Dans l’univers foisonnant du trail, il y a des coureurs, et puis il y a des figures. Alexandre Boucheix, lui, est devenu une icône reconnaissable au premier regard, non pas seulement pour ses exploits chronométrés, mais à cause d’un simple objet : une casquette verte. Ce couvre-chef, aujourd’hui indissociable de sa silhouette, n’est pas né d’un calcul marketing. Il est le fruit d’un moment trivial : un carton oublié, remué chez ses parents. À l’intérieur, une casquette. Verte. Et pas la plus tendance du lot.
Sommaire
L’origine du surnom casquette verte

Un clin d’œil à Forrest Gump
Pour ceux qui aiment les clins d’œil cinématographiques, la référence est claire : Forrest Gump. Comme l’homme qui court sans but précis, Boucheix se met à courir. Beaucoup. Partout. Souvent seul. Et cette casquette, posée là par hasard, devient une compagne de route. Ce qui était au départ un choix improvisé devient très vite une signature visuelle. En un rien de temps, il ne peut plus courir sans elle. L’objet banal devient totem.
Un surnom né d’une blague
Mais l’histoire ne s’arrête pas à cette trouvaille textile. Lorsqu’il commence à s’afficher en ligne, Alexandre multiplie les autoportraits de fin de course. Son visage revient fréquemment, et à force, ça agace. Une amie, sans filtre, lâche un jour : “On en a marre de voir ta gueule”. La phrase claque, résonne. Et au lieu de se vexer, il en joue. Il décide alors de ne plus montrer sa tête, mais uniquement sa casquette. Posée au sol, au mur, sur un rocher, elle devient son emblème. Le surnom Casquette Verte s’impose naturellement.
Une casquette devenue symbole

Bien plus qu’un accessoire
Dans l’imaginaire collectif du trail, on associe souvent les coureurs à leur équipement : la chaussure carbone, le sac à flasques, les lunettes miroir. Chez Boucheix, le fétiche est à la fois simple et hautement reconnaissable. Ce vert, franc, presque rétro, lui colle à la peau. En vérité, la casquette est devenue une extension de sa personne, un emblème qui parle avant même qu’il n’ouvre la bouche.
Un choix graphique… involontaire
Le plus savoureux dans cette histoire, c’est qu’il n’a jamais prémédité ce branding. Rien de réfléchi, pas de story-telling calibré, aucune stratégie de différenciation. C’est le public qui, peu à peu, a transformé cette casquette en repère visuel fort. Dans une époque saturée d’images, ce vert singulier fait mouche. Il devient l’équivalent d’un logo.
De la dérision à l’icône
Le plus étonnant ? Ce qui démarre comme une boutade finit par devenir un élément d’identité solide. On le reconnaît désormais d’un simple coup d’œil sur les sentiers, dans les pelotons, ou au détour d’un selfie flou à la frontale. La casquette n’est plus un gimmick : elle s’impose comme un symbole.
Le trail comme théâtre d’une renaissance

Une vie qui bascule par la course
Il faut gratter sous la surface pour comprendre la trajectoire d’Alexandre Boucheix. À ses débuts, il n’a rien du stéréotype du sportif discipliné. En école de commerce, il dirige le BDE avec fougue et énergie festive. Le sport n’est pas sa priorité. Et puis, il court. Par défi, pour se défouler, sans plan, sans objectif. Peu à peu, la course devient son langage intérieur.
Des kilomètres pour s’inventer
Ce qui frappe chez lui, c’est la liberté de ton. Il ne prétend pas tout maîtriser, ni vouloir dominer les classements. Il court comme il respire, dans un élan vital, presque existentiel. À chaque sortie, il se redéfinit. Le trail lui offre un territoire où il s’autorise à devenir lui-même, sans codes ni validation extérieure.

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⚡ Voir les nouveautés i-RunUne rupture avec le modèle classique
Dans un monde où la performance est souvent sacralisée, Boucheix bouscule les conventions. Il refuse les entraînements calibrés, fuit les tableaux Excel, esquive les coachs. Il suit son instinct. Ce faisant, il incarne une nouvelle manière d’envisager le trail, plus instinctive, plus organique, moins formatée.
Une image reconnaissable entre toutes
Le pouvoir d’un gimmick visuel
Les grands communicants le savent : pour marquer les esprits, il faut une signature. Alexandre Boucheix, sans le vouloir, a créé une empreinte visuelle unique. Sa casquette verte, omniprésente, agit comme une bannière personnelle. Il pourrait passer incognito dans la rue, mais jamais sur un sentier.
Un totem de ralliement
Avec le temps, sa casquette devient plus qu’un signe distinctif : elle fédère une communauté. Des coureurs amateurs se reconnaissent dans cette silhouette un peu frondeuse, un peu rebelle, mais sincèrement passionnée. Le vert devient une couleur de ralliement. Une tribu invisible se forme.
Une esthétique décalée
Ce qui distingue Casquette Verte de la masse, c’est aussi cette touche d’ironie constante. Là où d’autres cultivent l’image du héros intrépide, il joue la carte de l’autodérision. La casquette n’est pas accessoire de performance, mais symbole d’humilité et de second degré.
Le style Casquette Verte, entre performance et autodérision
Un coureur sans dogme
Dans ses récits, il alterne entre chroniques intimes et provocations douces. Il court parfois sans frontale, ou se perd volontairement, comme pour repousser l’absurde. Et pourtant, ses performances parlent d’elles-mêmes : plusieurs top 10 sur des courses de renom, un niveau solide, un mental inoxydable.
Un rapport ludique à l’effort
Ce qui le différencie de beaucoup, c’est sa façon de transformer l’effort en jeu. Chez lui, pas de grimace sur les selfies d’arrivée. Plutôt des poses incongrues, des sourires en coin, des récits farfelus. Il ne s’interdit jamais le plaisir. C’est peut-être là que réside sa force.
Le trail comme terrain d’expression
Plus qu’un sport, le trail devient chez lui une scène. Il y joue un personnage qui, sans jamais tricher, raconte autre chose : l’imperfection, l’errance, la joie brute. Il fait du trail un art narratif, où chaque sortie est une anecdote, une fable, une confession.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.