Courir un marathon représente un défi considérable pour l’organisme. Pendant ces 42,195 kilomètres, l’hydratation joue un rôle fondamental dans la performance et la prévention du redouté « mur du marathon ». Une stratégie de ravitaillement en boissons bien pensée peut faire toute la différence entre terminer sa course en pleine forme ou s’effondrer avant la ligne d’arrivée. Le choix des boissons, leur quantité et le moment de leur consommation doivent être adaptés à votre rythme de course, aux conditions météorologiques et à vos besoins physiologiques personnels.
S’hydrater correctement ne se limite pas à étancher sa soif, mais constitue un élément essentiel de l’apport énergétique global et du maintien de l’équilibre électrolytique pendant l’effort prolongé. Cette synthèse présente les différentes options de boissons disponibles pour les marathoniens, depuis l’eau pure jusqu’aux boissons isotoniques spécialisées, en précisant leurs avantages respectifs et les recommandations pratiques pour optimiser leur utilisation pendant la course.
Sommaire
- 1 Le mur du marathon : comprendre ce phénomène redouté
- 2 Maximiser ses réserves glucidiques
- 3 S’alimenter le matin du marathon
- 4 Boire pendant le marathon
- 5 S’alimenter pendant le marathon
- 6 Se ravitailler sur marathon en moins de 3 heures
- 7 Se ravitailler sur marathon entre 3 heures et 4 heures
- 8 Se ravitailler sur marathon en plus de 4 heures
- 9 Le ravitaillement marathon express… ou pas
Type de boisson | Avantages | Quantité recommandée | Moment de consommation | Remarques |
---|---|---|---|---|
Eau | Meilleure alliée du marathonien, hydratation optimale sans surcharge digestive | 2-3 gorgées (coureurs -3h) 4-5 gorgées (coureurs 3-4h) 5-6 gorgées (coureurs +4h) | À chaque ravitaillement (tous les 5km) | À prendre même sans sensation de soif, dès le 5ème kilomètre |
Boissons isotoniques | Apport en électrolytes et glucides, prévention des crampes | Petites quantités (100-150ml) | À partir du 15-20ème km | À tester impérativement à l’entraînement avant la course |
Boissons énergétiques | Apport glucidique rapide, soutien énergétique | Quelques gorgées (50-100ml) | Seconde partie de course | Le transport personnel est contraignant (750g pour 75cl) |
Eau avec sel | Maintien de l’équilibre électrolytique, prévention hyponatrémie | Petites quantités régulières | Par temps chaud, à partir de la mi-course | Solution de secours si pas de boisson isotonique disponible |
Eau dans flasque personnelle | Hydratation entre les ravitaillements | Flasque de 25cl à remplir aux ravitaillements | Recommandé pour les coureurs +4h | Permet de boire régulièrement entre deux points de ravitaillement |
Thé/tisane légers | Hydratation matinale avant course | 1-2 tasses | 3h avant le départ | Éviter les boissons trop sucrées ou avec caféine excessive |
Le mur du marathon : comprendre ce phénomène redouté

Ah, le fameux « mur du marathon » ! Cette expression qui fait frémir même les coureurs les plus aguerris. Mais qu’est-ce exactement ? Les scientifiques débattent encore sur ses origines précises. Certains experts pointent du doigt une fatigue centrale – notre système nerveux s’épuise à maintenir l’homéostasie, cet équilibre précieux de notre organisme. D’autres soutiennent qu’il s’agit davantage d’une fatigue périphérique, où nos muscles subissent les dommages des réactions physiologiques et chimiques intenses. La vérité réside probablement dans un mélange des deux théories. Ce qui est certain, c’est que ce « mur » surgit lorsque notre corps manque cruellement de carburant. Pour fonctionner correctement, nos muscles ont besoin d’ATP (adénosine triphosphate).
Cette molécule énergétique provient de la dégradation des graisses et des glucides. Le hic ? Plus notre allure est rapide – comme souvent en début de marathon, porté par l’adrénaline – plus notre organisme puise dans les réserves de glucides. Une fois ce précieux stock de glycogène épuisé, le corps bascule vers l’utilisation des graisses, un processus moins efficace qui entraîne inévitablement une baisse de régime.
Les signes avant-coureurs du mur marathon
Reconnaître les premiers symptômes du mur peut parfois vous sauver d’un abandon. Des jambes soudainement lourdes, une sensation de vide énergétique, des pensées négatives envahissantes… Votre corps vous envoie des signaux qu’il faut savoir interpréter. Certains coureurs décrivent même une sensation étrange de déconnexion, comme si le cerveau et les jambes ne communiquaient plus correctement. L’expérience du mur varie d’un coureur à l’autre. Pour certains, c’est progressif – une lente descente aux enfers. Pour d’autres, c’est brutal – comme si quelqu’un avait brutalement débranché la prise d’alimentation. Dans tous les cas, la préparation nutritionnelle reste votre meilleure arme contre ce phénomène.
Maximiser ses réserves glucidiques

Parlons chiffres un instant : nos stocks de glucides restent limités, avec un maximum de 2000 à 2200 kilocalories stockées sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. Cette quantité, bien que conséquente, ne suffira pas à alimenter l’intégralité d’un effort marathon pour la plupart des coureurs. D’où l’importance capitale d’une préparation nutritionnelle rigoureuse. La recharge glucidique dans les jours précédant la course n’est pas un mythe mais une science bien établie. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas de s’empiffrer de pâtes à chaque repas pendant une semaine ! Une approche plus nuancée consiste à augmenter progressivement la proportion de glucides dans votre alimentation les trois jours avant l’épreuve, en privilégiant des sources de qualité. Les féculents complets, les fruits, le miel ou encore certaines légumineuses constitueront d’excellentes options. La qualité digestive des aliments prend également toute son importance à l’approche de la compétition. Évitez les aliments trop riches en fibres ou en graisses qui pourraient provoquer des troubles digestifs le jour J. Misez plutôt sur des glucides facilement assimilables qui rempliront efficacement vos réserves sans surcharger votre système digestif.
La charge glucidique intelligente avant marathon
Contrairement aux mythes persistants, la charge glucidique moderne ne consiste pas à s’affamer puis se gaver. L’approche scientifique actuelle recommande de maintenir un apport calorique normal tout en augmentant la proportion de glucides dans les repas. Visez environ 8 à 10g de glucides par kilo de poids corporel dans les 48-72 heures précédant la course. Les coureurs avertis savent aussi que tous les glucides ne se valent pas. Privilégiez les sources à index glycémique modéré comme le riz, les patates douces ou les pâtes al dente plutôt que les sucres rapides qui provoqueraient des pics glycémiques contre-productifs avant même le départ.
S’alimenter le matin du marathon
L’aube du jour J est souvent empreinte de stress et d’excitation. Dans cette atmosphère électrique, ne négligez pas le petit-déjeuner, mais respectez la règle d’or : ne pas trop manger. L’idéal ? Consommer votre repas environ 3 heures avant le coup de pistolet du départ, permettant ainsi une digestion optimale avant l’effort. Les options nutritionnelles pour ce repas matinal sont nombreuses, mais toutes suivent le même principe : des glucides faciles à digérer et un apport protéique léger. Des pancakes au miel, un gâteau spécial « sport », une compote accompagnée d’un peu de fromage blanc, ou encore une petite assiette de riz avec du jambon maigre ou du thon… Choisissez des aliments que vous avez déjà testés à l’entraînement pour éviter toute mauvaise surprise. L’hydratation matinale revêt une importance capitale. Thé léger, tisane, eau plate… Buvez par petites gorgées régulières jusqu’au départ. Conservez une bouteille d’eau avec vous pendant l’échauffement pour continuer à vous hydrater sans excès. Un truc de pro ? Ajoutez une pincée de sel à votre eau pour favoriser la rétention hydrique.
Les erreurs à éviter au petit-déjeuner marathon
La nervosité pré-course pousse parfois à des choix alimentaires hasardeux. Évitez absolument les aliments nouveaux ou exotiques le matin du marathon – ce n’est pas le moment d’expérimenter cette nouvelle barre énergétique aux saveurs étranges ! Autre piège classique : la suralimentation par peur de manquer. Votre système digestif est déjà sous tension avec le stress précompétitif. Le surcharger risquerait de transformer votre course en cauchemar digestif. Un repas léger mais énergétique sera toujours préférable à un festin pantagruélique.
Boire pendant le marathon
L’eau constitue sans conteste votre meilleure alliée pendant ces 42,195 kilomètres d’effort. Que la température extérieure soit fraîche ou caniculaire, l’hydratation reste primordiale. La déshydratation s’installe insidieusement et, une fois ses symptômes perceptibles (soif intense, maux de tête, baisse de performance), il est généralement trop tard pour rectifier efficacement le tir. Les ravitaillements marathon sont typiquement espacés de 5 kilomètres. Cette organisation permet de planifier stratégiquement vos apports hydriques. Même si vous visez un chrono sous les 3 heures, ne commettez pas l’erreur de snober les premiers points d’eau. Prenez 2 à 3 gorgées dès le ravitaillement du 5ème kilomètre, puis maintenez cette routine à chaque point d’eau.
Pour les coureurs plus « touristes », prévoyant de boucler le parcours en plus de 4 heures, augmentez la dose à 5-6 gorgées par ravitaillement, car l’intervalle temporel entre deux points d’eau sera significativement plus long. Les boissons isotoniques ou énergétiques présentent des avantages nutritionnels indéniables, apportant électrolytes et glucides. Néanmoins, leur transport pose un défi logistique non négligeable. Transporter une gourde de 750 ml signifie porter 750 grammes supplémentaires – un poids non négligeable sur la distance marathon. Seuls les coureurs élites bénéficient généralement du luxe d’avoir leurs boissons personnelles disposées sur les tables de ravitaillement.
Techniques d’hydratation efficaces en course
Boire en courant sans s’étouffer relève presque de l’art martial. La technique du « pince-gobelet » consiste à pincer légèrement le gobelet pour former une sorte de bec verseur improvisé. Cette astuce permet de réduire les pertes et d’optimiser l’absorption tout en maintenant l’allure. Par temps chaud, l’eau peut servir à rafraîchir votre corps autant qu’à l’hydrater. N’hésitez pas à verser un peu d’eau sur votre nuque ou vos poignets – zones où les vaisseaux sanguins sont proches de la surface cutanée. Cette pratique contribue efficacement à la régulation thermique, particulièrement cruciale au-delà du 30ème kilomètre.
S’alimenter pendant le marathon

L’alimentation en course diffère radicalement selon votre objectif chronométrique. Un axiome demeure toutefois valable pour tous : votre stratégie nutritionnelle doit être minutieusement testée et validée pendant les entraînements. Le jour de la compétition n’est jamais le moment d’innover. Pour la première moitié du parcours, privilégiez les aliments à index glycémique modéré. Compotes, purées de fruits ou barres énergétiques facilement mastiquables constituent d’excellentes options. Ces choix permettent un apport glucidique progressif et stable, évitant les pics glycémiques préjudiciables. Les aliments à index glycémique élevé, bien que tentants par leur effet énergisant immédiat, provoquent souvent une chute rapide du taux de sucre sanguin – l’hypoglycémie, ennemi juré des coureurs d’endurance. Contrairement à certaines idées reçues, les gels énergétiques ne doivent pas être consommés dès les premiers kilomètres. Attendez au moins une heure de course avant d’y recourir. Une absorption trop précoce déclencherait un pic glycémique prématuré, suivi inévitablement d’une fringale plus tard. Par ailleurs, même les systèmes digestifs les plus robustes peinent à supporter une succession de huit à dix gels sur la durée d’un marathon.

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⚡ Voir les nouveautés i-RunBesoins caloriques réels pendant un marathon
Les recherches scientifiques démontrent que le corps humain peut absorber environ 60 à 90 grammes de glucides par heure pendant un effort d’endurance. Cela équivaut approximativement à 240-360 kilocalories horaires. Puisque la dépense énergétique d’un marathonien avoisine les 800-1000 kilocalories par heure, un déficit énergétique s’avère inévitable. Cette réalité physiologique explique pourquoi nous ne pouvons pas compenser intégralement nos dépenses pendant la course. L’objectif réaliste consiste à minimiser le déficit pour retarder l’épuisement des réserves glycogéniques, non à maintenir un équilibre calorique parfait – une quête illusoire en contexte marathon.
Se ravitailler sur marathon en moins de 3 heures
Les marathoniens visant un chrono sous les 3 heures évoluent dans un paradigme nutritionnel particulier. À cette allure, l’intervalle entre deux ravitaillements espacés de 5 kilomètres représente seulement 15 à 20 minutes d’effort. Cette fréquence relativement élevée permet d’adopter une stratégie nutritionnelle plus épurée. Pour ces coureurs rapides, un premier apport glucidique substantiel vers le 10ème ou 15ème kilomètre s’avère judicieux. Une compote ou purée de fruit constitue alors un choix pertinent, offrant des glucides à assimilation modérée. Le second ravitaillement nutritif interviendra idéalement au 20ème kilomètre, toujours avec un aliment solide ou semi-solide facilement digestible. La bascule vers les gels énergétiques s’opère généralement à mi-parcours. Prévoyez des prises aux 25ème, 30ème et 35ème kilomètres. Ces produits hautement concentrés en glucides permettent un apport énergétique rapide sans surcharge digestive – un atout majeur lorsque l’effort s’intensifie dans les derniers tiers de la course. N’oubliez jamais d’accompagner chaque gel de quelques gorgées d’eau pour faciliter son assimilation et prévenir les troubles gastro-intestinaux.
L’hydratation du marathonien rapide
Pour les coureurs performants, l’efficacité aux ravitaillements devient presque une discipline à part entière. Ralentir significativement ou pire, s’arrêter complètement, entraînerait une rupture du rythme cardiovasculaire préjudiciable au chrono final. Maîtrisez l’art de saisir votre gobelet au vol tout en maintenant une foulée fluide. Prenez systématiquement 2-3 gorgées d’eau à chaque point d’hydratation, même si la sensation de soif n’est pas encore présente. Cette discipline hydrique préventive vous épargnera bien des désagréments dans les derniers kilomètres, particulièrement si la température extérieure dépasse les 18-20 degrés.
Se ravitailler sur marathon entre 3 heures et 4 heures

Dans cette fourchette chronométrique intermédiaire évolue la majorité des marathoniens amateurs réguliers. Pour ces coureurs, le temps écoulé entre deux ravitaillements s’étend de 20 à 30 minutes, modifiant sensiblement l’approche nutritionnelle. Attaquez votre plan alimentaire plus tôt, dès le 10ème kilomètre, avec un apport glucidique substantiel – barre énergétique, compote ou purée de fruits. Répétez l’opération aux 15ème et 20ème kilomètres, en variant éventuellement les textures et les saveurs pour éviter la lassitude gustative.
Cette stratégie progressive maintient un niveau glycémique stable durant la première moitié du parcours. La transition vers les gels énergétiques s’effectue ensuite aux alentours du 25ème kilomètre. Prévoyez des prises aux 25ème, 30ème et 35ème bornes kilométriques. Ces produits concentrés apportent un boost énergétique crucial lorsque les réserves glycogéniques commencent à s’épuiser sérieusement. Chaque gel doit impérativement être accompagné de 4 à 5 gorgées d’eau pour optimiser son assimilation et prévenir les désagréments digestifs.
Gestion de l’effort pour marathoniens intermédiaires
Dans cette catégorie de performance, la gestion énergétique globale prend une dimension particulière. La tentation d’accélérer en début de parcours, portée par l’adrénaline et la fraîcheur physique, peut compromettre gravement la fin de course. Adoptez une stratégie nutritionnelle conservatrice durant le premier tiers du marathon. Cette approche prudente vous permettra de disposer de suffisamment d’énergie pour maintenir un rythme constant, voire légèrement croissant, dans la seconde partie du parcours – là où de nombreux concurrents commenceront à ralentir significativement.
Se ravitailler sur marathon en plus de 4 heures
Pour les coureurs bouclant le marathon au-delà des 4 heures, l’intervalle entre deux ravitaillements s’étire considérablement, pouvant atteindre 30 à 45 minutes. Cette caractéristique temporelle impose une vigilance nutritionnelle accrue et une planification méticuleuse. L’erreur fatale consisterait à rater un point de ravitaillement, car cela signifierait potentiellement 60 à 90 minutes sans apport hydrique ou énergétique – un scénario catastrophique à éviter absolument. Commencez votre alimentation dès le 5ème kilomètre, avec une demi-compote ou partie de barre énergétique.
Les aliments à diffusion glycémique prolongée prennent ici toute leur importance. Les morceaux de banane, souvent disponibles sur les ravitaillements, constituent également une excellente option dans cette phase initiale. Contrairement aux coureurs plus rapides, retardez la transition vers les gels énergétiques. Au 25ème kilomètre, il vous reste encore plusieurs heures d’effort, une durée trop longue pour ne compter que sur des gels. Attendez le 30ème kilomètre pour introduire ce type de produit, puis répétez aux 35ème et éventuellement 40ème kilomètres. L’ultime gel, bien que son effet physiologique soit limité par sa proximité avec l’arrivée, exerce souvent un effet psychologique bénéfique non négligeable.
L’hydratation du marathonien longue durée
L’hydratation prend une dimension critique pour cette catégorie de coureurs. À chaque ravitaillement, consommez 5 à 6 bonnes gorgées d’eau, voire davantage par temps chaud. L’exposition prolongée à l’effort augmente significativement les risques de déshydratation. Un équipement spécifique devient pertinent : prévoyez une flasque souple de 250ml que vous pourrez remplir à certains ravitaillements. Cette réserve mobile vous permettra de vous hydrater régulièrement entre deux points d’eau officiels, maintenant ainsi un niveau d’hydratation optimal tout au long du parcours.
Le ravitaillement marathon express… ou pas

La gestion des ravitaillements constitue un art subtil, particulièrement pour ceux qui visent une performance chronométrique. Chaque seconde compte, mais l’économie de temps ne doit jamais compromettre la qualité de votre ravitaillement – un équilibre délicat à trouver. Anticipez la configuration des zones de ravitaillement. Repérez visuellement votre cible (eau, boisson énergétique ou aliment) plusieurs mètres avant d’y arriver. Ralentissez légèrement – sans jamais vous arrêter complètement – pour saisir proprement votre gobelet ou votre ravitaillement.
Cette technique fluide préserve votre rythme cardiaque et musculaire, évitant les redémarrages énergivores après un arrêt complet. Le respect des autres coureurs demeure primordial dans ces zones souvent encombrées. Mieux vaut parfois sacrifier quelques secondes que de rater complètement un ravitaillement crucial ou pire, gêner d’autres participants dans votre précipitation. La courtoisie n’est pas incompatible avec la performance.
Techniques avancées aux ravitaillements
Les marathoniens expérimentés développent des compétences spécifiques pour optimiser leur passage aux ravitaillements. La technique du « zigzag contrôlé » consiste à repérer le ravitailleur le moins sollicité et à ajuster sa trajectoire en conséquence, évitant ainsi les embouteillages aux tables principales. À certains ravitaillements stratégiques, particulièrement après le 30ème kilomètre, quelques pas marchés pendant la prise de ravitaillement peuvent s’avérer bénéfiques. Cette micro-pause active permet de décontracter momentanément les muscles des jambes tout en s’alimentant correctement. Cette stratégie s’avère également précieuse aux premiers signes de crampes musculaires.
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