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Plus de 4000 abandons au Marathon de Paris 2025 : que s’est-il passé ?

Le marathon de Paris 2025 a enregistré 55 499 finishers sur environ 57 000 participants, soit un taux d’abandon de 2,6 %. Ce résultat est notable, surtout lorsque l’on considère que 51 % des coureurs disputaient leur premier marathon. Une bonne préparation et des conditions météo clémentes ont likely contribué à cette performance.

Que s’est-il passé pour que tant de coureurs jettent l’éponge ? Entre ravitaillements chaotiques, parcours revisité et attentes démesurées, je vous emmène dans les coulisses de cet événement hors norme. Attachez vos lacets, on plonge au cœur de l’action.



Un taux d’abandon record : plus de 4000 coureurs DNF

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Le bitume parisien a vu défiler des rêves, mais aussi des désillusions. Avec plus de 4000 coureurs ayant abandonné, le Marathon de Paris 2025 marque un tournant. Si les chiffres exacts restent flous, on estime un taux d’abandon oscillant entre 7 et 8 % sur les 55 000 inscrits. Comparé aux 3 % de l’édition 2024, c’est une véritable onde de choc. Les élites, habituées aux cadences infernales, ont tenu bon, mais les amateurs, eux, ont trébuché en masse. Ce n’est pas qu’une question de jambes : c’est un révélateur des défis modernes de la course de fond.

Les statistiques du DNF marathon

Analysons les données. En 2024, le Marathon Pour Tous affichait 13,5 % d’abandons, un chiffre gonflé par un dénivelé inattendu et une chaleur écrasante. Cette année, malgré une météo clémente à 13°C, le pourcentage grimpe chez les coureurs du dimanche. Les barrières horaires, pourtant allongées à 7 heures, n’ont pas suffi à endiguer la vague de DNF. Les ravitaillements, point noir de l’édition, ont joué un rôle clé, mais ne racontent pas toute l’histoire.

Un phénomène nouveau dans le marathon ?

Les abandons massifs ne sont pas une exclusivité parisienne. Les marathons urbains, de New York à Londres, flirtent souvent avec des taux d’abandon élevés, mais 4000 coureurs, c’est du jamais-vu à Paris. Ce pic intrigue : est-ce une anomalie ou le signe d’une évolution dans la manière dont on aborde la course ? Les réseaux sociaux, où chaque foulée est scrutée, amplifient la pression. À trop vouloir briller, certains oublient l’essentiel : courir, c’est avant tout un dialogue avec soi-même.

Les derniers chiffres sur les abandons au Marathon de Paris 2025 ( Mise à jour )

Le marathon de Paris 2025 s’est conclu dimanche avec un temps de 9h45min49s enregistré pour le dernier participant ayant franchi la ligne d’arrivée. Ce coureur faisait partie d’un groupe restreint autorisé exceptionnellement à terminer le parcours après la barrière horaire officielle de 6 heures.

Selon les données communiquées par les organisateurs, 51 943 athlètes ont complété l’épreuve dans le temps réglementaire, sur un total de 56 000 inscrits. Les statistiques révèlent ainsi que 4 057 participants n’ont pas réussi à respecter cette limite ou ont abandonné en cours de route.

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Les statistiques du marathon de Paris révèlent une évolution marquée du taux d’abandon entre les éditions 2024 et 2025.

En 2024, sur les 55 922 coureurs inscrits, 54 175 avaient franchi la ligne d’arrivée, établissant un taux d’abandon particulièrement bas d’environ 3%.

L’édition 2025 présente un bilan différent : parmi les 56 000 participants, seuls 51 943 ont complété le parcours dans les délais impartis. Le taux d’abandon ou de dépassement de la barrière horaire atteint ainsi 7,24%.

Cette augmentation de plus de 4 points en une seule année soulève des interrogations sur les facteurs ayant pu influencer cette tendance. Les conditions météorologiques, d’éventuelles modifications du parcours ou encore le niveau de préparation des participants pourraient expliquer cette évolution notable.

Les vainqueurs de 2025

Chez les hommes, Benard Biwott (Kenya) a remporté la course en 2h05’25, suivi d’Ibrahim Hassan (Djibouti) et Sila Kiptoo (Kenya).

Chez les femmes, Bedatu Hirpa (Éthiopie) s’est imposée en 2h20’45, devant Dera Dida (Éthiopie) et Angela Tanui (Kenya).

Qui sont les coureurs concernés ?

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Le Marathon de Paris attire une mosaïque de profils, des novices aux vétérans, des parisiens aux globe-trotteurs. En 2024, l’âge moyen des participants frôlait les 39 ans, avec une belle mixité internationale. Mais en 2025, ce sont surtout les amateurs qui ont plié sous la pression. Les élites, entraînées pour dompter les 42,195 km, ont survolé l’épreuve. Les coureurs du quotidien, eux, ont souvent surestimé leurs forces, séduits par l’aura d’un événement grandiose.

Les amateurs

Pour beaucoup, courir à Paris, c’est cocher une case sur une liste de rêves. Mais un marathon ne s’improvise pas. Les coureurs occasionnels, parfois inscrits sur un coup de tête, découvrent la réalité du bitume après 30 km. Les blessures, les crampes ou simplement l’épuisement mental les rattrapent. J’ai vu des regards se perdre au détour du Bois de Boulogne, là où l’espoir cède place au doute. Ce n’est pas un échec, mais une leçon d’humilité.

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Les élites

Pendant que les amateurs luttent, les pros dansent sur le parcours. Des noms comme Mulugeta Uma ou Tirunesh Dibaba, présents au départ, rappellent que le marathon est aussi un sport de précision. Leur secret ? Une préparation millimétrée, où chaque détail compte. Contrairement aux coureurs lambda, ils savent que la course commence bien avant le coup de pistolet. Leur résilience face aux imprévus, comme les nouveaux ravitaillements, force l’admiration.

Découvrir les barrières horaires du Marathon de Paris ici.

Pourquoi autant d’abandons en 2025 ?

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Le mystère des 4000 DNF ne tient pas à un seul fil. C’est une toile complexe, tissée de choix organisationnels, de conditions extérieures et d’erreurs humaines. Si le Marathon de Paris reste une ode à l’endurance, cette édition a révélé des failles. Entre les ravitaillements controversés, un parcours subtilement modifié et une préparation parfois bancale, les coureurs ont affronté un cocktail explosif. Décortiquons les raisons, une par une, pour mieux comprendre.

Les nouvelles règles de ravitaillement

Adieu les bouteilles d’eau, bonjour les gobelets. En 2025, les organisateurs ont décidé de supprimer les bouteilles plastiques, invoquant des raisons écologiques. Résultat ? Des ravitaillements chaotiques. Les coureurs, habitués à saisir une bouteille en un éclair, ont perdu de précieuses secondes à remplir des gobelets. Certains estiment une perte de 4 à 8 minutes sur l’ensemble de la course. Pour un marathonien, c’est une éternité. Les bénévoles, débordés, n’ont pas pu suivre le rythme. Ce choix, louable sur le papier, a transformé les points d’eau en goulots d’étranglement.

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Conditions météo et parcours

Le ciel de Paris, ce 13 avril, était d’une douceur trompeuse. Avec 13°C et un voile nuageux, les conditions semblaient idéales. Pourtant, l’humidité, discrète mais tenace, a alourdi les jambes de certains. Le parcours, lui, a réservé une surprise : un détour par la rue de Picpus, près de la place de la Nation. Ce n’était pas une montée de l’Everest, mais ce changement a perturbé les habitués, habitués à un tracé plus prévisible. Le dénivelé, modéré, n’explique pas tout. C’est l’accumulation des petits détails qui a pesé.

Manque de préparation ou pression psychologique ?

Le marathon, c’est 80 % de mental et 20 % de physique, dit-on. En 2025, beaucoup ont craqué sous le poids des attentes. Les réseaux sociaux, où chaque coureur devient son propre influenceur, ont exacerbé la pression psychologique. Partager ses entraînements, c’est bien ; courir pour les likes, c’est autre chose. J’ai croisé des participants qui, après 10 semaines de jogging, pensaient dompter Paris. Sans foncier solide, le mur des 30 km devient un miroir impitoyable. Le DNF n’est pas une honte, mais un rappel : la course récompense la patience. Et pour découvrir le prix du Marathon de PAris 2026, c’est ici !

Les coureurs et organisateurs sous le feu des critiques

YouTube video

Quand les foulées s’arrêtent, les langues se délient. Cette édition 2025 a allumé une mèche sur les forums et les réseaux. Les coureurs, frustrés, pointent du doigt les organisateurs, tandis que ces derniers défendent leurs choix avec une pointe de panache. Entre mécontentement et justifications, le débat fait rage. Mais au fond, qui a raison ? Plongeons dans ce duel d’arguments, où chaque camp a sa part de vérité.

Les gobelets, un fiasco annoncé

Les coureurs n’ont pas mâché leurs mots : les gobelets, c’est l’erreur de l’année. Sur X, les témoignages pleuvent : « Impossible de boire sans ralentir ! » ou « J’ai renversé plus d’eau que je n’en ai bu. » Les ravitaillements, censés être des oasis, sont devenus des zones de stress. Les bénévoles, pourtant dévoués, ont été submergés par la foule. Ce choix écolo, mal anticipé, a brisé le rythme de milliers de participants. À vouloir sauver la planète, on a parfois oublié les coureurs.

La défense des organisateurs

Face à la tempête, les organisateurs gardent la tête haute. Leur argument ? L’écologie, mais aussi l’équité. Supprimer les bouteilles réduit les déchets et nivelle les chances : plus besoin de jouer des coudes pour attraper une bouteille. Ils ont aussi étendu la barrière horaire à 7 heures, un geste pour éviter les abandons massifs. Mais ces explications peinent à convaincre. Un coureur épuisé au 35e kilomètre ne veut pas entendre parler de CO2 ; il veut de l’eau, vite et bien.

Comment éviter autant d’abandons à l’avenir ?

Les 4000 DNF ne sont pas une fatalité. Ils sont un signal, une invitation à repenser notre approche du marathon, côté coureurs comme organisateurs. Si Paris veut rester une référence, il faudra tirer des leçons. Voici quelques pistes, forgées par des années à fouler les sentiers et les pavés, pour que la prochaine édition soit synonyme de succès, pas de désillusion.

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Une préparation rigoureuse pour les coureurs

Un marathon, c’est un voyage, pas une balade. Les coureurs doivent investir du temps : 16 à 20 semaines d’entraînement, avec des sorties longues, des séances de fractionné et une attention à la nutrition. J’insiste sur le sommeil, trop souvent négligé. Un corps reposé encaisse mieux les chocs du bitume. Et le mental ? Travaillez-le comme un muscle. Visualisez votre course, anticipez les moments durs. Paris ne pardonne pas les imprévus.

Repenser les ravitaillements

Les organisateurs doivent faire leur mea culpa. Les gobelets, pourquoi pas, mais pas sans une logistique en béton. Plus de bénévoles, des tables mieux espacées, des tests grandeur nature avant le jour J. Et si on innovait ? Des stations de remplissage rapides, des gourdes réutilisables offertes aux inscrits… Les solutions existent. L’écologie ne doit pas être un frein, mais un moteur pour rendre les ravitaillements fluides.

Le Marathon de Paris reste-t-il attractif ?

Malgré les couacs, Paris reste une étoile dans la galaxie des marathons. Courir sous la Tour Eiffel, longer les quais de Seine, c’est une expérience qui transcende les chronos. Mais pour briller, il faudra redonner confiance. Les coureurs veulent du rêve, pas des galères. Alors, Paris, prêt à relever le défi ? Moi, je parie que oui.

Un parcours iconique

Le tracé 2025, malgré son détour par Picpus, reste une carte postale vivante. Les Champs-Élysées au départ, le Bois de Vincennes à mi-parcours, la silhouette de Notre-Dame au loin : chaque kilomètre raconte une histoire. Ce décor, c’est la force de Paris. Même les abandons n’effacent pas la magie de courir dans une ville qui respire l’élégance. Les 55 000 inscrits en sont la preuve.

Reconquérir les coureurs

Pour 2026, il faudra choyer les participants. Une communication claire sur les ravitaillements, des entraînements collectifs pré-événement, une écoute des retours : voilà comment ramener la confiance. Paris ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Londres, Berlin, New York guettent. Mais avec un peu d’audace, la capitale française peut redevenir le marathon dont tout le monde parle, en bien.

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6 réflexions sur “Plus de 4000 abandons au Marathon de Paris 2025 : que s’est-il passé ?”

  1. Une des raisons qui peut paraître anecdotique est pour moi le retrait du dossard : 3h perdu à se rendre au palais des congrès, à déambuler juste pour retirer son dossard ! Ca m’a vraiment fatigué la veille de course.
    Et là ce parcours du combattant est purement économique puisqu’au semi on peut demander l’envoi par courrier, option bizarrement non possible pour le marathon (et je pense que c’est pour faire venir un maximum de visiteurs !).

    1. Quelque soit le marathon, il faut récupérer le dossard plus tôt ou abandonner l’idée d’un chrono. La veille c’est petit décrassage et jambes à l’horizontal, surtout pas aller dans la foule.

  2. Écologie, vaste blague, on fait venir 55 000 coureurs de toute la France, l’Europe et la planète et ensuite on prétend qu’il faut faire des économies de fond de bouteilles d’eau. On se fout du monde. Écologie, religion à la mode qui permet de faire n’importe quoi. Celui qui brandit cet étendard s’autoproclame inattaquable quelque turpitude qu’il commette.

  3. Pascal Marsault

    Le gros point noir se sont les ravitaillements, mais pas que pour l eau
    Pour ceux qui en avaient le plus besoins , plus de salés , que du cake . Et je cherche encore le coca . Et on en parle du tee shirt Finisher Homme qui était en rupture pour les derniers et que certains bénévoles ne devaient pas échanger contre une taille femme ? Pour le reste c était Top , mais attention le Marathon de Paris perd devaient sa grandeur . Bonne journée et à très vite 🏃🏻‍♀️🏃🏻 un Passionné

  4. Bonjour,
    Je pense que le premier facteur expliquant l’augmentation du nombre d’abandons est l’augmentation du nombre de participants.
    D’après les chiffres que j’ai pu trouver,
    En 2024 : 54175 finishers pour 55922 partants, soit 1747 abandons (3,12%)
    En 2025 : 55499 finishers pour 57409 partants, soit 1910 abandons (3,33%)
    L’évolution n’est pas exceptionnelle et on est loin d’une onde de choc ou des chiffres évoqués dans cet article.
    Le marathon reste une épreuve difficile, je ne trouve pas si incroyable de voir ces chiffres sur une épreuve grand public.
    Je ne pense pas qu’on puisse dire que les professionnels ont survolé l’épreuve (ce qui est, en fait, logique), on peut penser à Hassan Chahdi par exemple qui a malheureusement abandonné.
    Je ne pense pas non plus que l’on puisse pointer du doigt la mauvaise préparation des amateurs. Pour certains ça a joué, c’est sûr. Mais plus que d’habitude ? Pas évident. En tout cas, on ne peut ni le prouver, ni l’infirmer.
    Il y a de nombreux facteurs qui peuvent expliquer un abandon. La préparation, la météo, les ravitaillements (qui ont effectivement changé cette année, pas en faveur des coureurs, mais en faveur de la planète), les horaires (premier départ du SAS >4h30 vers 11h30, certains ont couru toute l’après-midi), etc.
    Bref, pas de quoi en faire une histoire à mon avis.
    Bravo à tous les finishers et à ceux qui ont tenté leur chance. L’abandon n’est pas une épreuve facile, accrochez-vous, vous reviendrez plus forts !

  5. Hi , perso suis adepte de la course sur route et trail. C’est une sacré excuse de dire que les ravitaillements ont été mal gérés , sur un trail on part avec son équipement c’est pas le poids que cela représente qui va vous ralentir. De mon point de vue les bouteilles en plastique ne sont même pas un débat mais une aberration. Et, oui, il faut rappeler à tous les amateurs que courir un marathon cela se prépare au minimum 4 mois à l’avance avec comme mot d’ordre « hygiène de vie ».. mais certains se laissent influencer et se mettent dans la tête que c’est à la portée du premier venu . Erreur fatale. c’est dommage pour les 4000 qui ont abandonné.. mais il faut les encourager à ne pas baisser les bras .. la prochaine fois sera la bonne , passer la ligne d’arrivée c’est tellement intense.
    Et le sport c’est bon pour tout. 💪🏻

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