Asics

Chaussures Asics : quel avis ?

Asics a bâti sa réputation sur une promesse simple et tenue depuis des décennies : offrir des chaussures fiables, confortables, et pensées pour les coureurs de tous niveaux. Mon avis global est clair : si tu recherches de la stabilité, un amorti consistant, et une expérience de course prévisible (dans le bon sens), Asics coche vraiment beaucoup de cases. Les technologies maison comme le gel (Gel) pour l’absorption des chocs, la mousse FlyteFoam ou la plus récente FF BLAST/FF BLAST+ apportent ce combo douceur/retour d’énergie que l’on attend d’une “daily trainer”. Selon les modèles, tu trouveras un spectre allant de l’amorti moelleux (Nimbus) à la stabilité rassurante (Kayano) en passant par la polyvalence dynamique (Cumulus, Novablast).

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Pourquoi acheter Asics ?

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la cohérence d’une génération à l’autre : on ne se retrouve pas perdu à chaque mise à jour. Et l’ajustement du chaussant Asics est souvent soigné, avec des largeurs disponibles selon les modèles, ce qui est précieux si tu as l’avant-pied large ou des besoins spécifiques. Asics a aussi accéléré côté performance avec les modèles carbone (Metaspeed Sky/Edge), devenant crédible pour la compétition et les chronos.

Quelles sont les meilleures chaussures Asics pour débuter ?

Pour bien débuter, on cherche un combo simple : amorti confortable, stabilité naturelle, et une chaussure tolérante qui pardonne les erreurs de foulée. Chez Asics, trois familles ressortent. La Gel-Cumulus est la reine de la polyvalence “no-drama” : une mousse suffisamment moelleuse pour absorber, pas trop molle pour garder du répondant, et un poids raisonnable. C’est typiquement la paire qui t’accompagne du footing de 20 à 60 minutes, 2 à 4 fois par semaine, sans te compliquer la vie.

La Gel-Nimbus ajoute une couche de confort premium. Si tu es un débutant qui privilégie le moelleux, que tu as quelques inquiétudes articulaires ou que tu prévois des sorties longues à allure tranquille, la Nimbus est un cocon. Elle peut sembler plus massive, mais son amorti FF BLAST+ fait la différence en fin de sortie. À l’inverse, si tu veux un peu plus de dynamisme, la Novablast est une porte d’entrée “fun” : plus rebondissante, elle donne envie d’allonger la foulée tout en restant accessible.

Pour ceux qui sentent qu’ils ont besoin d’un guidage (pronos légère, fatigue qui fait “tomber” le genou vers l’intérieur), la Gel-Kayano est une valeur sûre de stabilité. Elle n’est pas réservée aux “gros pronateurs” : c’est un modèle de soutien doux et progressif. En résumé : Cumulus pour la neutralité sûre, Nimbus pour le confort max, Novablast pour le pep’s, Kayano si tu veux un peu de stabilité. Essaie si possible en magasin en fin de journée, et n’hésite pas à jouer sur les largeurs si ton avant-pied est généreux.

Asics taille-t-il petit ou grand ? Comment choisir la bonne pointure ?

Globalement, Asics taille assez “standard” par rapport à l’industrie running, mais le diable se cache dans les détails. La longueur du pied et la largeur d’avant-pied influencent beaucoup le ressenti. Mon conseil pratique : mesure ton pied en fin de journée (il gonfle naturellement), compare à ton modèle running de référence, puis ajoute 0,5 à 1 cm d’espace à l’avant (le fameux “thumb width”). Sur les modèles Nimbus, Cumulus et Kayano, beaucoup de coureurs trouvent leur pointure US/EU habituelle. Sur Novablast, certains prennent un demi-point au-dessus si l’avant-pied s’étale fortement.

Asics propose des largeurs sur certains modèles (Wide/Extra Wide), une bénédiction si tu as un pied large, un hallux valgus, ou si tu utilises des semelles orthopédiques. L’essayage reste la clé : en statique, vérifie l’espace aux orteils et l’accroche du talon ; en dynamique, trottine et observe si le pied glisse dans les descentes. Si tu hésites entre deux tailles, pense à l’usage : pour les sorties longues et les marathons, privilégie un peu plus d’espace ; pour les séances rythmées, un ajustement plus proche mais jamais serré.

Attention aussi aux chaussettes : une paire plus épaisse peut changer le fit. Et rappelle-toi que les mousses et la tige se “font” légèrement avec les kilomètres, mais une pointure trop juste ne deviendra pas “magiquement” confortable. Dernier tip : si tu es entre deux tailles, consulte le guide de tailles Asics avec la mesure en centimètres (Mondopoint), souvent plus fiable que les conversions EU/US parfois variables.

Gel-Nimbus vs Gel-Cumulus : laquelle choisir ?

Ces deux-là sont des pillars de la gamme route chez Asics, mais elles n’ont pas exactement le même ADN. La Gel-Nimbus est l’option “comfort cruiser” par excellence : plus d’amorti, plus de moelleux, un ressenti protecteur, idéal pour les sorties longues, la récup, et les coureurs qui priorisent la douceur articulaire. La mousse FF BLAST+ (voire “Eco” selon les versions) et le Gel stratégiquement placé donnent cette impression de tapis volant. Elle peut paraître plus volumineuse, mais c’est voulu : elle protège.

La Gel-Cumulus, elle, est la daily trainer polyvalente. Un peu plus basse, plus simple, plus directe, elle enchaîne les footings quotidiens, les allures marathon, et peut dépanner sur des séances tempo. Si tu cherches une chaussure unique pour tout faire sans trop de compromis, la Cumulus est souvent un excellent choix. Niveau poids, la Cumulus est généralement un peu plus légère, ce qui se ressent quand on accélère légèrement.

Comment trancher ? Si tu cours surtout en endurance fondamentale, que tu as un volume hebdo conséquent, ou que tu apprécies un amorti généreux, prends la Nimbus. Si tu veux un équilibre amorti/dynamisme avec un tarif souvent plus doux, va sur la Cumulus. Si tu hésites, pense à ta surface de course : sur bitume dur et longues sorties, la Nimbus fait merveille ; sur parcours variés et séances mixtes, la Cumulus s’en sort mieux. Au final, on peut les voir comme deux sœurs : Nimbus pour le confort premium, Cumulus pour la polyvalence pragmatique.

Asics Kayano, c’est vraiment utile pour la pronation ?

La Kayano est l’un des modèles de stabilité les plus connus au monde, et ce n’est pas volé. Oui, elle est utile pour la pronation, surtout si tu recherches un soutien progressif plutôt qu’un “mur” rigide. Asics a beaucoup évolué : on est loin des gros renforts plastiques d’antan. Aujourd’hui, la Kayano offre une plateforme stable, un guidage latéral subtil, et une géométrie qui accompagne la foulée sans la contraindre. Pour les pronateurs légers à modérés, ou les coureurs fatigués sur la fin des longues sorties (où la pronation s’accentue), c’est un filet de sécurité très confortable.

Est-ce indispensable ? Pas toujours. Beaucoup de coureurs “pronateurs” s’en sortent bien en chaussures neutres avec un bon renforcement musculaire et une technique travaillée. Mais si tu es sujet aux douleurs internes du genou, aux tibias, ou si tu sais que tu t’effondres vers l’intérieur en fin de course, la Kayano peut prévenir l’accumulation de micro-stress. Elle reste moelleuse, avec l’amorti FF BLAST+ et du Gel, et son upper maintient bien le médio-pied.

Alternatives chez Asics si tu veux du soutien plus doux ou plus léger : GT-2000 (guidage plus discret), ou une Cumulus/Nimbus avec semelles orthopédiques si tu es suivi par un podologue. Mon avis de terrain : la Kayano est une valeur sûre pour sécuriser les kms, surtout à l’entraînement marathon où la fatigue posturale se fait sentir. Essaye-la en comparant avec une neutre pour sentir le niveau de support qui te convient vraiment.

La Novablast vaut-elle le coup ? Pour qui est-elle faite ?

La Novablast a mis un coup de jeune à Asics. C’est la chaussure “fun” de la gamme : mousse FF BLAST+ élastique, rebond marqué, sensation trampoline. Elle vaut clairement le coup si tu veux remettre du pep’s dans tes footings et tempos légers sans basculer sur un racer. Son drop modéré et sa plateforme plus large sur les dernières versions la rendent plus stable qu’aux débuts, tout en gardant ce petit côté joueur qui donne envie d’accélérer.

Pour qui ? Pour les coureurs neutres à la recherche d’un unique daily trainer dynamique, pour ceux qui aiment sentir un retour d’énergie sans la rigueur d’une plaque carbone, et pour les séances de tempo/Seuil où tu veux un déroulé fluide. Elle peut aussi convenir en compétition jusqu’au semi si tu n’es pas obsédé par le chrono absolu. Les talonneurs y trouveront un atterrissage moelleux, les médio-pieds apprécieront la transition rapide.

Points d’attention : si tu veux un amorti très contrôlé ou une stabilité prononcée, Nimbus/Kayano restent plus “sages”. La Novablast peut surprendre sur virages serrés ou surfaces très irrégulières si tu es très haut perché. Côté durabilité, la semelle Asics est correcte, avec un caoutchouc bien placé sur les zones d’usure, mais attends-toi à une mousse qui marque un peu sur l’extérieur avec le temps. En résumé : oui, elle vaut le coup si tu veux le sourire à chaque foulée, sans sacrifier le confort du quotidien.

Quelles Asics pour marathon et longues distances ?

Pour avaler des kilomètres avec sourire et sérénité, trois familles se détachent. Pour le confort et la protection sur la durée, la Gel-Nimbus est un classique : amorti généreux, déroulé doux, fatigue musculaire limitée en fin de course. Si tu aimes une chaussure un peu plus légère et polyvalente pour l’ensemble de la prépa (footings, allures marathon, tempo), la Gel-Cumulus fait un excellent job et peut t’accompagner jusqu’au jour J si tu n’as pas besoin d’un coussin XXL.

Côté performance, si tu vises le chrono, la gamme Metaspeed (Sky/Edge) entre en scène. Ce sont les modèles plaque carbone d’Asics : mousse Peba légère et rebondissante, géométrie agressive, sensation “propulsive”. La Sky est souvent appréciée par les foulées plus “grandes et aériennes”, l’Edge par ceux qui cadencent davantage, même si les dernières versions convergent. Elles brillent sur marathon si ta biomécanique supporte bien la hauteur et la rigidité.

Entre confort et vitesse, la Superblast est une alternative séduisante (pas de plaque, mousse légère et épaisse, énorme confort avec du répondant). Idéale pour les sorties longues rapides et les allures marathon sans la contrainte d’une plaque carbone. Mon conseil : choisis en fonction de ton objectif et de ta tolérance. Si tu veux finir frais et heureux : Nimbus/Superblast. Si tu veux gratter des minutes et que tu supportes le format “super-shoe” : Metaspeed. Et garde une paire plus robuste (Cumulus/Kayano) pour les gros blocs d’entraînement.

Asics pour pronateur ou supinateur : que choisir ?

  • Pronation légère à modérée: Asics Gel-Kayano est la référence pour un guidage progressif et confortable. La GT-2000 offre un support plus discret et plus léger, idéale si tu veux juste “un peu” de stabilité.
  • Foulée neutre: Gel-Cumulus et Gel-Nimbus sont les deux valeurs sûres. Cumulus si tu veux polyvalence et prix plus doux, Nimbus si tu privilégies le moelleux longue distance. Novablast si tu veux du rebond.
  • Supination (ou sous-pronation): Il n’existe pas vraiment de “chaussures supinateurs” dédiées. L’idée est d’aller vers une neutre bien amortie et stable latéralement. Nimbus, Cumulus, voire Superblast, font l’affaire en offrant de l’absorption et une plateforme rassurante. Évite les guidages trop marqués côté interne qui peuvent amplifier le mouvement latéral.

Mon avis de coach de terrain : au-delà des étiquettes, teste les ressentis. Un pronateur peut adorer une Cumulus s’il se sent aligné, tout comme un coureur neutre peut apprécier la Kayano pour sécuriser la fin d’une sortie de 30 km. Pense aussi au renforcement des pieds et hanches, qui influence plus la mécanique que le choix “pronation/supination” seul. Et fais évaluer ta foulée si tu peux (vidéo en boutique running), c’est souvent révélateur.

Quelle est la durabilité des chaussures Asics ? Combien de km ?

En pratique, la plupart des modèles route Asics tiennent entre 600 et 800 km, parfois plus selon ton poids, ta foulée, et la surface. Les semelles extérieures Asics, avec leurs caoutchoucs AHAR/AHAR+, sont connues pour une bonne résistance à l’abrasion. Les mousses modernes (FF BLAST, FF BLAST+, Peba des Metaspeed) gardent une élasticité correcte, même si la sensation “neuve” s’estompe vers 300-400 km. Les modèles très moelleux ou très légers peuvent montrer des signes de tassement plus tôt, surtout si tu cours toujours du même côté de la chaussure (usure latérale).

Comment juger la fin de vie ? Trois indicateurs concrets : 1) la semelle externe est lisse sur les zones d’impact, 2) tu sens plus le sol, avec des petites douleurs inhabituelles au tibia ou au genou, 3) la chaussure perd en stabilité (talon “floppy”, tige détendue). Alterner deux paires prolonge la durée de chacune et réduit les microtraumas. Évite aussi de laisser tes Asics dans un coffre de voiture en été/hiver : la chaleur et le froid extrêmes abîment la mousse.

Pour le trail, l’usure dépend beaucoup des terrains. Les Asics Trabuco tiennent bien en polyvalent ; sur terrain rocheux abrasif, l’outsole s’use plus vite. En résumé : vise 600-800 km comme repère, surveille les signes fonctionnels plus que le kilométrage absolu, et n’hésite pas à recycler tes anciennes paires pour la marche ou la PPG.

Asics pour trail : quels modèles valent le coup ?

Asics a sérieusement haussé le niveau en trail. Si tu veux un polyvalent “passe-partout”, la Trabuco est un excellent point de départ : amorti protecteur, accroche correcte, stabilité rassurante sur sentiers mixtes. Pour aller plus vite et plus léger, la Trabuco Sky ou Fuji Lite (selon millésimes) offrent un profil plus dynamique, idéal pour les séances en nature, les relances, et les courses rapides sur terrains modérément techniques.

Besoin de sécurité sur terrains techniques et longs ultras ? Regarde du côté de la Trabuco Max, avec plus d’amorti et une géométrie qui économise les jambes. L’adhérence a progressé avec des gommes plus performantes et des crampons bien dessinés, même si, soyons honnêtes, sur boue très profonde, des spécialistes comme Inov-8 ou Salomon “Soft Ground” gardent un avantage. Côté fit, Asics propose souvent un avant-pied suffisant sans être trop large, avec des tiges bien tenantes et des pare-pierres efficaces.

Choisis en fonction de ton terrain dominant : forêt sèche et chemins roulants = Fuji Lite/Trabuco “light”. Montagne et pierriers = Trabuco/Trabuco Max. Et pense à l’accroche spécifique si tu vises la boue: privilégie des crampons plus profonds. Mon avis : Asics trail, c’est désormais fiable, confortable, et de plus en plus fun, avec un très bon rapport qualité/prix.

Les Asics Metaspeed (carbone) sont-elles au niveau des concurrentes ?

Oui, clairement. Les Metaspeed Sky/Edge ont mis Asics sur la carte des super-shoes. Leur mousse à base de Peba est légère et très rebondissante, la plaque carbone crée un effet levier franc, et la géométrie favorise une foulée propulsive. La Sky s’adresse plutôt aux coureurs avec une foulée ample (grandissement de foulée), l’Edge aux cadenceurs (augmentation de fréquence), même si les dernières versions ont réduit l’écart et beaucoup choisissent simplement en fonction du ressenti.

Face aux concurrentes, elles tiennent la comparaison avec Vaporfly/Alphafly, Adios Pro, Endorphin Pro. Certaines personnes préfèrent la stabilité relative des Metaspeed, d’autres trouvent les Nike encore plus explosives. Question de pied, de technique, et d’affinité. Côté durabilité, attends-toi à 300-500 km “performance” où la magie est maximale, ce qui est dans la moyenne des chaussures carbone. Elles brillent du 10 km au marathon, voire semi en terrain vallonné où leur stabilité aide.

Mon conseil : teste-les sur quelques séances spécifiques (allure 10/seuil/marathon) avant le jour J. Et si la plaque te fatigue les mollets, envisage une Superblast pour l’entraînement rythmés et garde la Metaspeed uniquement pour les compétitions. Au final, oui, Asics a une super-shoe crédible et redoutable.

Asics, c’est confortable pour les pieds larges ?

Plutôt oui, surtout parce que plusieurs modèles existent en largeur Wide/Extra Wide selon les pointures. Les Gel-Nimbus, Gel-Kayano et parfois Gel-Cumulus sont proposées en largeurs étendues, ce qui change la vie si ton avant-pied s’étale ou si tu es sujet aux ampoules sur les côtés. La toebox n’est pas “altra-large”, mais suffisamment généreuse pour permettre aux orteils de s’ouvrir naturellement, surtout sur les dernières générations où Asics a assoupli les upper mesh.

Si tu as le pied large, privilégie un essayage en fin de journée avec tes chaussettes de course, et vérifie la tenue du médio-pied : il doit être snug mais jamais compressif. La Novablast peut convenir si tu choisis la bonne pointure (parfois +0,5), mais certains pieds très larges préféreront Nimbus/Kayano Wide. En trail, la Trabuco a un volume avant-pied correct, mais si tu as un hallux valgus marqué, vise les versions wide quand disponibles.

Astuces anti-ampoules : laçage en “heel lock” pour stabiliser le talon sans serrer l’avant, chaussettes techniques anti-friction, et n’hésite pas à changer l’insole si elle crée une surépaisseur latérale. En résumé : oui, Asics pense aux pieds larges. Regarde bien les déclinaisons “WIDE” dans les fiches produits, c’est souvent la clé d’un confort durable.

Les Asics sont-elles bonnes pour la course à pied sur tapis ?

Absolument, et c’est même un terrain où leurs qualités d’amorti ressortent. Le tapis est plus indulgent que le bitume, donc tu peux te permettre une chaussure un poil plus dynamique si tu veux t’amuser avec les allures. La Cumulus et la Novablast sont parfaites pour ça : confort, transition fluide, et une sensation de rebond qui rend les séances moins monotones. Si tu as des articulations sensibles ou si tu fais de très longues séances indoor, la Nimbus ajoute une dose de douceur bienvenue.

Petit plus à l’intérieur : une semelle extérieure avec assez de caoutchouc pour la stabilité sans être trop “cramponnée”. Les Asics de route modernes cochent la case. Sur tapis, la température monte vite : privilégie des uppers respirants, autre point fort d’Asics. Et n’oublie pas que sur tapis, ta foulée peut se raccourcir naturellement ; une chaussure trop lourde casse le rythme. C’est aussi pourquoi la Novablast fonctionne bien.

Conseils pratiques : ajuste le drop de la machine à 1% pour simuler un peu la résistance de l’extérieur, varie les allures pour travailler la cadence, et conserve les mêmes repères de pointure qu’en extérieur (le pied gonfle aussi en indoor). En bref, Asics + tapis = combo confort et entraînement efficace, sans prise de tête.

Quelles Asics pour la vitesse, fractionné et 10 km ?

Pour les séances rapides et les 10 km où l’on veut envoyer, tu as deux options. Option “performance carbone” : Metaspeed Sky/Edge, pour maximiser le retour d’énergie et la rigidité propulsive. Elles excellent sur 5/10 km si tu es à l’aise avec la hauteur et la plaque. Option “légère sans plaque” : la Magic Speed (plaque composite/carbone selon version) et la Hyper Speed/Sortie, plus dépouillées, qui donnent des sensations “racer” sans le prix d’une super-shoe.

Pour l’entraînement rapide, la Novablast reste un joker incroyable : rebond, dynamisme, et une protection suffisante pour enchaîner les répétitions sans t’exploser les mollets. La Superblast est redoutable pour les tempos longs et les blocs à allure 10/21, car elle combine légèreté et gros stack sans la rigidité d’une plaque. Si tu aimes sentir la piste/route et garder un contact plus proche du sol, regarde du côté des modèles plus minimalistes de la gamme “tempo”.

Mon conseil : choisis en fonction de ta tolérance à la rigidité. Si la plaque te fatigue, va sur Novablast/Superblast. Si tu vises le chrono pur et dur, Metaspeed. Et garde une paire plus robuste (Cumulus) pour l’échauffement et le retour au calme, tes super-shoes te diront merci.

Les Asics sont-elles chères ? Bon rapport qualité/prix ?

Les tarifs ont grimpé chez tous les fabricants, et Asics n’échappe pas à la règle. Les modèles premium (Nimbus, Kayano) flirtent avec le haut de gamme, et les Metaspeed sont au prix des super-shoes concurrentes. Mais en rapport qualité/prix, Asics s’en sort bien grâce à la durabilité de ses semelles, la qualité des tiges, et cette fameuse cohérence de mise à jour qui évite les “mauvaises surprises”. Souvent, la Cumulus offre un excellent compromis coût/usage si tu ne veux pas claquer le budget.

Regarde aussi les versions N-1/N-2 (générations précédentes) qui restent excellentes et souvent en promo. Asics est l’une des marques où acheter la version précédente est rarement un pari risqué. Autre point : la disponibilité des largeurs et la variété de modèles permettent de trouver un fit précis, ce qui évite d’empiler des paires “bof” qui dorment dans le placard. En trail, la Trabuco offre une très belle valeur en polyvalent.

En résumé : oui, c’est cher au sommet de gamme, mais tu en as pour ton argent. Et le milieu de gamme Asics reste une mine de bonnes affaires, durable et confortable.

Comment entretenir mes Asics pour les garder plus longtemps ?

  • Nettoyage: brosse douce + eau tiède savonneuse. Évite la machine à laver qui fragilise colles et mousses. Retire la semelle interne et laisse sécher séparément.
  • Séchage: jamais sur radiateur ou en plein soleil. Laisse à l’air libre, remplis éventuellement de papier journal pour absorber l’humidité.
  • Rotation: alterne deux paires pour laisser la mousse récupérer 24-48 h. Ça prolonge la réactivité et l’hygiène.
  • Lassage: vérifie régulièrement le talon et le maintien. Un laçage “runner’s knot” peut stabiliser sans comprimer l’avant-pied.
  • Stockage: au sec, à l’abri de la chaleur/froid extrêmes (pas le coffre de la voiture).
  • Inspection: surveille l’usure des zones d’impact (bord externe avant-pied, talon), remplace avant l’apparition de douleurs.

Avec ces gestes simples, tu optimiseras la durée de vie (souvent 600-800 km) et garderás des sensations plus constantes au fil des semaines.

Asics vs Nike, Hoka, Adidas : quelles différences à l’usage ?

  • Asics vs Nike: Nike brille avec ses mousses ZoomX et ses super-shoes hyper explosives. Asics propose un amorti plus “posé” sur ses daily trainers, un fit souvent plus sécurisant, et une durabilité semelle extérieure souvent meilleure. Pour la perf pure, Metaspeed vs Vaporfly est un vrai match.
  • Asics vs Hoka: Hoka = gros stack, géométries très basculées (rocker). Asics a des modèles plus variés, du moelleux Nimbus aux rebonds Novablast. Hoka peut sembler plus “banane” sous le pied ; Asics souvent plus traditionnel en sensation, sauf Superblast/Novablast.
  • Asics vs Adidas: Adidas mise sur Lightstrike/Lightstrike Pro et une plateforme parfois plus ferme et nerveuse. Asics offre souvent un moelleux intermédiaire, accessible à plus de coureurs. En trail, Asics et Adidas se valent, avec un léger avantage Asics en confort d’upper.

Asics est la valeur sûre du confort/stabilité, désormais dopée au fun (Novablast) et à la perf (Metaspeed). À toi de voir où se situe ton plaisir de course.

Y a-t-il des Asics écoresponsables ou plus durables ?

Asics avance progressivement. On voit de plus en plus de tiges en mesh avec contenu recyclé, des mousses FF BLAST+ Eco sur certaines versions (intégrant des matériaux d’origine biosourcée), et des efforts sur l’empreinte carbone des modèles phares. Ce n’est pas parfait, mais la trajectoire est bonne. À l’usage, la durabilité des semelles extérieures limite le “turnover” des paires, ce qui, indirectement, réduit l’impact. Tu peux aussi prolonger la vie de tes chaussures via un entretien soigné, des semelles internes remplaçables, et une rotation raisonnée.

Pour aller plus loin, regarde les fiches produits avec l’indication du contenu recyclé, et privilégie les coloris “standard” souvent mieux approvisionnés (moins de surproduction d’éditions limitées). En fin de vie, pense au recyclage via des programmes spécialisés ou des boutiques qui collectent les chaussures pour leur donner une seconde vie (marche, dons, broyage matière). Mon avis : Asics bouge dans la bonne direction, et en tant que coureur, tu peux amplifier l’impact par tes choix et tes habitudes d’usage.

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