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Top 6 des meilleures stations de montagne pour un été dans les Alpes du Sud en 2025

Les Alpes du Sud, où le soleil caresse les cimes et les sentiers appellent les âmes audacieuses, forment un terrain de jeu d’exception pour les passionnés de trail. Ces montagnes, baignées de lumière méditerranéenne, offrent des parcours variés, des panoramas à couper le souffle et une authenticité rare. En tant que coureur aguerri, j’ai arpenté ces sentiers, ressenti la brûlure des montées et la liberté des descentes. Voici un guide complet, taillé pour vous, traileurs en quête d’évasion estivale, avec six stations triées sur le volet : Val d’Allos, Les Orres, Montgenèvre, Puy Saint Vincent, Serre Chevalier et Superdévoluy. Chaque lieu dévoile des trésors pour des sessions de trail mémorables, des activités complémentaires et une immersion dans des paysages grandioses. Préparez vos chaussures, on part en altitude !

Val d’Allos

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Dans les Alpes-de-Haute-Provence, Val d’Allos se dresse comme une perle brute, un havre où la nature dicte sa loi. Ce village, niché à 1 800 mètres, séduit par son caractère préservé et ses sentiers qui semblent taillés pour les coureurs en quête de solitude et de défi. Le lac d’Allos, joyau d’altitude à 2 230 mètres, est une destination phare pour les traileurs, mais la station regorge d’autres atouts.

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Des sentiers de trail pour tous les niveaux

Les parcours autour de Val d’Allos offrent une diversité rare. Les débutants s’élanceront sur des boucles douces, comme celle du vallon de la Moutière, avec ses 8 km et ses 300 mètres de dénivelé positif, idéale pour s’initier aux joies du trail. Les coureurs aguerris viseront des itinéraires plus techniques, tels que l’ascension vers le col de l’Encombrette, un tracé de 15 km avec 1 200 mètres de D+. Les singles tracks, souvent bordés de mélèzes, alternent avec des pierriers exigeants, parfaits pour travailler l’agilité. Ce que j’aime ici ? La sensation d’être seul au monde, avec pour seuls compagnons le vent et les marmottes.

Une immersion dans la nature brute

Courir à Val d’Allos, c’est plonger dans un décor où chaque pas raconte une histoire. Les sentiers traversent des prairies fleuries, des forêts denses et des crêtes offrant des vues à 360° sur le Parc national du Mercantour. En été, la lumière dorée sublime les reliefs, rendant chaque sortie visuellement spectaculaire. Un conseil d’initié : partez à l’aube pour éviter la chaleur et capter la magie des premières lueurs sur les cimes. Les traileurs sensibles à l’écologie apprécieront les efforts locaux pour préserver cet environnement, avec des balisages discrets et des sentiers entretenus sans excès.

Activités complémentaires pour le traileur

Après une matinée à enchaîner les kilomètres, Val d’Allos propose de quoi varier les plaisirs. Les amateurs de sensations fortes testeront le canyoning dans les gorges voisines, une façon ludique de travailler la coordination. Les familles ou les coureurs en récupération opteront pour des balades à dos d’âne, une expérience atypique qui apaise les muscles et l’esprit. Le parc de loisirs, avec ses toboggans et ses activités aquatiques, ravira les plus jeunes si vous voyagez accompagné. Pour ma part, j’ai un faible pour le laser game extérieur, une activité qui change des classiques et permet de garder l’adrénaline au rendez-vous.

Pourquoi Val d’Allos séduit les traileurs

Ce qui fait la force de cette station, c’est son équilibre entre défi sportif et douceur de vivre. Les commerçants, toujours prêts à partager un conseil sur un sentier secret, ajoutent une touche humaine précieuse. Le label Famille Plus garantit des infrastructures adaptées si vous venez avec des proches, mais c’est surtout l’absence de foule qui m’a marqué. Ici, on court sans croiser des hordes de touristes, un luxe rare en été. Seul bémol ? Les options de restauration peuvent être limitées en soirée, alors prévoyez un pique-nique pour les sorties longues.

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Les Orres

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À quelques encablures du lac de Serre-Ponçon, Les Orres s’impose comme une station vibrante, où le trail se conjugue avec une énergie communicative. Perchée entre 1 550 et 2 720 mètres, elle attire les coureurs en quête de diversité et d’adrénaline, tout en offrant un cadre ensoleillé qui fleure bon la Provence.

Un terrain de jeu taillé pour le trail

Les Orres, c’est un paradis pour les traileurs de tous horizons. Les sentiers, souvent techniques, serpentent entre forêts de pins et alpages ouverts. Pour une sortie modérée, essayez le circuit du Bois Méan, un 10 km avec 500 mètres de D+ qui offre des points de vue sublimes sur la vallée. Les experts se lanceront sur le tracé menant au pic de Boussolenc, un itinéraire de 18 km et 1 500 mètres de D+, où les sections rocailleuses mettent les cuisses à rude épreuve. Ce qui m’a bluffé ? La qualité des balisages, qui permet de se concentrer sur la course sans craindre de se perdre. Un must pour les sessions improvisées.

Une station qui pulse en été

L’ambiance des Orres en juillet et août est électrique. Les festivals de musique, les compétitions de VTT et les animations nocturnes donnent à la station un souffle festif. Pour le traileur, cela signifie une énergie contagieuse, parfaite pour se motiver avant une sortie matinale. Mais attention, si vous cherchez le silence absolu, les soirées animées peuvent surprendre. Mon astuce : logez légèrement en retrait du centre pour allier calme et proximité.

Des activités pour booster la récupération

Courir, c’est bien, mais varier les plaisirs, c’est mieux. Les Orres excelle dans ce domaine avec une carte multi-activités qui donne accès à un panel d’expériences. Les descentes en VTT, sur des pistes parmi les plus réputées des Alpes, sont un excellent complément pour travailler l’explosivité. Le canyoning et l’hydrospeed dans les torrents voisins offrent une dose d’adrénaline, tandis que la luge d’été amuse petits et grands. Après une longue sortie, j’aime m’accorder une pause au bord du lac de Serre-Ponçon, à 20 minutes, pour une baignade revigorante.

Le charme d’une station polyvalente

Avec son label Famille Plus, Les Orres coche toutes les cases pour un séjour réussi, que vous soyez solo ou entouré. Les infrastructures modernes, les hébergements variés et les restaurants savoureux (mention spéciale aux spécialités de montagne) en font une destination pratique. Ce qui m’a séduit, c’est cette capacité à mêler sport, détente et convivialité sans jamais tomber dans l’excès touristique. Un bémol ? Les sentiers les plus populaires peuvent être fréquentés en haute saison, alors privilégiez les départs tôt.


Montgenèvre

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À la lisière de l’Italie, Montgenèvre est une station-village qui marie élégance et défi sportif. À 1 860 mètres, elle bénéficie d’un ensoleillement légendaire (300 jours par an) et d’une proximité avec la vallée de la Clarée, un joyau des Alpes. Pour les traileurs, c’est une invitation à courir entre deux pays, entre patrimoine et nature.

Des parcours de trail aux accents transalpins

Les sentiers de Montgenèvre sont un régal pour les jambes et les yeux. Les coureurs intermédiaires adoreront la boucle du Chalvet, un 12 km avec 600 mètres de D+, qui alterne passages techniques et vues panoramiques sur les Alpes italiennes. Pour les mordus, l’itinéraire vers le mont Chaberton, à 3 131 mètres, est un défi de 20 km et 1 800 mètres de D+, avec des sections aériennes qui exigent concentration et endurance. Ce que j’apprécie ? La possibilité de basculer en Italie pour une pause café à Claviere, une expérience unique qui donne du piquant à la sortie.

Une nature préservée et inspirante

Courir ici, c’est s’immerger dans un décor où chaque crête semble peinte par un artiste. Les sentiers, souvent bordés de fleurs sauvages, traversent des alpages et des forêts de mélèzes. La vallée de la Clarée, à deux pas, est un spot à ne pas manquer pour des sorties plus contemplatives. Mon coup de cœur : le lever de soleil depuis le col de l’Échelle, où la lumière embrase les sommets. Les traileurs écoresponsables salueront les initiatives locales pour limiter l’impact du tourisme, comme les sentiers protégés.

Des activités pour enrichir l’expérience

Montgenèvre ne se limite pas au trail. Le golf international 18 trous, l’un des plus hauts d’Europe, est une curiosité pour les coureurs en quête d’originalité. L’espace aquatique Durancia, avec ses bains à remous, est parfait pour détendre les muscles après une longue sortie. Les via ferrata, accessibles à tous, ajoutent une dose d’aventure. Et pour les gourmands, une escapade à pied en Italie permet de savourer une pizza al forno ou un tiramisu authentique. Mon rituel ? Un massage à Durancia après une journée de trail, un pur moment de luxe.

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Pourquoi Montgenèvre est un coup de cœur

Le charme de cette station réside dans son authenticité et sa double identité franco-italienne. Les ruelles pavées, les chalets en bois et les habitants accueillants créent une atmosphère chaleureuse. Le label Famille Plus assure des activités pour tous, mais c’est l’absence de prétention qui m’a conquis. On y court, on y vit, on y respire. Seul hic : les hébergements peuvent être pris d’assaut en août, alors réservez tôt.

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Puy Saint Vincent

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Moins connue, Puy Saint Vincent est une station confidentielle qui séduit par sa quiétude et ses paysages à l’état pur. À 1 600 mètres, elle offre un cadre idéal pour les traileurs en quête de sérénité et de défis accessibles, loin des foules.

Des sentiers pour se reconnecter à l’essentiel

Les parcours de trail autour de Puy Saint Vincent sont un hymne à la simplicité. Les débutants s’essaieront au circuit des Puys, un 9 km avec 400 mètres de D+, parfait pour apprivoiser le terrain montagnard. Les coureurs chevronnés viseront le col de la Pousterle, un tracé de 16 km et 1 300 mètres de D+, avec des sections techniques et des panoramas sur le massif des Écrins. Ce qui m’a marqué ? La solitude des sentiers, où l’on peut courir des heures sans croiser âme qui vive. Un luxe pour l’esprit.

Un décor qui apaise et inspire

Les paysages de Puy Saint Vincent sont d’une beauté discrète, presque secrète. Les alpages verdoyants, les torrents cristallins et les sommets imposants créent une toile de fond qui invite à ralentir pour mieux savourer. En été, les fleurs sauvages ajoutent une touche de couleur aux sentiers. Mon spot favori : la crête des Têtes, où la vue à 360° récompense chaque effort. Les traileurs en quête de zen trouveront ici un terrain propice à la méditation en mouvement.

Des activités pour une pause bien méritée

Après une session de trail, la station propose des alternatives douces. Les balades en montagne, guidées ou libres, permettent de découvrir la faune locale, comme les chamois. Le trampoline et les jeux en plein air amusent les plus jeunes, tandis que le canyoning dans les gorges voisines ravit les amateurs de frissons. Pour ma part, j’aime m’arrêter dans un alpage pour goûter un fromage local, un moment simple mais tellement savoureux après l’effort.

Le charme d’une station à taille humaine

Puy Saint Vincent, c’est l’anti-station bling-bling. Ici, pas de chichi, juste une nature grandiose et des habitants fiers de leur terroir. Les hébergements, souvent familiaux, renforcent ce sentiment d’être chez soi. Un bémol ? Les commodités (supermarchés, restaurants) sont limitées, alors anticipez vos besoins. Mais pour les traileurs qui privilégient l’authenticité, c’est une pépite à découvrir.


Serre Chevalier

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Serre Chevalier, ensemble de villages blottis au pied du Parc national des Écrins, est une destination d’exception pour les traileurs. Entre 1 200 et 2 800 mètres, cette station allie charme provençal, ensoleillement généreux et sentiers d’anthologie.

Des parcours pour tous les appétits

Les sentiers de Serre Chevalier sont un terrain de jeu sans fin. Les novices apprécieront la boucle du Casset, un 10 km avec 350 mètres de D+, idéale pour une mise en jambes avec vue sur les glaciers. Les experts se mesureront au col de Granon, un itinéraire de 22 km et 1 600 mètres de D+, où les pierriers et les crêtes aériennes exigent technique et mental. Ce qui m’a scotché ? La diversité des terrains, du single track souple aux sections caillouteuses, qui oblige à rester alerte. Un régal pour les puristes.

Une nature qui éblouit à chaque pas

Courir à Serre Chevalier, c’est s’immerger dans un décor digne d’une carte postale. Les alpages, les torrents et les sommets enneigés composent un tableau vivant, sublimé par la lumière estivale. La proximité des Écrins offre des opportunités uniques, comme l’observation d’aigles ou de bouquetins. Mon moment préféré : la descente depuis le col de Buffère, où l’on glisse entre les mélèzes avec une vue imprenable. Les traileurs sensibles à l’environnement salueront les efforts pour préserver ce patrimoine.

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Des activités pour compléter l’aventure

La station ne manque pas d’idées pour varier les plaisirs. Le téléphérique panoramique permet d’accéder à des sentiers d’altitude sans effort préalable, idéal pour les jours de récupération. Les sports en eaux vives, comme le rafting ou le kayak, dynamisent les journées off. Le centre de bien-être, avec ses saunas et massages, est une bénédiction pour les muscles fatigués. Mon péché mignon ? Une pause dans un bistrot de Monêtier-les-Bains pour siroter une bière artisanale en admirant les cimes.

Pourquoi Serre Chevalier est incontournable

Avec ses villages pittoresques et son ambiance méditerranéenne, Serre Chevalier a une âme unique. Les infrastructures modernes, les restaurants savoureux et les animations estivales en font une station vivante sans être étouffante. Un bémol ? Les sentiers les plus accessibles peuvent être fréquentés, mais il suffit de s’éloigner pour retrouver la quiétude. Pour moi, c’est la station qui incarne le mieux l’esprit des Alpes du Sud.


Superdévoluy

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Superdévoluy, nichée dans un cirque montagneux, est une station discrète qui gagne à être connue. À 1 500 mètres, elle offre des sentiers variés, un cadre préservé et une ambiance conviviale, parfaite pour les traileurs en quête d’évasion.

Des sentiers pour défier les cimes

Les parcours de Superdévoluy sont un terrain d’entraînement idéal. Les coureurs occasionnels opteront pour la boucle du Plateau de Bure, un 11 km avec 500 mètres de D+, accessible et spectaculaire. Les plus aguerris s’attaqueront au pic de Bure, un tracé de 19 km et 1 700 mètres de D+, avec des sections techniques et des vues à 360°. Ce qui m’a surpris ? La variété des paysages, des alpages aux falaises abruptes, qui rend chaque sortie unique. Un conseil : emportez une carte, car certains sentiers sont moins balisés.

Un écrin de nature intact

Courir ici, c’est renouer avec l’essentiel. Les forêts de sapins, les prairies fleuries et les sommets déchiquetés créent un décor sauvage, presque lunaire par endroits. En été, la douceur du climat méditerranéen rend les sorties agréables, même en plein midi. Mon spot fétiche : le col du Festre, où la vue sur le Dévoluy est à tomber. Les traileurs attentifs aux détails remarqueront les traces de loups, un rappel de la richesse de la faune locale.

Des activités pour diversifier les plaisirs

Superdévoluy propose des alternatives bienvenues après une session de trail. L’escalade et la via ferrata, accessibles à tous, sont parfaites pour travailler la force et la concentration. Les balades à VTT permettent de découvrir des sentiers autrement, tandis que les animations locales, comme les marchés artisanaux, ajoutent une touche culturelle. Mon rituel ? Une pause dans un chalet pour déguster une tarte aux myrtilles, le dessert star de la région.

Ce qui fait la magie de Superdévoluy, c’est son côté brut et authentique. Les commerçants, toujours souriants, partagent volontiers leurs conseils sur les sentiers. Les chalets, plus chaleureux que les résidences centrales, offrent un confort simple mais efficace. Un bémol ? L’architecture des années 70 peut dérouter, mais elle ne gâche en rien l’expérience. Pour moi, c’est la station où l’on se sent libre, loin des clichés touristiques.

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Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.

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