L’ETC a livré son verdict ce mardi 26 août 2025. Dans une ambiance de fournaise alpine, l’Espagnol Alain Santamaria Blanco a dominé cette épreuve redoutable de 15,2 kilomètres, signant une performance remarquable en 1h21’07. Cette victoire sur la course la plus sélective de la semaine UTMB confirme le talent explosif de ce coureur ibérique dans les formats courts et techniques.
Sommaire
Une course explosive sous la chaleur du Val d’Aoste

Départ canon à 14h10 depuis Courmayeur
Le peloton s’est élancé de Courmayeur à 14h10 sous un soleil de plomb, avec des températures avoisinant les 30°C dans la vallée. Ces conditions caniculaires promettaient un spectacle intense sur les 1267 mètres de dénivelé positif concentrés sur seulement 15,2 kilomètres de parcours.
Dès les premières pentes vers Tirecorne et La Suche, les favoris ont animé la course. L’allure soutenue imposée par les meilleurs spécialistes a rapidement fait exploser le peloton, créant des écarts significatifs dans cette montée initiale particulièrement sélective.
Santamaria Blanco confirme dans la descente
L’Espagnol a construit sa victoire dans la descente technique qui caractérise l’ETC. Reconnu pour ses qualités de descendeur explosif, Alain Santamaria Blanco a creusé l’écart décisif dans cette portion où la technique et l’audace font la différence.
Il franchit la ligne d’arrivée à 15h31, soit après 1h21 d’effort intense dans les sentiers escarpés du massif du Mont-Blanc. Cette performance témoigne d’une condition physique exceptionnelle et d’une parfaite maîtrise technique sur ce terrain exigeant.
Un podium international de haut niveau

Cesare Maestri : l’honneur italien sauvé
L’Italien Cesare Maestri décroche la deuxième place en 1h22’23, limitant les dégâts face à l’Espagnol. Cette performance confirme le bon niveau du trail italien sur les épreuves techniques courtes, même si la victoire échappe aux coureurs transalpins sur leur terrain de jeu habituel.
Maestri, visiblement marqué par l’effort intense (certaines photos le montrent ensanglanté), a livré une bataille acharnée jusqu’au bout. Son courage et sa détermination illustrent parfaitement l’esprit combatif requis sur cette épreuve impitoyable.
Drion complète le podium
Le Belge Maximilien Drion complète ce podium international en prenant la troisième place avec un chrono de 1h23’36. Cette performance souligne la dimension européenne de l’ETC, qui attire des spécialistes de tous horizons malgré sa courte distance.
Alberto Vender, autre représentant italien, termine au pied du podium en 1h24’42, confirmant la densité du plateau sur cette épreuve réputée pour sa sélectivité extrême.

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La course la plus sélective du programme
Malgré sa distance modeste de 15,2 kilomètres, l’ECT affiche paradoxalement l’UTMB Index le plus élevé de toute la semaine. Cette particularité reflète la densité technique et l’intensité physique requises sur ce format explosif concentré.
Cette sélectivité extrême attire les meilleurs spécialistes européens des courses courtes. Le niveau affiché sur l’ETC rivalise souvent avec celui des épreuves plus longues, créant une émulation particulière dans le peloton de tête.
Un format qui révèle les purs talents
L’ETC constitue un révélateur exceptionnel de talent pur. Sans possibilité de rattrapage tactique comme sur les longues distances, cette épreuve met à nu les qualités intrinsèques des coureurs : puissance, technique, résistance à l’effort intense.
Cette victoire permet à Alain Santamaria Blanco de s’affirmer comme un athlète à suivre de très près pour la suite de sa saison. Son profil explosif sur les formats courts en fait un candidat naturel aux podiums des trails techniques européens.
Conditions météorologiques extrêmes

Chaleur accablante dans la vallée
Les températures caniculaires ont ajouté une difficulté supplémentaire à cette épreuve déjà redoutable. Avec près de 30°C dans la vallée de Courmayeur, les organismes ont été mis à rude épreuve dès les premiers kilomètres.
Cette chaleur exceptionnelle pour un mois d’août alpin a modifié les stratégies de course. La gestion hydrique et thermique est devenue cruciale, pénalisant les coureurs moins expérimentés dans ces conditions extrêmes.
Impact sur les performances
Ces conditions météorologiques particulières expliquent partiellement certains écarts observés au classement. Les coureurs les mieux adaptés à la chaleur ont pris un avantage décisif, transformant cette ETC en véritable test de résistance physiologique.
Les chronos réalisés dans ces conditions prennent une dimension particulière. La performance de Santamaria Blanco en devient d’autant plus remarquable, démontrant une capacité d’adaptation exceptionnelle aux éléments.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.