Le 360º The Challenge Gran Canaria représente l’une des épreuves les plus sauvages du calendrier trail mondial. Pas de rubalise pour vous guider, pas de caméras HD pour immortaliser chaque foulée, et surtout pas de tapis rouge à l’arrivée. Juste 260 kilomètres à travers les volcans de l’archipel espagnol, en autonomie totale, avec pour seuls repères votre boussole et votre instinct. Cette année, les Français sont en force avec Sébastien Raichon qui vise un chrono de 48 heures, Luca Papi pour sa dixième participation consécutive, et peut-être Claire Bannwarth si son tendon le permet. Alors comment suivre cette aventure depuis votre canapé ? Voici le guide complet pour ne rien louper de cette traversée dantesque.
Sommaire
Le tracking GPS avec BullTiming
La plateforme officielle qui change tout
BullTiming, c’est le nerf de la guerre pour suivre chaque coureur minute par minute. Cette plateforme partenaire historique de l’événement offre bien plus qu’un simple point sur une carte. En vous rendant sur https://bulltiming.es/eventos/2025-360o-the-challenge/, vous accédez à une interface épurée mais diablement efficace. Chaque concurrent dispose d’un traceur GPS qui transmet sa position en temps réel, permettant de visualiser exactement où se trouvent vos favoris dans le relief chaotique de Grande Canarie.
L’interface propose plusieurs fonctionnalités essentielles. D’abord, la cartographie interactive vous montre l’emplacement précis de chaque traileur sur le parcours. Ensuite, les classements aux différentes bases de vie s’actualisent automatiquement, vous donnant une vision claire de la hiérarchie à chaque point de ravitaillement. Les écarts entre coureurs sont calculés en direct, ce qui permet d’anticiper les remontées spectaculaires ou les décrochages. Enfin, les abandons sont signalés immédiatement, information cruciale quand on sait que seuls 40 coureurs environ franchiront la ligne d’arrivée.
Comment utiliser BullTiming efficacement
Gardez cette page ouverte en permanence pendant toute la durée de l’épreuve. L’astuce ? Créez une liste de favoris en notant les numéros de dossard qui vous intéressent : le 82 pour Sébastien Raichon, le 1 pour Luca Papi, le 5 pour Claire Bannwarth, et le 52 pour Jérôme Guibout. La précision du système permet même de distinguer les stratégies de course, notamment lors des phases de repos aux bases de vie où certains s’arrêtent plus longtemps que d’autres.
Les sources officielles pour contextualiser la course
Le site www.360thechallenge.com constitue votre base documentaire pour comprendre l’ampleur du défi. On y trouve tous les détails techniques : les horaires de départ fixés au 5 novembre à 9h, les cartes détaillées du parcours avec le dénivelé positif hallucinant, et surtout le règlement qui rappelle l’absence totale de balisage. C’est là que vous réaliserez vraiment la démence de cette épreuve.
Les organisateurs publient régulièrement des communiqués sur les conditions météo, élément absolument déterminant quand on traverse des zones volcaniques où le temps change radicalement en quelques heures. Les photos officielles donnent également un aperçu des paysages lunaires que traversent les coureurs, entre cratères, coulées de lave solidifiée et crêtes vertigineuses. Cette source ne propose pas de suivi minute par minute, mais elle permet de comprendre le contexte dans lequel évoluent les trailers.
Instagram et réseaux sociaux pour le contenu chaud
Le compte officiel @360thechallenge
Instagram devient votre fenêtre directe sur le terrain. Le compte @360thechallenge publie des stories explosives depuis les bases de vie, avec des interviews à chaud de coureurs qui sortent parfois de plusieurs heures de progression nocturne dans le brouillard. Ces vidéos capturent l’émotion brute, les visages marqués par l’effort, et parfois les larmes de ceux qui abandonnent.
Les photos inédites montrent les paysages spectaculaires que la simple trace GPS ne peut transmettre. On y voit les arêtes exposées, les passages rocheux techniques, et ces fameux volcans qui font la réputation de l’île. Le ton est authentique, loin du marketing aseptisé, et ça fait toute la différence.
Les comptes des coureurs à suivre absolument
Plusieurs athlètes partagent leur expérience en direct quand le réseau le permet. Les comptes @luca_papi_trail, @sebastien_raichon et @jeromeguibout offrent un point de vue subjectif fascinant. Luca Papi, avec ses dix éditions au compteur, poste souvent des anecdotes croustillantes sur les pièges du parcours. Raichon, lui, partage sa stratégie et ses sensations avec une honnêteté rafraîchissante.
Voici les hashtags incontournables pour ne rien manquer :
- #360TheChallenge : le hashtag principal avec tout le contenu officiel
- #NoMarkingsNoMercy : le slogan qui résume la philosophie de la course
- #MuchoPorVivir : la devise espagnole qui signifie « beaucoup à vivre »
- #GranCanaria : pour découvrir l’île sous un autre angle
- #UltraTrail : pour replacer l’épreuve dans l’écosystème trail mondial
La couverture médiatique spécialisée trail
Les médias français et espagnols sur le coup
uTrail, TrailRun España et Carreras por montaña proposent une analyse approfondie au-delà du simple point GPS. Ces plateformes publient des interviews longues format avec les coureurs entre deux étapes, permettant de comprendre leurs choix tactiques et leur état physique réel. Le traitement journalistique apporte cette profondeur que les réseaux sociaux ne peuvent offrir.
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⚡ Voir les nouveautés i-RunCertaines chaînes YouTube locales diffusent également des résumés quotidiens avec images des bases de vie et témoignages des équipes d’assistance. Le format vidéo permet de saisir l’atmosphère unique de cette course où la solidarité entre concurrents coexiste avec la compétition féroce. Ces sources ne sont certes pas du direct pur, mais elles enrichissent considérablement la compréhension de l’événement.
Et pour voir les plus beaux trails de France selon moi, c’est par ici !
Les favoris 2025 à surveiller de très près
La délégation française en force
Sébastien Raichon débarque avec le statut de favori après sa victoire retentissante sur le Tor des Glaciers en 2024. Son objectif de 48 heures sur le 360º paraît ambitieux mais réaliste vu son niveau actuel. L’homme possède cette lucidité et cette endurance mentale qui font la différence sur les ultra-distances. Sa capacité à gérer l’effort sur plusieurs jours sans fléchir mentalement impressionne tous les observateurs.
Luca Papi représente une autre facette du trail extrême. Pour sa dixième participation consécutive, il connaît chaque rocher, chaque faux-plat, chaque zone exposée au vent du parcours. Cette connaissance du terrain constitue un avantage considérable dans une course sans balisage où l’orientation compte autant que les jambes. Papi n’a peut-être pas la vélocité des jeunes loups, mais son expérience vaut de l’or.
Claire Bannwarth cristallise toutes les interrogations. Blessée au tendon, son départ reste incertain jusqu’à la dernière minute. Si elle prend le départ, son immense talent en fera automatiquement une prétendante au podium féminin. Mais courir 260 kilomètres avec une blessure relève de la folie pure, même pour une athlète de son calibre. Son choix final dira beaucoup sur sa condition réelle.
Jérôme Guibout incarne le coureur discret mais redoutable. Ses performances sur longues distances parlent pour lui, et il possède cette régularité qui permet de terminer dans le top 10 sans faire de vagues. Ne le sous-estimez pas : c’est exactement ce profil d’athlète qui peut surprendre quand les favoris flanchent.
Les espagnols locaux, dangers immédiats
Álvaro Santana Gabas, José Bordón Sardiña et Sandra Moreno Santiago évoluent à domicile. Ils ont couru ces sentiers des dizaines de fois en préparation et connaissent les conditions climatiques locales par cœur. Cette familiarité avec le terrain ne garantit rien, mais elle réduit considérablement la marge d’erreur en navigation. Les favoris étrangers devront composer avec cette menace locale permanente.
Pourquoi cette course fascine autant
Le 360º The Challenge rejette tous les codes du trail moderne. Aucune infrastructure démesurée, aucun partenariat avec des marques qui transforment l’événement en vitrine commerciale. Juste l’essentiel : des coureurs, des montagnes, et le défi de relier les points sans se perdre. Cette pureté attire une communauté de puristes qui en ont marre des courses standardisées.
L’autonomie totale change radicalement la donne. Chaque concurrent doit porter son matériel de sécurité, sa nourriture entre les bases de vie, et surtout sa carte et sa boussole. Les erreurs d’orientation peuvent coûter des heures, transformant une belle performance en cauchemar. Cette dimension ajoute une complexité stratégique absente des courses balisées où il suffit de suivre le troupeau.
Les paysages volcaniques de Grande Canarie offrent un terrain de jeu extraordinaire. Les cratères, les coulées de lave pétrifiée, les pins canariens qui poussent sur les pentes abruptes créent une ambiance lunaire unique. Courir dans ces décors procure des sensations incomparables, même si la beauté du lieu passe souvent au second plan quand on lutte contre l’épuisement après 30 heures d’effort.
Le taux d’abandon élevé rappelle la dureté extrême de l’épreuve. Partir à 70 coureurs pour finir à 40 maximum montre que le 360º ne pardonne aucune faiblesse. Blessures, déshydratation, hypothermie nocturne, erreurs de navigation : les raisons d’abandonner ne manquent pas. Ceux qui franchissent la ligne d’arrivée ont vraiment accompli quelque chose d’extraordinaire.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.
