Le 1er octobre 2025 restera gravé dans les mémoires. Sur la péniche Anette K. à Paris, 150 passionnés de course à pied se sont réunis pour découvrir bien plus qu’un simple produit. Tā Energy dévoilait son gel énergétique pêche-abricot, fruit d’une collaboration inédite avec Anaïs Quemener, double championne de France de marathon. Cette athlète hors norme, qui a affronté un cancer du sein à 24 ans sans jamais raccrocher ses baskets, incarne parfaitement les valeurs de résilience chères aux coureurs.
L’événement tombait pile pendant Octobre Rose, période symbolique pour celle qui transforme chaque foulée en message d’espoir. Devenue maman il y a huit mois, la membre de la Meute Running continue d’impressionner avec son chrono de 2h28’43 établi à Séville en 2024. Voir notre test de TA energy ici.
Sommaire
La naissance d’un gel co-créé par les coureurs

Quand la communauté choisit sa saveur préférée
L’histoire démarre fin 2024, Anaïs enceinte de son premier enfant. Plus d’une dizaine de recettes germent dans son esprit de marathonienne exigeante. Trois finalistes émergent : mangue-passion, cerise et pêche-abricot. La marque aurait pu trancher seule, mais non. Des centaines de runners ont testé ces saveurs lors du Marathon de Paris et du Marathon d’Annecy.
« C’était vraiment important que ce soit le choix de la communauté, car je voulais que ce soit un choix commun, qui plaise à tout le monde » – Anaïs Quemener
Le verdict est tombé sans appel. Pêche-abricot séduisait par sa douceur fruitée, parfaite pour accompagner les longues sorties sans écœurer. Une vraie petite pépite, comme aime le répéter Anaïs.
Un packaging pensé jusqu’au moindre détail
Marie, graphic designer chez Tā Energy, a peaufiné chaque élément visuel. Le ruban rose d’Octobre Rose s’affiche fièrement sur l’emballage. Les paillettes parsemées ne doivent rien au hasard : Anaïs en porte systématiquement lors de ses compétitions, son petit rituel porte-bonheur. La signature de la championne vient sceller cette création personnalisée.
Du refus des gels à l’expertise nutritionnelle
Les débuts chaotiques d’une marathonienne
Retour en 2013. Anaïs, ancienne fondeuse reconvertie sur route, avalait les kilomètres sans aucun apport énergétique. Résultat prévisible : le mur du 30-35e km la rattrapait immanquablement. Son énergie s’évaporait, ses jambes pesaient des tonnes. La novice devait apprendre, et vite.
Petit à petit, elle testait des marques confidentielles, tâtonnant pour trouver la bonne formule. L’intervention d’une nutritionniste changea la donne. Les explications scientifiques, les conseils personnalisés : tout devenait limpide.
Le protocole actuel d’une athlète de haut niveau
Aujourd’hui, sa stratégie nutritionnelle est millimétrique :
- Un gel 30 minutes avant le départ pour charger les batteries
- Six gels répartis pendant le marathon, espacés de 6 à 7 kilomètres
- Deux à trois gels sur 20 km pour maintenir la performance
- Deux gels sur Paris-Versailles malgré la distance intermédiaire
Les résultats parlent d’eux-mêmes. Fini les baisses de régime brutales. Anaïs alterne principalement entre le gel au café et son nouveau chouchou pêche-abricot, fraîchement sorti des laboratoires.
Tā Energy, l’alliance du goût et de la performance
Mike Walker n’est pas tombé dans la nutrition sportive par hasard. Cet ancien chef cuisinier et sportif aguerri voulait réconcilier deux univers trop souvent opposés : l’efficacité et le plaisir gustatif. Depuis 2018, sa marque collabore avec des laboratoires spécialisés et des nutritionnistes reconnus.
Le pari ? Créer des produits capables d’accompagner les courses les plus intenses tout en régalant les papilles. Pari réussi si l’on en croit les retours des athlètes. La collaboration avec Anaïs s’inscrivait naturellement dans cette philosophie. Même enceinte, elle continuait à co-créer activement, prouvant l’engagement mutuel de cette association.

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⚡ Voir les nouveautés i-Run« C’est énorme d’avoir leur accompagnement, car c’est une marque qui ne m’a jamais lâchée, même pendant ma grossesse » – Anaïs Quemener
Octobre Rose : courir pour la vie
L’association Casiopeea au cœur du projet
Neuf membres de Casiopeea assistaient au lancement, créant un pont émouvant entre sport et santé. Cette association accompagne les femmes touchées par un cancer du sein à retrouver confiance grâce à l’activité physique. Anaïs, ancienne marraine durant six années, conserve aujourd’hui le titre de membre d’honneur.
15% des ventes du gel rejoindront directement les caisses de Casiopeea. Chaque participante repartira avec un sac rempli de goodies, incluant le fameux gel signature. Tā Energy installera des stands pour permettre les tests en conditions réelles.
Un message de prévention vital
Magalie Toutain, présidente de l’association, le martèle : le sport agit comme un véritable médicament. Oxygénation, rencontres, évasion… Les bénéfices dépassent largement le cadre physique. Le programme Remise en Selle illustre parfaitement cette approche progressive et encadrée pour les femmes en rémission.
Anaïs insiste sur la prévention. Son diagnostic à 24 ans, sans antécédents connus malgré une hygiène de vie irréprochable, prouve que personne n’est à l’abri. L’autopalpation et la sensibilisation restent des armes essentielles contre cette maladie.
Le retour aux affaires d’une guerrière

Paris-Versailles : premiers chronos encourageants
Huit mois après son accouchement, la voilà déjà deuxième à Paris-Versailles. Cerise sur le gâteau : son chrono surpasse celui d’il y a trois ans. Les signaux sont au vert pour la suite du programme.
Le 12 octobre, elle s’élancera sur les 20 km de Paris. L’occasion parfaite de jauger son niveau face aux meilleures françaises. Il y a deux ans, elle rayonnait sur cette distance. La comparaison s’annonce instructive.
Valence et l’horizon olympique
Le 7 décembre à Valence, elle retrouvera son terrain de prédilection : les 42,195 km. Ce marathon espagnol servira de test grandeur nature avant d’envisager 2026. Les minima olympiques lui ont échappé de 90 secondes il y a deux ans. La frustration alimente sa motivation.
« J’ai très envie d’y arriver. Je veux que mon petit bout soit fier de moi » – Anaïs Quemener
Los Angeles 2028 brille dans un coin de sa tête. Les étoiles dans les yeux, elle évoque cet objectif ultime avec une détermination intacte. Son fils grandira entouré de ces belles valeurs sportives, une fierté pour cette maman athlète.
La marque l’a accompagnée durant sa grossesse, continuant à co-créer ensemble malgré les bouleversements physiologiques. Cette fidélité mutuelle forge des partenariats solides, bien au-delà du simple sponsoring.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.