Alors, la question brûle les lèvres de tous les aficionados du trail et de la course à pied : quel chèque empochera le grand vainqueur de la SaintéLyon en 2025 ? Mettons les pieds dans le plat sans détour : si les chiffres officiels pour 2025 se font encore discrets, une analyse des années précédentes nous permet de dessiner une estimation fiable.
Le gain pour le premier homme et la première femme devrait avoisiner les 2 000 euros, c’était notamment le cas en 2018-2019. Depuis les informations sont un peu floues.
Une somme qui peut sembler modeste au regard de l’effort surhumain fourni. Mais résumer la SaintéLyon à son « prize money » serait une grave erreur. Car ce que l’on vient chercher sur cette course légendaire, entre Saint-Étienne et Lyon, c’est bien plus qu’une récompense financière : c’est une part d’histoire. Voir le suivi coureur de l’édition 2025 de la SaintéLyon ici !
Sommaire
- 1 La SaintéLyon : bien plus qu’une simple ligne d’arrivée
- 2 Le « prize money » : que peut espérer le gagnant en 2025 ?
- 3 Une dotation autour de 2 000 euros
- 4 L’édition 2025 face à un nouveau défi budgétaire
- 5 Au-delà du chèque : la véritable récompense du vainqueur
- 6 Le quotidien financier d’un coureur élite
- 7 La SaintéLyon face aux autres géants du trail
La SaintéLyon : bien plus qu’une simple ligne d’arrivée

Avant de parler argent, parlons légende. La SaintéLyon, ce n’est pas une course, c’est un monument. Un pèlerinage nocturne pour des milliers de coureurs qui, chaque premier week-end de décembre, décident de relier les deux villes dans le froid, la nuit, et souvent la boue ou la neige.
C’est le rendez-vous de fin de saison, l’ultime défi avant la trêve hivernale. Gagner ici, c’est inscrire son nom aux côtés de légendes de la discipline. C’est une reconnaissance éternelle dans le milieu, une victoire qui marque une carrière bien plus profondément qu’un simple virement bancaire. L’ambiance, ce serpent de frontales qui ondule sur les monts du Lyonnais, est une image que chaque participant, du premier au dernier, garde gravée en lui.
Le « prize money » : que peut espérer le gagnant en 2025 ?
Revenons à nos chiffres. Si le montant exact pour l’édition 2025, qui se tiendra les 29 et 30 novembre, n’est pas encore gravé dans le marbre, le passé nous éclaire sur les intentions de l’organisation.
Une dotation autour de 2 000 euros

Depuis que la SaintéLyon a décidé d’instaurer des primes de victoire, le montant alloué au premier homme et à la première femme a souvent été de 2 000 euros. L’organisation a toujours mis un point d’honneur à maintenir une parité totale des récompenses, une démarche louable et essentielle dans le sport. Le total des primes distribuées aux cinq premiers s’élevait alors à 10 000 euros, répartis de manière dégressive.
Découvre les meilleures marques de trail running chez i-Run : chaussures, textile, nutrition… tout ce qu’il te faut pour performer sur les sentiers.
⚡ Voir les nouveautés i-RunCes montants, stables depuis des années, témoignent d’une volonté de récompenser la performance tout en préservant l’esprit de la course, qui reste centré sur le défi personnel et la passion.
L’édition 2025 face à un nouveau défi budgétaire
Un élément nouveau et non négligeable vient toutefois pimenter l’équation pour 2025. La subvention accordée par la Ville de Lyon a été revue à la baisse. Pour une organisation dont le budget est conséquent et où la vente de dossards ne couvre qu’une partie des frais, chaque euro compte. Cette coupe budgétaire forcera-t-elle l’organisation à revoir sa grille de prix ? Le mystère reste entier. On peut toutefois espérer que la priorité sera donnée au maintien de la qualité de l’événement pour les milliers de participants plutôt qu’à une inflation des primes pour une poignée d’élites.
Au-delà du chèque : la véritable récompense du vainqueur

Gagner la SaintéLyon, c’est toucher un Graal qui dépasse la simple valeur monétaire. Le vainqueur ne repart pas seulement avec un chèque. Il repart avec :
- Une reconnaissance immense de ses pairs et de toute la communauté running.
- Une visibilité médiatique décuplée, ouvrant la porte à de nouveaux sponsors ou à une renégociation de ses contrats.
- Des cadeaux matériels de la part des partenaires, comme le fameux t-shirt technique collector et, bien sûr, la médaille qui symbolise l’exploit.
- Le droit de se dire « J’ai gagné la SaintéLyon ». Et ça, croyez-moi, ça n’a pas de prix.
Le quotidien financier d’un coureur élite
Pour mieux comprendre ce que représente un gain de 2 000 euros, il est intéressant de se pencher sur le modèle économique d’un athlète de haut niveau en trail. Ce n’est pas toujours le Pérou, et chaque prime de course est une bouffée d’oxygène bienvenue dans un budget souvent serré.
La SaintéLyon face aux autres géants du trail
En matière de « prize money », où se situe la Doyenne ? Une comparaison avec d’autres courses majeures du circuit mondial permet de relativiser.
- L’UTMB® Mont-Blanc : Sur la course reine de 170 km, le vainqueur empoche également une somme de 20 000 euros en 2025, une similitude qui prouve que le prestige prime sur l’argent.
- Le Grand Trail des Templiers : Historiquement, cette course a été l’une des plus généreuses en France, avec des dotations globales et des primes de victoire qui ont parfois été bien supérieures à celles d’autres événements majeurs. Le 1er empoche 10 000 € par exemple !
- Le Grand Raid de la Réunion : Sur la Diagonale des Fous, les récompenses financières ont aussi été par le passé d’un ordre de grandeur qui reste avant tout symbolique face à l’ampleur du défi.
Finalement, la SaintéLyon se positionne dans la catégorie des courses mythiques où la gloire est le principal moteur. Le chèque, bien que bienvenu, n’est que la cerise sur un gâteau déjà immense, celui de l’exploit d’avoir dompté la nuit, le froid et les kilomètres qui séparent deux villes pour entrer, à son tour, dans la grande histoire de la course à pied.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.



