gamme Sidas, deux modèles se tirent la bourre : la Run 3D Protect qui mise tout sur l’amorti, et la Run 3D Sense V2 qui joue la carte des sensations pures. On les a malmenées pendant deux mois, à trois coureurs, sur des distances de ouf – du 30 bornes au 90 kilomètres. Entraînements, compètes, on n’a rien lâché.

Run 3D Protect : La semelle qui veut sauver tes genoux

29,95 balles pour cette semelle qui promet de te préserver des chocs. Le truc cool ? Un gel spécial qui absorbe les impacts. Ils ont particulièrement bossé sur la zone du talon, avec une pastille qui fait le taf. Premier contact, première surprise : le gel se fait vraiment sentir. Pas de souci d’espace dans la chaussure, ça passe nickel. Par contre, le plastique sous la voûte, c’est pas le kiff total. Ça bride un peu trop le pied pour certains.

Run 3D Sense V2 : La semelle qui fait parler le sol

Même tarif, autre philosophie. Ici, on cherche le feeling avec le terrain. Une approche plus fine, plus technique. Parfait pour les runners qui kiffent sentir chaque caillou sous leurs pieds. Carton plein chez les testeurs. Cette semelle, tu l’oublies direct. Le pied de fou : même sur un ultra de 60 bornes sans test préalable, zéro souci. Pas d’échauffement, pas de glisse. Elle ravive les sensations sans dénaturer ta foulée.

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Le test ultime : On a poussé les semelles dans leurs retranchements

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Trois mois de torture sur les sentiers. Boue, caillasse, terrain sec, descentes techniques… Ces semelles en ont bavé. Plus de 500 bornes au compteur pour chaque modèle. Un truc de dingue pour bien cerner leurs limites.

Run 3D Protect : Les surprises du long terme

Au fil des sorties, le gel garde sa forme. Pas mal. Par contre, le revêtement commence à montrer des signes de fatigue après 300 bornes. La stabilité reste au top, même quand ça secoue sévère en descente. Les coureurs costauds apprécieront ce maintien qui ne faiblit pas.

Run 3D Sense V2 : La révélation sur les sessions techniques

Cette semelle, c’est la belle surprise en terrain accidenté. Zero compromis entre confort et sensations. Les relances sont plus franches, les appuis plus précis. En montée, elle fait le taf sans rajouter du poids mort.

La durabilité : Le nerf de la guerre

  • Après des heures de course, les deux modèles tiennent la route différemment :
    • Run 3D Protect : Le gel reste efficace mais perd un poil en dynamisme
    • Run 3D Sense V2 : Garde ses qualités initiales plus longtemps, notamment au niveau du retour d’énergie

Où brillent-elles vraiment ?

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La Protect cartonne sur les chemins roulants et les longues distances. Idéale pour les marathons et les sorties d’endurance. La Sense V2, elle, excelle en montagne. Sur les passages techniques, c’est un régal.

Le confort thermique : Un détail qui compte

En pleine chaleur, les deux semelles assurent une bonne respirabilité. Même après 4h de course, pas de sensation de four. La Sense V2 prend l’avantage avec son profil plus fin qui favorise l’évacuation de la transpiration.

Pour qui sont vraiment ces semelles ?

La Run 3D Protect, c’est la semelle des coureurs qui veulent préserver leurs articulations sans perdre en performance. Parfaite pour les vétérans ou les runners en reprise. La Run 3D Sense V2 s’adresse aux puristes. Ceux qui cherchent à optimiser leur foulée naturelle. Les compétiteurs vont adorer sa réactivité et son feeling direct avec le sol.

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Mon expérience avec les semelles Sidas : 500km de vérité brute

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Pendant trois mois, j’ai malmené ces semelles sur tous les terrains possibles. Des sorties courtes aux sessions longues, de la boue aux pierriers, en passant par l’asphalte. Une expérience sans concession qui m’a permis de cerner leurs vraies personnalités.

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Les premières sorties : L’adaptation surprenante

Dès le début, la différence entre les deux modèles saute aux yeux. La Protect demande une période d’adaptation, comme un nouveau couple qui apprend à se connaître. Trois sorties m’ont été nécessaires pour trouver mes marques. La Sense V2, elle, c’est le coup de foudre immédiat. Direct dans le bain, sans prise de tête. Sur ma première sortie longue avec la Protect, une boucle de 35km dans le Vercors, j’ai ressenti une fatigue musculaire différente. Les mollets bossent autrement, le pied cherche ses appuis. Après 10 bornes, le corps s’adapte et trouve son rythme. La Sense V2, testée sur le même parcours la semaine suivante, m’a scotché par sa discrétion et son efficacité naturelle.

Les situations extrêmes : Là où tout se joue

Un ultra de 80km m’a permis de pousser ces semelles dans leurs retranchements. La Protect brille en fin de course, quand les jambes sont lourdes et que chaque caillou devient un obstacle. Son amorti prend tout son sens après 50km. La Sense V2 m’a bluffé sur les parties techniques. Une descente bien sale après 60km de course, et pourtant les appuis restent précis, les sensations intactes. Le feeling avec le terrain demeure excellent, même quand la fatigue s’installe. J’ai aussi testé ces semelles sous une pluie battante dans les Alpes. La Protect garde ses qualités d’amorti même détrempée. La Sense V2 conserve son grip et ne devient pas spongieuse comme certaines semelles classiques.

L’usure au quotidien : La vérité des chiffres

Après 500km, voici le bilan sans filtre :

  • Run 3D Protect : Le gel tient bon mais perd 20% de son rebond initial
  • Run 3D Sense V2 : Conserve 90% de ses qualités d’origine
  • Les deux modèles gardent leur forme générale
  • Aucune délamination constatée
  • Les zones de flexion montrent des signes d’usure normaux

La durabilité constitue un point fort, surtout à ce prix. Le rapport qualité/durée dépasse mes attentes, notamment sur la Sense V2 qui vieillit particulièrement bien.

Pourquoi je recommande les semelles Sidas : Au-delà du simple test produit

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L’expertise française qui fait la différence

Le made in France, ce n’est pas du vent chez Sidas. La R&D basée à Voiron développe des solutions depuis plus de 45 ans. Quand les grandes marques délocalisent, Sidas maintient son savoir-faire hexagonal. Cette expertise se ressent dans chaque détail technique des semelles. Face aux géants américains et allemands, Sidas propose une approche différente. Pas de marketing agressif ni de promesses délirantes. Juste des produits techniques pensés par des passionnés pour des passionnés. Cette authenticité me parle.

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Le rapport qualité-prix imbattable

29,95€, parlons-en. Sur le marché des semelles techniques, certaines marques osent des tarifs délirants, parfois plus de 70€. Sidas frappe fort avec un positionnement prix ultra-compétitif. Pour ce tarif, on obtient : Les économies réalisées permettent d’investir dans deux paires différentes. Le combo Protect + Sense V2 reste moins cher qu’une seule semelle haut de gamme de certains concurrents.

  • Une technologie éprouvée sur le terrain
  • Des matériaux qui tiennent dans le temps
  • Une fabrication responsable
  • Une garantie sérieuse

L’engagement environnemental discret mais réel

Sans en faire des caisses, Sidas bosse sur l’impact environnemental de ses produits. Les emballages sont minimalistes, les matériaux sélectionnés avec soin. La durabilité des semelles réduit naturellement leur impact écologique. Un exemple concret : après 500km d’utilisation, mes semelles restent fonctionnelles. Certaines marques conseillent un changement tous les 300km. Cette différence compte quand on pense durabilité. À l’heure où le greenwashing envahit le trail running, l’approche humble mais efficace de Sidas mérite d’être soulignée. Pas de grands discours, des actes concrets.

Le service client aux petits soins

Mon expérience avec le SAV Sidas illustre parfaitement leur philosophie. Une question technique sur la découpe des semelles ? Réponse claire en moins de 24h. Un doute sur le choix du modèle ? Les conseillers prennent le temps d’analyser notre pratique. Vous voulez en apprendre sur les semelles et chaussures minimalistes, c’est ici !

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Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.

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