Le Marathon de Paris 2025 approche à grands pas et, comme souvent en cette saison, la météo joue les trouble-fêtes. Pour les milliers de coureurs qui s’apprêtent à arpenter les rues de la capitale le dimanche 13 avril, une information capitale vient tomber : il devrait pleuvoir. Décortiquons ensemble les prévisions météorologiques, leurs implications pour la course et comment s’y préparer au mieux.
Sommaire
Prévisions météo actuelles

La pluie s’invite à la fête parisienne. Les modèles météorologiques s’accordent sur un scénario humide pour ce dimanche 13 avril 2025. À quatre jours de l’événement, les prévisions ne laissent guère de place au doute : une probabilité de précipitations frôlant les 100% plane au-dessus du parcours mythique de la capitale.
Ne rêvons pas de soleil radieux, mais plutôt d’une pluie fine typiquement parisienne, avec un cumul d’environ 0,8 mm sur l’ensemble de la journée. Rien d’apocalyptique, certes, mais suffisamment pour transformer l’expérience des coureurs et créer des conditions particulières.
L’atmosphère s’annonce chargée d’humidité, avec un ciel résolument gris qui accompagnera les participants du départ jusqu’à la ligne d’arrivée. Cette couverture nuageuse persistante constituera la toile de fond de cette édition 2025, ajoutant une dimension supplémentaire au défi que représente déjà ce marathon.
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Températures et conditions idéales pour courir

Bonne nouvelle dans ce tableau humide : les températures devraient rester parfaitement adaptées à l’effort d’endurance. Le thermomètre affichera environ 11°C au moment du coup d’envoi, une valeur idéale pour débuter un marathon sans souffrir ni du froid ni de la chaleur.
Au fil de la matinée, le mercure grimpera progressivement pour atteindre jusqu’à 17°C, offrant des conditions thermiques que beaucoup d’experts considèrent comme optimales pour la performance. La fraîcheur relative compensera partiellement l’inconfort de l’humidité.
Cette combinaison pluie-température modérée pourrait même s’avérer bénéfique pour certains coureurs. L’absence de chaleur écrasante préserve l’organisme d’une déshydratation excessive, permettant de maintenir un rythme soutenu plus longtemps. Les marathoniens expérimentés savent qu’une légère fraîcheur favorise souvent les chronos rapides.
L’humidité persistante constitue néanmoins un facteur à surveiller. Elle peut compliquer la régulation thermique du corps, même par températures clémentes. Les échanges thermiques par évaporation de la sueur deviennent moins efficaces dans un air déjà saturé d’humidité.
Pour les coureurs, cela signifie une sensation potentielle d’étouffement qui peut survenir même à effort modéré. Le corps peine à évacuer sa chaleur interne, créant un inconfort progressif qui peut affecter le moral et la cadence.
Fiabilité des prévisions
Gardons à l’esprit que ces prévisions, établies quatre jours avant l’événement, conservent une marge d’incertitude non négligeable. Les systèmes dépressionnaires peuvent accélérer, ralentir ou modifier légèrement leur trajectoire d’ici dimanche.
Les spécialistes de la météorologie le confirment : les ajustements restent possibles jusqu’à la veille de la course. La chronologie précise des précipitations pourrait évoluer, offrant peut-être des fenêtres de répit aux coureurs, voire—soyons fous—une matinée finalement épargnée si la perturbation décide d’accélérer son passage sur la région parisienne.
Les différents modèles consultés (Météo-France, AccuWeather, Windy) présentent une tendance commune à la pluie, ce qui renforce la probabilité du scénario humide. Toutefois, leur précision concernant l’intensité exacte et le timing des précipitations diverge encore légèrement.
Cette incertitude laisse place à divers scénarios : une averse matinale suivie d’une accalmie, des précipitations intermittentes tout au long du parcours, ou encore une intensification progressive au fil des heures. La prudence invite donc à se préparer au pire tout en espérant le meilleur.
Les marathoniens avisés suivront l’évolution des prévisions quotidiennement, particulièrement lors des dernières 48 heures précédant le départ, période où la fiabilité des modèles augmente considérablement.

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Le Marathon de Paris a déjà connu son lot d’éditions pluvieuses. Les archives de l’événement révèlent notamment que les éditions 2012 et 2016 se sont déroulées sous des cieux similaires à ceux qui s’annoncent pour 2025.
Ces précédents historiques apportent un éclairage intéressant : malgré la pluie, ces éditions n’ont pas été marquées par une baisse significative des performances. Au contraire, certains coureurs ont profité des températures modérées induites par la couverture nuageuse pour établir d’excellents chronos personnels.
Paradoxalement, les éditions pluvieuses ont souvent été plus clémentes pour les organismes que certaines éditions caniculaires qui ont marqué l’histoire récente du marathon parisien. La fraîcheur permet de retarder l’apparition de la fatigue liée à la déshydratation et à l’hyperthermie.
Les témoignages recueillis après ces éditions humides parlent de coureurs « trempés mais heureux« , ayant surmonté un défi supplémentaire qui ajoute à la saveur de l’accomplissement. L’adversité météorologique entre alors dans le récit personnel que chaque marathonien construit autour de son expérience.
Les années précédentes ont démontré la remarquable capacité d’adaptation de la communauté des coureurs. Face aux prévisions pluvieuses, les participants avaient ajusté leur équipement, leur stratégie d’allure et même leur alimentation pour s’accommoder des conditions humides.
Ces adaptations incluaient notamment des choix judicieux de textiles techniques évacuant l’humidité, des protections imperméables légères pour les premiers kilomètres, et une attention redoublée aux risques d’ampoules causées par les chaussures et chaussettes détrempées.
Conseils pratiques pour les participants
Face à ces prévisions, l’équipement mérite une attention particulière. Privilégiez des vêtements techniques à séchage rapide plutôt que du coton qui s’imprègne d’eau et devient rapidement inconfortable. Une casquette à visière s’avère précieuse pour protéger les yeux des gouttes et maintenir une bonne visibilité.
Pour le départ, un poncho léger jetable ou une veste ultralégère imperméable peut offrir une protection initiale, quitte à s’en débarrasser après quelques kilomètres lorsque le corps aura atteint sa température de croisière. Attention cependant à ne pas trop vous couvrir : l’effort générera rapidement de la chaleur interne.
Côté chaussures, celles dotées d’une bonne adhérence sur sol mouillé prendront tout leur sens. Si vous hésitez entre plusieurs paires, optez pour celles offrant le meilleur grip. Appliquez généreusement de la vaseline ou un produit anti-frottement aux endroits sensibles pour limiter les risques d’irritations cutanées aggravées par l’humidité.
La pluie modifie sensiblement la dynamique de course et appelle une révision stratégique. Le sol humide peut s’avérer glissant sur certaines portions, notamment autour des ravitaillements où les papiers et gobelets jetés au sol créent des zones particulièrement traîtres.
Adaptez votre allure en conséquence, surtout dans les virages et sur les passages pavés qui jalonnent le parcours parisien. Une prudence accrue lors des changements de direction permet d’éviter des chutes qui compromettraient instantanément votre course.
La gestion de l’énergie mérite également d’être reconsidérée. L’inconfort lié à l’humidité peut générer une fatigue mentale supplémentaire. Fractionnez davantage votre objectif en petites étapes franchissables pour maintenir la motivation intacte malgré les éléments contraires.
Paradoxalement, par temps de pluie, la sensation de soif diminue alors que les besoins en hydratation demeurent similaires. Respectez scrupuleusement votre plan d’hydratation préétabli, sans vous fier uniquement à vos sensations qui pourraient vous tromper.
L’humidité ambiante peut également affecter l’absorption des gels énergétiques et autres compléments nutritionnels. Prévoyez éventuellement des apports plus fréquents mais en quantités légèrement réduites pour faciliter leur assimilation par l’organisme.
Protégez vos ravitaillements personnels de l’humidité grâce à des pochettes imperméables. Rien de plus frustrant qu’un gel énergétique détrempé impossible à ouvrir ou des barres ramollies par l’eau au moment crucial où vous en avez besoin.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.