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Courir avec une genouillère : utilité et avis complet

Porter une genouillère pendant la course à pied peut s’avérer utile dans certains cas précis : récupération post-blessure, soutien lors d’arthrose ou amélioration de la proprioception. Mais attention, son utilisation doit rester ponctuelle et encadrée médicalement pour éviter tout risque de dépendance ou de déconditionnement articulaire.

Le genou reste l’une des articulations les plus sollicitées chez les coureurs. Entre les impacts répétés, les changements de direction et les descentes techniques en trail, cette zone du corps encaisse pas mal de contraintes. Alors forcément, quand la douleur pointe le bout de son nez, beaucoup se tournent vers la genouillère comme solution miracle. Mais est-ce vraiment la bonne approche ? Décryptage.

Qu’est-ce qu’une genouillère de running exactement ?

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Une genouillère n’est ni plus ni moins qu’un manchon élastique qui entoure le genou. Fabriquée généralement en néoprène, en tissu élastique ou parfois en mousse, elle se glisse autour de l’articulation pour offrir compression et maintien. Certains modèles intègrent des renforts latéraux, des sangles ajustables ou des coussins au niveau de la rotule.

L’objectif principal de cet équipement reste le soutien structurel. La genouillère maintient le genou dans son axe naturel pendant l’effort, limite les mouvements excessifs et apporte une certaine stabilité. Elle génère également une chaleur locale qui favorise la circulation sanguine autour de l’articulation.

Il existe une multitude de modèles sur le marché, des versions légères offrant juste une compression douce aux orthèses renforcées destinées aux problématiques plus sérieuses. Certaines sont spécifiquement conçues pour le sport, d’autres pour un usage médical strict.

Dans quels cas la genouillère devient vraiment utile ?

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la genouillère ne doit pas devenir un accessoire systématique à chaque sortie running. Son utilisation répond à des besoins bien spécifiques.

Récupération après blessure

Après une entorse, une lésion ligamentaire ou une intervention chirurgicale, la genouillère peut faciliter la reprise progressive de l’activité. Elle agit comme un tuteur temporaire qui autorise certains mouvements tout en protégeant l’articulation fragilisée. Mais cette phase doit impérativement s’inscrire dans un protocole de rééducation supervisé par un kiné ou un médecin du sport.

J’ai croisé pas mal de coureurs qui ont tenté de griller les étapes en enfilant une genouillère pour « reprendre plus vite ». Résultat ? Une aggravation de la blessure initiale et plusieurs mois de galère supplémentaires. Le corps a besoin de temps pour cicatriser, point final.

Les genouillères orthopédiques ne garantissent pas une solution définitive aux problèmes de genou, mais elles contribuent significativement au processus de guérison et facilitent le bon fonctionnement des articulations pendant la phase de récupération.

Amélioration de la proprioception

La proprioception représente la capacité du système nerveux à percevoir la position et les mouvements du corps dans l’espace. Après une blessure au genou, cette perception peut se retrouver altérée. Le cerveau n’arrive plus à évaluer correctement l’angle du genou ou la tension dans les ligaments.

La genouillère crée une stimulation tactile constante qui aide à restaurer cette conscience corporelle. Le contact du tissu sur la peau envoie des informations au cerveau, l’aidant à mieux « sentir » son genou pendant la foulée. C’est probablement l’un des rôles les plus importants de cet équipement.

Soulagement des douleurs chroniques

Pour les coureurs souffrant d’arthrose du genou ou de pathologies chroniques, la genouillère peut apporter un vrai confort. La compression et la chaleur générées aident à diminuer les sensations douloureuses et permettent de maintenir une activité physique malgré la problématique de fond.

Certains athlètes parviennent ainsi à continuer leur pratique alors qu’ils auraient dû arrêter sans ce support. Mais encore une fois, cette utilisation doit être validée par un professionnel de santé qui pourra évaluer le rapport bénéfice-risque.

Situation Utilité de la genouillère Recommandation
Post-blessure Soutien pendant la rééducation Avec suivi médical obligatoire
Arthrose Soulagement des douleurs chroniques Usage ponctuel autorisé
Proprioception Amélioration de la conscience corporelle Phase transitoire uniquement
Douleur ponctuelle Aucune – risque d’aggravation À éviter absolument

Les blessures courantes du genou chez les coureurs

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Pour bien comprendre quand une genouillère peut être utile, il faut d’abord identifier les principales blessures qui touchent les genoux des coureurs. Les genoux sont une partie du corps très sensible, surtout pour ceux qui font de la course à pied leur principal hobby ou qui courent professionnellement.

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Périostite tibiale

Il s’agit d’une inflammation de la membrane recouvrant le tibia, appelée le périoste. Lorsque les coureurs s’entraînent à haute intensité, l’impact du pied contre le sol fait vibrer l’effort de contraction du muscle contre l’articulation osseuse, créant une inflammation.

La périostite tibiale peut être postérieure ou antérieure, cette dernière étant la plus fréquente. Elle se manifeste par une douleur vive dans la partie inférieure du tibia, qui peut remonter jusqu’au genou.

Le genou du coureur ou douleur fémoro-patellaire

La douleur fémoro-patellaire se produit à la partie inférieure de la rotule. Elle peut être due au frottement de la rotule contre l’os de la cuisse ou le fémur lorsque le genou bouge. Elle se produit également en raison d’un déplacement de la rotule hors de sa place.

Elle se manifeste par une douleur irradiant de la rotule, particulièrement après la course à pied. C’est l’une des affections les plus courantes chez les runners réguliers.

Tendinopathie rotulienne

Il s’agit d’une inflammation du tendon rotulien à l’arrière du genou. Ce tendon permet les mouvements d’extension du genou et est également connue sous le nom de « genou du sauteur ».

Elle survient généralement chez les coureurs qui s’entraînent sur une surface trop dure ou lors d’une augmentation brutale du volume d’entraînement. La douleur est localisée et peut devenir chronique si elle n’est pas traitée rapidement.

Chondromalacie

Il s’agit d’un ramollissement ou d’une usure du cartilage, qui entraîne le frottement de la rotule et du muscle l’un contre l’autre, générant une douleur aiguë, semblable à la sensation de pincement du muscle.

Elle entraîne un déplacement de la rotule vers l’extérieur et, dans de rares cas, vers l’intérieur. Il s’agit d’une blessure grave qui peut nécessiter une intervention chirurgicale dans les cas les plus avancés.

Selon le type de blessure diagnostiquée, l’orthèse de genou de sport la plus adaptée sera mise en place, en suivant les indications médicales correspondantes.

Les différents types de genouillères pour la course

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Lorsqu’un coureur subit une blessure, son intérêt est de récupérer rapidement. En ce sens, les genouillères pour la course à pied sont un complément efficace aux exercices de rééducation et aident à atténuer la douleur.

Genouillères en néoprène

Le néoprène apporte chaleur et soutien et est donc recommandé pour une utilisation sportive. Ce matériau maintient une température élevée au niveau de l’articulation, ce qui favorise la circulation sanguine et la souplesse des tissus.

Il faut cependant savoir que c’est un matériau qui ne transpire pas, il ne convient donc pas à une utilisation de plus de 6 heures par jour. Au-delà, vous risquez des irritations cutanées et une accumulation d’humidité inconfortable.

Genouillères compressives

Elles se caractérisent par leur élasticité et leur respirabilité. Elles sont confortables, avec un design antidérapant qui évite qu’elles ne glissent pendant l’effort.

Elles apportent de la chaleur à l’articulation, ainsi qu’un meilleur soutien. L’objectif principal est de soulager la douleur et d’accélérer la récupération en augmentant le flux sanguin vers la zone concernée.

Genouillères articulées

Elles limitent le mouvement du genou et sont idéales pour prévenir les blessures graves ou pour protéger une articulation instable. Leur conception est réglable et offre un soutien renforcé grâce à des baleines latérales.

Elles soulagent les douleurs modérées à sévères du genou et peuvent être utilisées pour la course à pied, bien qu’elles soient généralement plus volumineuses que les autres modèles.

Genouillères avec gel froid

Elles sont dotées d’un coussinet en gel qui rafraîchit et soulage la douleur. Le plus souvent, il s’agit d’un appareil dentaire sur lequel est fixé le composant en gel amovible.

Elles sont utilisées pour les genoux et les tissus mous, principalement en phase de récupération. Comme elles sont plus lourdes que les modèles précédents, il est pratique de les utiliser après la course pour faciliter la récupération entre les entraînements.

Type de genouillère Caractéristiques principales Usage recommandé Durée maximale
Néoprène Chaleur, soutien, non respirant Activité sportive intense Max 6h/jour
Compressive Élastique, respirante, antidérapante Usage quotidien, entraînement Utilisation prolongée possible
Articulée Baleines rigides, limitation mouvement Instabilité ligamentaire sévère Selon prescription
Gel froid Coussinet rafraîchissant, plus lourde Post-entraînement, récupération Sessions de 20-30 min

Les pièges à éviter avec la genouillère

Aussi utile soit-elle dans certaines circonstances, la genouillère comporte son lot de dangers si elle est mal utilisée. Et croyez-moi, les erreurs sont fréquentes.

Le piège de la dépendance musculaire

Voilà le principal écueil. Votre genou est une articulation complexe entourée de muscles, tendons et ligaments qui travaillent ensemble pour assurer stabilité et mobilité. Quand vous portez une genouillère en permanence, vous déchargez toutes ces structures de leur travail naturel.

L’utilisation régulière d’une genouillère peut entraîner une certaine dépendance. Votre corps peut s’habituer à la stabilité supplémentaire fournie par la genouillère, ce qui peut rendre vos muscles et vos ligaments plus faibles. Les muscles responsables de la flexion et de l’extension du genou perdent progressivement leur tonus et leur capacité à stabiliser naturellement l’articulation.

Résultat ? Elles se déconditionnent progressivement. Les muscles s’affaiblissent, les tendons perdent en tonicité, et l’articulation devient réellement dépendante de ce support externe. Vous entrez dans un cercle vicieux où vous ne pouvez plus courir sans votre genouillère, alors qu’au départ vous n’en aviez peut-être même pas besoin.

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Donc, en utilisant ces accessoires de manière systématique, au lieu d’éviter les blessures, vous affaiblissez vos muscles et augmentez votre propension aux blessures à long terme. C’est un paradoxe cruel mais bien réel.

Masquer une vraie problématique

Enfiler une genouillère pour faire taire une douleur aiguë au genou, c’est comme mettre du scotch sur un voyant qui clignote sur le tableau de bord de votre voiture. Le problème reste présent, vous l’ignorez juste temporairement.

La douleur constitue un signal d’alerte du corps. Elle vous prévient qu’un truc ne tourne pas rond. En la masquant avec un équipement de compression, vous risquez d’aggraver sérieusement la situation initiale. Cette petite inflammation qui aurait nécessité trois jours de repos peut se transformer en tendinite chronique ou pire.

Problèmes de confort et d’ajustement

Une genouillère mal ajustée peut créer plus de soucis qu’elle n’en résout. Trop serrée, elle entrave la circulation sanguine et provoque des engourdissements. Trop lâche, elle glisse pendant la course et n’apporte aucun soutien réel.

Certains modèles en néoprène génèrent également une chaleur excessive qui peut devenir inconfortable lors de sorties longues ou par temps chaud. La transpiration s’accumule, la peau macère, et bonjour les irritations cutanées et les démangeaisons.

Est-il sûr d’utiliser des genouillères pour courir si vous n’êtes pas blessé ?

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Cette question revient souvent chez les coureurs qui cherchent à prévenir plutôt qu’à guérir. Dans presque toutes les activités sportives, il est courant d’utiliser des genouillères, car l’amélioration physique est perceptible en les portant.

Dans le cas des coureurs, ils ressentiront effectivement moins l’impact de la frappe du pied et les utiliseront également pour prévenir les blessures. La sensation de soutien peut même procurer un effet psychologique rassurant.

Cependant, la réponse scientifique est assez claire : non, ce n’est pas recommandé d’utiliser une genouillère de manière préventive sans blessure avérée. L’utilisation régulière sans raison médicale peut vous faire perdre de la force dans les muscles entourant le genou, qui sont responsables de la flexion et de l’extension du genou lors des mouvements.

Au lieu de renforcer votre genou, vous le rendez plus vulnérable. C’est l’inverse de l’effet recherché, et beaucoup de coureurs l’apprennent à leurs dépens.

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Comment bien choisir et utiliser sa genouillère running ?

Si après consultation médicale l’utilisation d’une genouillère s’avère pertinente, autant faire les choses correctement.

Sélection du bon modèle

Plusieurs critères entrent en jeu pour dénicher la genouillère adaptée :

  • Le niveau de compression : léger pour un simple maintien, modéré pour une blessure récente, ferme pour des problématiques chroniques
  • La matière : néoprène pour la chaleur et le maintien (max 6h), tissu respirant pour le confort et l’usage prolongé
  • Les renforts : certains modèles proposent des stabilisateurs latéraux ou des coussins rotuliens pour des pathologies spécifiques
  • La taille : prenez vos mesures précisément selon les indications du fabricant, car une genouillère mal ajustée est totalement inefficace

N’hésitez pas à demander conseil à votre kiné ou médecin du sport. Certains modèles sont vraiment spécifiques à certaines pathologies (syndrome rotulien, tendinite, instabilité ligamentaire), et faire le mauvais choix peut s’avérer contre-productif.

Timing et durée d’utilisation

La genouillère ne doit jamais devenir un équipement permanent. Son usage s’inscrit dans une phase transitoire bien délimitée. Pendant la rééducation, votre praticien vous indiquera précisément quand la porter et quand commencer à vous en sevrer progressivement.

Certains coureurs avec arthrose peuvent l’utiliser uniquement sur les sorties longues qui sollicitent particulièrement leurs genoux. D’autres la portent juste pendant les phases de descente en trail. L’important reste de garder un usage raisonné et ponctuel.

Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour déterminer quand et comment utiliser une genouillère pour courir. Selon votre condition et vos objectifs, il peut être approprié de la porter pendant toute la course ou seulement pendant certaines périodes de course.

Les alternatives à privilégier pour protéger vos genoux

Plutôt que de compter sur une genouillère, mieux vaut investir du temps dans des stratégies naturelles et durables de protection de vos genoux.

Renforcez vos muscles : vos genoux souffrent moins si vos muscles sont forts et souples. Maintenir un bon tonus musculaire aide à cet égard. Même si vous êtes un coureur, vous ne devez pas oublier votre temps dans la salle de sport, et ne pas vous limiter à la course. Des exercices ciblés sur les quadriceps, les ischio-jambiers, les mollets et les fessiers permettent de protéger naturellement vos genoux.

Choisissez les bonnes chaussures de course : qui correspondent à vos besoins physiques spécifiques, votre type de foulée (pronatrice, supinatrice ou neutre) et le terrain sur lequel vous courez majoritairement.

Alternez la surface sur laquelle vous courez : vous devez varier à la fois le temps d’entraînement et la surface sur laquelle vous courez (terre, béton, herbe, piste). Cette variation réduit les contraintes répétitives sur vos articulations.

Échauffez-vous pour préparer le corps avant l’exercice : également étirez-vous après l’entraînement pour soulager la tension des muscles et des tendons. Un bon échauffement dynamique prépare vos genoux aux contraintes de la course.

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Adoptez un régime équilibré : le régime alimentaire doit être équilibré et riche en vitamines A, C, D, calcium et en graisses oméga-3. Ces nutriments sont essentiels pour la santé du cartilage et des tendons. Il est également important de boire beaucoup d’eau et de s’hydrater de manière adéquate.

Courez en prenant soin de votre technique : toute erreur dans votre posture, votre foulée ou votre pose de pied peut, à long terme, surcharger vos genoux. Une analyse de foulée peut révéler des défauts mécaniques corrigibles.

Augmentez progressivement le rythme de l’entraînement et respectez les temps de repos, pour éviter le surmenage qui peut entraîner une blessure au genou. La règle des 10% (ne pas augmenter son kilométrage de plus de 10% par semaine) reste une référence solide.

Voici quelques exercices spécifiques particulièrement efficaces :

  • Squats et fentes pour muscler les cuisses
  • Exercices proprioceptifs sur plateau instable
  • Étirements réguliers des chaînes musculaires
  • Travail d’équilibre sur une jambe
  • Mobilisation douce de l’articulation dans toutes les amplitudes

Un genou fort et mobile n’a généralement pas besoin de support externe pour encaisser les kilomètres.

Mon avis de coureur sur la genouillère

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Après avoir écumé pas mal de kilomètres et discuté avec de nombreux pratiquants, ma position reste assez nuancée. La genouillère représente un outil qui peut rendre service dans des contextes bien précis, mais elle ne constitue en aucun cas une solution universelle.

J’ai vu des coureurs s’en sortir brillamment grâce à une genouillère bien utilisée pendant leur phase de reprise post-opératoire. Mais j’en ai aussi croisé qui en portaient systématiquement « par précaution » et qui se sont retrouvés avec des genoux en compote au bout de quelques mois.

Le vrai danger réside dans cette tentation de chercher une solution rapide et facile. On préfère enfiler une genouillère plutôt que de s’interroger sur son volume d’entrainement, sa technique de course ou ses chaussures inadaptées. Pourtant, c’est souvent là que se trouvent les vraies réponses.

Les genouillères pour la course à pied sont une option très pratique pour la course à pied ou tout autre sport lorsque vous avez une douleur ou une blessure au genou. Grâce à leurs conceptions, elles aident à améliorer la mobilité dans la zone blessée et contribuent à soulager la douleur. Mais elles ne sont qu’un complément aux exercices de rééducation, jamais un remplacement.

Certains coureurs les utilisent souvent pour s’entraîner, car ils améliorent la circulation et offrent un meilleur soutien aux genoux. Mais cette pratique doit rester l’exception, pas la norme, et toujours s’inscrire dans une logique thérapeutique validée médicalement.

Et si vous avez une douleur aux genoux dans les descentes, vous pouvez allez ici pour vous soigner !

Quand consulter un professionnel de santé ?

Certains signaux doivent vous inciter à consulter avant de vous équiper d’une genouillère :

  • Douleur persistante au genou depuis plus de quelques jours
  • Gonflement ou inflammation visible
  • Sensation d’instabilité ou de dérobement du genou
  • Craquements accompagnés de douleurs
  • Limitation des mouvements articulaires
  • Douleur qui vous réveille la nuit

Un médecin du sport ou un kinésithérapeute pourra poser un diagnostic précis, identifier la source du problème et vous orienter vers le traitement adapté. La genouillère ne sera peut-être qu’un élément parmi d’autres dans votre protocole de soin.

N’oubliez jamais que chaque genou est différent, chaque coureur unique. Ce qui fonctionne pour votre partenaire d’entrainement ne marchera pas forcément pour vous. Méfiez-vous des conseils génériques trouvés sur les forums ou des vendeurs en magasin qui veulent juste écouler leur stock.

Avant de commencer à courir avec une genouillère ou tout autre dispositif de support, il est important de consulter un professionnel de la santé, tel qu’un médecin ou un physiothérapeute. Ils pourront évaluer votre condition, déterminer si l’utilisation d’une genouillère est appropriée et vous fournir des conseils spécifiques sur son utilisation.

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