La SaintéLyon 2026 ouvre ses inscriptions avec des tarifs dégressifs selon la date de réservation. Cette course nocturne mythique propose 9 distances de 4 à 160 km entre Saint-Étienne et Lyon, prévue fin novembre 2026. Les tarifs vont de 8€ pour les enfants à 190€ pour l’ultra de 160 km, avec possibilité de courir en relais sur le 80 km. Le retrait des dossards s’effectue à la Halle Tony Garnier les 28 et 29 novembre.
Sommaire
Pourquoi la SaintéLyon mérite ta place au calendrier 2026
Un monument du trail français depuis 1951
Parlons franchement : la SaintéLyon n’a rien d’une course lambda. Depuis sa première édition en 1951, elle s’est imposée comme l’un des rendez-vous incontournables du calendrier français. Intégrée aux UTMB® World Series Events, cette épreuve nocturne jouit d’une reconnaissance internationale qui dépasse largement nos frontières.
Ce n’est pas un hasard si des milliers de trailers du monde entier pointent leur frontale vers Lyon chaque fin novembre. La réputation de cette course repose sur une alchimie unique : un parcours exigeant, des conditions climatiques redoutables et une ambiance électrique. Trois ingrédients qui transforment une simple sortie nocturne en souvenir impérissable.
L’expérience nocturne qui change tout
Courir la nuit modifie radicalement la perception de l’effort. Les températures négatives, la neige potentielle et la boue deviennent vos compagnons de route sur ces chemins reliant Saint-Étienne à Lyon. Le froid mordant de fin novembre n’épargne personne, transformant chaque montée en défi supplémentaire.
Mais levez les yeux au ciel : des centaines de frontales dessinent une traînée lumineuse serpentant à travers les Monts du Lyonnais. Ce spectacle visuel unique crée une atmosphère magique impossible à reproduire en plein jour. Chaque coureur devient une étoile filante dans cette constellation mouvante qui traverse la nuit.
Les conditions dantesques font partie intégrante de l’ADN de l’épreuve. Le verglas, la pluie glacée et les sentiers boueux testent votre détermination à chaque foulée. Pourtant, c’est précisément cette rudesse qui forge les souvenirs les plus marquants.
Neuf formats pour tous les profils de coureurs
La diversité des parcours constitue l’un des atouts majeurs de l’événement. Du petit 4 km réservé aux enfants jusqu’à l’hallucinant 160 km aller-retour, chacun trouve chaussure à son pied. Cette accessibilité permet aux débutants de goûter à l’ambiance sans se lancer dans l’inconnu total.
Les options en relais sur le 80 km ouvrent la porte à ceux qui hésitent encore. Former une équipe de 2, 3 ou 4 personnes dilue la difficulté tout en préservant l’esprit collectif. Attention toutefois : les relayeurs devront patienter dans le froid entre deux passages de témoin. On vous aura prévenus !
Cette palette de distances transforme la SaintéLyon en rendez-vous familial où grands-parents, parents et enfants peuvent partager la même aventure à des intensités différentes.
Un patrimoine historique à découvrir autrement
Les aqueducs romains de Garon et Beaunant, vieux de 2000 ans, jalonnent votre parcours. Ces vestiges d’une époque révolue prennent une dimension particulière sous l’éclairage des frontales. L’aqueduc du Gier à Soucieu-en-Jarrest témoigne du génie architectural romain qui alimentait Lugdunum en eau.
Traverser les Monts du Lyonnais de nuit offre une perspective totalement différente de ces paysages. Les villages de Chaponost, Sainte-Catherine et Saint-Christo-en-Jarez se dévoilent sous un angle inhabituel. L’arrivée à la Halle Tony Garnier au petit matin couronne cette odyssée nocturne par une explosion d’émotions.
Le point culminant à 757 mètres d’altitude rappelle que cette course ne se résume pas à une simple liaison urbaine. Les montées sèches ponctuent régulièrement l’effort, brisant toute monotonie.
Pour découvrir les résultats de l’édition 2025 de la SaintéLyon, c’est ici !
Choisir sa distance sur la SaintéLyon 2026 (Comment c’était en 2025)
Le parcours mythique de 80 km
C’est LA distance phare qui attire plus de 4000 participants chaque année. Départ à 23h30 du Parc des Expositions de Saint-Étienne pour une nuit complète d’effort. Le dénivelé de 1944m D+ et 2264m D- ne pardonne aucune approximation dans la préparation.
Le parcours traverse successivement Saint-Christo-en-Jarez au km 17, puis Sainte-Catherine avant d’atteindre Soucieu-en-Jarrest au km 55. Quatre ravitaillements complets ponctuent l’effort, sans compter le point liquide chaud et froid salvateur. L’arrivée matinale à la Halle Tony Garnier récompense une nuit d’efforts.
La formule en relais démocratise l’accès à cette distance légendaire. Deux coureurs se partagent 33 km puis 49 km. Trois équipiers enchaînent 33, 27 et 22 km. Quatre participants divisent l’effort en segments de 20, 13, 27 et 22 km. Chaque configuration possède ses avantages et contraintes logistiques.
Lyon SaintéLyon : l’ultra de 160 km pour les affamés
Limitée à 500 dossards, cette boucle aller-retour représente le Graal des ultradistances. Départ à 9h de Lyon le samedi matin, direction Saint-Étienne où vous rebroussez chemin. Le dénivelé total de 3888m D+ et 4528m D- place cette épreuve dans une catégorie à part.
Sept ravitaillements complets jalonnent votre périple, complétés par un repas à Saint-Étienne et un autre à l’arrivée. Cette logistique éprouvée témoigne du sérieux organisationnel déployé pour les ultratrailers. Le tarif de 190€ reflète l’engagement nécessaire à ce défi hors normes.
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⚡ Voir les nouveautés i-RunAttention : cette distance exige 20 ans minimum et une préparation spécifique. Ne vous lancez pas sur un coup de tête, la nuit sera longue et les jambes lourdes au retour.
SaintExpress : 45 km entre trail et marathon
Format intermédiaire parfait pour découvrir l’esprit SaintéLyon sans basculer dans l’ultra. Départ à 23h depuis Sainte-Catherine avec un profil globalement descendant malgré 797m D+. Les Monts du Lyonnais en toile de fond offrent un décor grandiose même dans l’obscurité.
Trois ravitaillements complets soutiennent votre progression jusqu’à Lyon. Le passage devant l’aqueduc du Garon au km 27 marque l’entrée dans la dernière partie de course. Le franchissement de la Saône puis du Rhône annonce l’imminence de la ligne d’arrivée.
Ce parcours séduit particulièrement les marathoniens cherchant à tester le format trail sans trop de technicité. Le tarif oscillant entre 62 et 72€ selon la date d’inscription reste très accessible.
Les courtes distances : 24 km et 13 km
La SaintéSprint de 24 km démarre à Soucieu-en-Jarrest pour rallier Lyon. Avec seulement 337m D+, elle privilégie la vitesse sur terrain roulant. Un seul ravitaillement complet suffit avant d’attaquer les 6 derniers kilomètres vallonnés.
La SaintéTic de 13 km part de Chaponost, idéale pour une première expérience nocturne. Le profil descendant (187m D+ contre 332m D-) favorise les belles allures. Le passage sur l’aqueduc de Beaunant constitue le point d’orgue historique de ce tracé.
Ces formats courts permettent de vivre l’ambiance unique sans sacrifier son week-end complet. Les tarifs démarrent respectivement à 40€ et 25€ pour les inscriptions anticipées.
Comment réussir sa SaintéLyon 2026 ?
Préparation spécifique aux conditions nocturnes
Courir de nuit bouleverse tous les repères habituels. Programmez au minimum 5 sorties nocturnes dans les 8 semaines précédant l’événement. Commencez par 1h30 puis allongez progressivement jusqu’à 4-5h pour le 80 km.
La gestion thermique constitue le second point critique. Testez vos tenues par températures proches de zéro avec différentes combinaisons de couches. Ce qui fonctionne à 15°C en journée devient inadapté à -5°C la nuit. L’humidité amplifie la sensation de froid.
Les sorties hivernales matinales simulent partiellement les conditions réelles. Levez-vous à 5h pour courir dans l’obscurité et le froid mordant. Votre organisme apprendra à produire de l’énergie malgré la fatigue et les températures basses.
Alimentation et hydratation nocturnes
Le métabolisme ralentit naturellement la nuit, modifiant l’assimilation des nutriments. Fractionnez davantage vos apports qu’en course diurne. Visez 60-90g de glucides par heure selon votre gabarit et l’intensité maintenue.
Alternez textures et saveurs pour éviter la lassitude gustative. Les aliments sucrés passent moins bien après plusieurs heures d’effort nocturne. Intégrez du salé via bouillons, chips ou fromage disponibles aux ravitaillements. Cette variété prévient les nausées.
L’hydratation demande une vigilance accrue malgré l’absence de chaleur. Le froid masque la soif réelle et la déshydratation progresse insidieusement. Buvez 500ml par heure minimum même sans sensation de soif. Privilégiez les boissons tièdes qui passent mieux.
Gérer les passages clés du parcours
La montée vers Saint-Christo-en-Jarez au km 17 du 80 km teste précocement votre gestion d’effort. Beaucoup partent trop vite et explosent dans cette côte. Maintenez une allure conversationnelle même si des coureurs vous dépassent. Vous les reverrez plus tard.
Le passage à Sainte-Catherine vers le km 33 marque souvent un creux psychologique. La nuit semble interminable et le froid pénètre les os. Rechargez-vous au ravitaillement avec une soupe brûlante. Cinq minutes d’arrêt valent mieux qu’un abandon.
Les 15 derniers kilomètres après Soucieu-en-Jarrest deviennent plus roulants mais la fatigue accumulée pèse lourd. Les premières lueurs de l’aube redonnent un coup de fouet moral. Accélérez progressivement en visualisant l’arche d’arrivée.
La dernière difficulté longe les vestiges de l’aqueduc de Beaunant. Cette ultime côte brise les dernières résistances ou libère les ultimes forces. Les applaudissements de la Halle Tony Garnier portent littéralement sur les derniers mètres.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.
