Le GR20, c’est bien plus qu’un sentier. C’est une aventure brute, une immersion totale dans les montagnes corses, un défi qui te marque à vie. Aujourd’hui, je te parle du GR20 Sud, la moitié méridionale de ce trek légendaire qui relie Conca à Vizzavona. Moi, la montagne, c’est ma maison. J’ai usé mes chaussures sur ces sentiers, dormi sous les étoiles entre deux refuges, et senti le vent des crêtes me pousser dans le dos. Alors, si t’es prêt à plonger dans ce périple, je te détaille chaque étape comme si on partait ensemble, sac au dos, avec l’odeur du maquis dans les narines.
Pas de bla-bla inutile, juste l’essentiel : les paysages qui te coupent le souffle, les montées qui te cassent les jambes, et les descentes où tu te demandes si tes genoux vont tenir. À la fin de chaque étape, je te mets un petit tableau récap’, histoire que tu visualises bien le topo.
Sommaire
- 1 Étape 1 : Conca → Refuge de Paliri – Le grand départ
- 2 Étape 2 : Refuge de Paliri → Refuge d’Asinau
- 3 Étape 3 : Refuge d’Asinau → Refuge d’Usciolu
- 4 Étape 4 : Refuge d’Usciolu → Refuge de Prati
- 5 Étape 5 : Refuge de Prati → Refuge de Capannelle
- 6 Étape 6 : Refuge de Capannelle → Vizzavona
- 7 Comment bien se préparer au GR20 Sud
- 8 Pourquoi faire le GR20 dans le Sud ?
- 9 Pourquoi faire le GR20 dans le Sud ?
Étape 1 : Conca → Refuge de Paliri – Le grand départ
Conca, c’est le bout du monde, un petit village posé au sud-est de la Corse, là où tout commence pour le GR20 Sud. Tu démarres dans une ambiance douce, avec la mer qui scintille encore au loin, mais ça ne dure pas. Très vite, le sentier grimpe, et le maquis te rappelle que t’es pas là pour rigoler. Les genêts et les arbousiers te frôlent les mollets, et après quelques heures, tu te retrouves au refuge de Paliri, perché comme un nid d’aigle.
Cette première journée, c’est un baptême. T’es pas encore dans les crêtes infernales, mais les 1 200 mètres de dénivelé positif te chauffent bien les cuisses. Moi, j’aime cette étape : elle te met direct dans le bain, sans te casser tout de suite. Le refuge, avec sa vue sur les collines, te donne un avant-goût de ce qui t’attend.
Ce qu’il faut savoir avant de partir
Prépare bien ton sac ici, parce que l’eau, c’est pas garanti partout. À Conca, fais le plein, et prends de quoi grignoter pour la montée. Le sentier est bien balisé, mais garde l’œil ouvert, surtout si le brouillard s’invite.
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
17 km | +1 200 m / -300 m | 6 à 7 heures |
Étape 2 : Refuge de Paliri → Refuge d’Asinau
Tu te lèves tôt, le café brûlant dans la gamelle, et tu repars. Direction le refuge d’Asinau, avec un crochet par les Aiguilles de Bavella. Si t’as jamais vu ces pics déchiquetés qui percent le ciel, là, tu vas en prendre plein les yeux. Le col de Bavella, c’est un passage mythique : des rochers rouges, des pins tordus par le vent, et une vue qui te fait oublier la sueur qui coule dans ton dos.
Cette étape, elle cogne un peu plus fort. Moins longue que la veille, mais avec des passages où tu poses les mains sur la roche. Le refuge d’Asinau, tu l’atteins après une bonne journée, et crois-moi, t’es content de poser ton sac devant ce panorama.
Mon petit conseil perso
Prends le temps de t’arrêter aux Aiguilles. C’est pas juste un décor, c’est l’âme du GR20. Et si tu peux, arrive tôt au refuge pour choper une bonne place – ça se remplit vite !
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
10 km | +1 000 m / -600 m | 5 à 6 heures |
Étape 3 : Refuge d’Asinau → Refuge d’Usciolu
Alors là, accroche-toi. Cette journée, c’est du sérieux. Tu quittes Asinau avec les jambes encore un peu raides, et tu plonges dans une étape qui te fait goûter aux crêtes corses. Le sentier grimpe, redescend, remonte, et te balance des vues à 360° sur les montagnes. Le refuge d’Usciolu, quand tu l’aperçois au loin, t’as l’impression qu’il te nargue, perché sur son promontoire.
Pour moi, c’est une des plus belles étapes du Sud. Tu te sens minuscule face à ces paysages sauvages, et le silence, seulement brisé par le vent, te remet les idées en place. Mais attention, ça demande du jus et un peu de technique sur les passages rocheux.
Un truc à ne pas louper
Si le temps est clair, tu verras peut-être la mer des deux côtés de l’île. C’est rare, et ça vaut tous les efforts du monde.
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
16 km | +1 100 m / -900 m | 7 à 8 heures |
Étape 4 : Refuge d’Usciolu → Refuge de Prati
Debout, randonneur ! Aujourd’hui, tu restes dans l’ambiance des crêtes. Le sentier entre Usciolu et Prati, c’est une balade aérienne, avec des panoramas qui te donnent envie de crier de joie (ou de fatigue, selon l’état des jambes). La montée est plus douce que la veille, mais la descente vers Prati te rappelle que le GR20 ne fait pas de cadeau.
Le refuge de Prati, c’est un spot magique. T’es haut, t’as vue sur tout, et t’as l’impression d’être seul au monde. Pour moi, c’est l’étape où tu commences à te dire : « Je suis vraiment en train de le faire, ce truc de fou. »
Petite astuce
Garde de l’eau en réserve. Les points d’approvisionnement se font rares sur cette portion, et le soleil tape dur en été.
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
12 km | +700 m / -800 m | 5 à 6 heures |
Étape 5 : Refuge de Prati → Refuge de Capannelle
Après les crêtes, changement de décor. Tu plonges dans une étape plus roulante, avec des sentiers qui serpentent entre les pins laricio. La montée est light, mais la descente vers Capannelle te fait travailler les chevilles. Le refuge, entouré de forêt, te donne presque envie de rester là, à écouter les oiseaux.
C’est une journée où tu peux souffler un peu, profiter du calme après les étapes précédentes. Moi, j’aime ce contraste : la sauvagerie des sommets, puis cette douceur boisée.

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La traversée des plateaux avant Capannelle. C’est paisible, presque méditatif. Parfait pour recharger les batteries.
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
16 km | +400 m / -900 m | 6 à 7 heures |
Étape 6 : Refuge de Capannelle → Vizzavona
Et voilà, la dernière ligne droite du GR20 Sud. Tu pars de Capannelle avec un mélange d’excitation et de nostalgie. Cette étape, c’est surtout une longue descente vers Vizzavona, à travers une forêt dense et humide. Les 1 300 mètres de dénivelé négatif, ça tape dans les genoux, mais quand tu arrives au village, t’as le cœur qui bat fort : t’as bouclé le Sud !
Vizzavona, c’est la frontière entre le Sud et le Nord du GR20. Pour beaucoup, c’est une pause, une bière fraîche, et un train pour rentrer. Pour moi, c’est le moment où tu te retournes sur ce que t’as accompli.
Un dernier tuyau
Protège bien tes articulations sur cette descente. Des bâtons, ça change la vie.
Distance | Dénivelé | Durée |
---|---|---|
17 km | +200 m / -1 300 m | 5 à 6 heures |
Comment bien se préparer au GR20 Sud

Avant de te lancer, quelques basiques. D’abord, le physique : entraîne-toi à marcher longtemps avec du dénivelé, sac chargé. Ensuite, l’équipement : chaussures qui tiennent la route, sac léger mais complet, et une bonne carte (ou GPS). Enfin, la logistique : réserve les refuges à l’avance, surtout en haute saison (juin-septembre).
Moi, je te conseille aussi de partir l’esprit ouvert. Le GR20, c’est dur, mais c’est surtout une expérience. T’auras des coups de mou, des moments où tu te demandes pourquoi t’as signé pour ça. Et puis tu verras un lever de soleil depuis une crête, et tout fera sens.
Pourquoi faire le GR20 dans le Sud ?

Le GR20 Sud, c’est une aventure à part entière, un bout de Corse qui te happe et te laisse des souvenirs gravés dans les mollets et dans la tête. Mais pourquoi choisir cette moitié-là du sentier, plutôt que le Nord ou l’intégrale ?
Des paysages qui te scotchent dès le premier pas
Imagine-toi démarrer à Conca, avec la mer qui brille encore derrière toi, et puis bam, tu plonges dans le maquis avant de grimper vers des crêtes qui te donnent l’impression de toucher le ciel. Les Aiguilles de Bavella, les plateaux ventés, les forêts de pins qui sentent bon la résine… Chaque jour, c’est une claque visuelle. Le Sud, c’est sauvage, mais accessible, avec des panoramas qui te font vite oublier la sueur.
Un défi costaud, mais pas trop méchant
Le GR20, tout le monde sait que c’est dur. Mais le Sud, il te prend par la main un peu plus doucement que le Nord. Les étapes sont physiques, ouais, avec des montées qui te font tirer la langue et des descentes qui testent tes chevilles. Pourtant, comparé aux passages quasi-alpins du Nord, ici, c’est moins technique. Si t’as envie de te mesurer à la montagne sans te retrouver pendu à une chaîne, le Sud, c’est ton terrain.
Une ambiance entre mer et montagne
Y’a un truc unique dans le Sud : t’es jamais loin de l’idée de la mer, même quand t’es à 2 000 mètres. Depuis certaines crêtes, par temps clair, tu peux apercevoir les côtes est et ouest de l’île. C’est comme si la Corse te faisait un clin d’œil, un mélange de sel et de roche qui te rappelle où t’es. Et puis, finir à Vizzavona, avec cette forêt qui sent l’arrivée, c’est une récompense qui te colle des frissons.
La liberté de s’arrêter ou de continuer
Le Sud, c’est parfait si t’as pas deux semaines devant toi ou si tu veux tester avant de te lancer sur le GR20 complet. En six ou sept jours, t’as bouclé une aventure incroyable, et t’arrives à Vizzavona, pile au milieu du sentier. Là, soit tu rentres avec des étoiles dans les yeux, soit tu te dis : « Allez, je pousse jusqu’au Nord. » C’est toi qui décides, et ça, c’est la beauté du truc. Et si vous souhaitez faire le GR20 pendant 8 jours, c’est par là !
Pourquoi faire le GR20 dans le Sud ?

Le GR20 Sud, c’est une aventure à part entière, un bout de Corse qui te happe et te laisse des souvenirs gravés dans les mollets et dans la tête. Mais pourquoi choisir cette moitié-là du sentier, plutôt que le Nord ou l’intégrale ? Allez, je te donne quatre bonnes raisons qui font que le Sud, c’est un choix qui cogne fort, que t’aies les jambes aguerries ou juste l’envie de te lancer.
Des paysages qui te scotchent dès le premier pas
Imagine-toi démarrer à Conca, avec la mer qui brille encore derrière toi, et puis bam, tu plonges dans le maquis avant de grimper vers des crêtes qui te donnent l’impression de toucher le ciel. Les Aiguilles de Bavella, les plateaux ventés, les forêts de pins qui sentent bon la résine… Chaque jour, c’est une claque visuelle. Le Sud, c’est sauvage, mais accessible, avec des panoramas qui te font vite oublier la sueur.
Un défi costaud, mais pas trop méchant
Le GR20, tout le monde sait que c’est dur. Mais le Sud, il te prend par la main un peu plus doucement que le Nord. Les étapes sont physiques, ouais, avec des montées qui te font tirer la langue et des descentes qui testent tes chevilles. Pourtant, comparé aux passages quasi-alpins du Nord, ici, c’est moins technique. Si t’as envie de te mesurer à la montagne sans te retrouver pendu à une chaîne, le Sud, c’est ton terrain.
Une ambiance entre mer et montagne
Y’a un truc unique dans le Sud : t’es jamais loin de l’idée de la mer, même quand t’es à 2 000 mètres. Depuis certaines crêtes, par temps clair, tu peux apercevoir les côtes est et ouest de l’île. C’est comme si la Corse te faisait un clin d’œil, un mélange de sel et de roche qui te rappelle où t’es. Et puis, finir à Vizzavona, avec cette forêt qui sent l’arrivée, c’est une récompense qui te colle des frissons.
La liberté de s’arrêter ou de continuer
Le Sud, c’est parfait si t’as pas deux semaines devant toi ou si tu veux tester avant de te lancer sur le GR20 complet. En six ou sept jours, t’as bouclé une aventure incroyable, et t’arrives à Vizzavona, pile au milieu du sentier. Là, soit tu rentres avec des étoiles dans les yeux, soit tu te dis : « Allez, je pousse jusqu’au Nord. » C’est toi qui décides, et ça, c’est la beauté du truc. Et pour savoir quelles sont les meilleures périodes pour aller faire le GR20, c’est ici !
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.