Cette distance mythique qui fait rêver tant de coureurs. Depuis quelques années, les chaussures à plaque carbone ont révolutionné notre façon d’aborder cette épreuve. Fini le temps où courir 42,195 km relevait uniquement de la préparation physique – aujourd’hui, l’équipement joue un rôle crucial dans la performance. En tant que passionné ayant testé la plupart des modèles du marché, je vous dévoile mon analyse des meilleures chaussures pour affronter un marathon en 2025, avec leurs forces et faiblesses. Oubliez les articles formatés – voici un guide authentique, par un coureur pour les coureurs.
Sommaire
- 1 Nike Vaporfly Next% 3
- 2 Nike Alphafly Next% 3
- 3 Adidas Adios Pro 4
- 4 Asics Metaspeed Paris
- 5 Saucony Endorphin Pro 4
- 6 Saucony Endorphin Elite
- 7 Puma Fast-R Nitro Elite 2
- 8 Puma Deviate Nitro Elite 3
- 9 New Balance FuelCell SC Elite 4
- 10 Hoka Rocket X2
- 11 Comment choisir des chaussures pour un marathon en 3h30 ?
- 12 Pourquoi est-il important d’avoir des bonnes chaussures pour son marathon ?
Nike Vaporfly Next% 3

La saga Vaporfly continue son évolution avec la Next% 3. Nike a clairement misé sur le confort pour cette nouvelle itération, parfois au détriment de ce qui faisait l’ADN des versions précédentes. Cette version offre plus de mousse ZoomX, ce qui se traduit par un amorti supérieur aux modèles antérieurs. Point particulièrement intéressant : la durabilité a été améliorée. Les coureurs qui ont connu les premières versions savent combien ces chaussures pouvaient s’user rapidement. Désormais, votre investissement tiendra plus longtemps, même si le prix de 259,99€ reste conséquent. Ce qui frappe immédiatement, c’est la sensation au pied. Plus stable, plus confortable, mais aussi moins dynamique. L’effet de balancier caractéristique des premières éditions s’est atténué. Pour un marathon, cette évolution s’avère plutôt positive – la fatigue musculaire en fin de course étant moindre. À qui s’adresse-t-elle vraiment ? Aux coureurs amateurs cherchant à franchir la barre des 3h au marathon. Les élites et confirmés pourraient lui préférer d’autres modèles plus réactifs. Les sensations de propulsion vers l’avant restent présentes, mais moins prononcées qu’avant. Petit bémol : cette Vaporfly 3 perd en polyvalence. Pour les distances courtes (5 ou 10km), d’autres modèles seront plus adaptés. Elle excelle en revanche sur semi et marathon, là où le confort prime sur la réactivité pure.
Nike Alphafly Next% 3

L’histoire retiendra qu’Eliud Kipchoge a franchi la barrière mythique des 2h sur marathon avec le prototype de cette chaussure. Depuis, l’Alphafly a poursuivi son évolution pour devenir ce que j’ose appeler la référence absolue pour le marathon. La troisième génération a particulièrement travaillé sur la stabilité, point faible souvent reproché aux versions précédentes. Résultat ? Une chaussure plus accessible, moins exigeante techniquement, qui convient désormais à un plus grand nombre de coureurs. L’ensemble mousse ZoomX + plaque carbone + pods Zoom Air crée une alchimie parfaite. La propulsion est remarquable, le retour d’énergie exceptionnel. Cette chaussure semble littéralement vous pousser vers l’avant à chaque foulée. Des études scientifiques confirment d’ailleurs ce que beaucoup ressentent intuitivement : l’Alphafly est objectivement la chaussure carbone la plus performante du marché. Le prix reste un frein majeur : 310€, c’est un investissement conséquent. Mais pour les coureurs visant une performance sur marathon, peu de modèles peuvent rivaliser. J’ai personnellement gagné près de 4 minutes sur mon record personnel en passant d’une Vaporfly à une Alphafly. Fait notable : cette version 3 est pensée pour « seuiller paisiblement » sur un long tempo. Elle offre un confort supérieur aux versions précédentes, tout en conservant son ADN de chaussure ultra-performante. Pour qui vise un chrono sur marathon, c’est le choix évident.
Adidas Adios Pro 4

Sortie en janvier 2025, l’Adios Pro 4 était très attendue – et pour cause ! La version précédente datait de l’automne 2022. Cette longue période d’élaboration a permis à Adidas de livrer un produit particulièrement abouti. Premier constat frappant : la semelle a été totalement repensée. Exit la découpe présente sur l’Adios Pro 3, souvent jugée déstabilisante. La semelle est désormais pleine, offrant une meilleure stabilité. Les tiges en carbone « Energy Rods » placées au niveau des métatarses restent inchangées, conservant ainsi l’ADN de la gamme. L’évolution majeure concerne la rigidité. Moins rigide que sa devancière, la version 4 trouve un équilibre parfait entre souplesse et dynamisme. Cette caractéristique la rend particulièrement adaptée aux longues distances comme le semi et le marathon. La nouvelle technologie Lightlock (une maille extensible unidirectionnelle légère) assure un excellent maintien du pied, élément crucial sur les longues distances où le pied a tendance à gonfler. Quelques ombres au tableau néanmoins. Le mesh modifié a causé quelques désagréments lors de tests sur marathon, notamment un ongle noir dû aux frottements répétés. Sur des distances plus courtes (10km ou semi), ce problème ne devrait pas se manifester. Pour 250€, Adidas livre ici une chaussure vraiment convaincante pour le marathon. Adidas a conservé les forces de la version 3 tout en améliorant ses faiblesses. Le résultat ? Une paire idéale pour les marathoniens cherchant performance sans sacrifier le confort.
Asics Metaspeed Paris

La première version des Metaspeed se distinguait par sa rigidité et son dynamisme, qualités qui la rendaient plus adaptée aux courtes distances. Avec la Metaspeed Sky Paris, Asics a totalement revu sa copie pour créer une chaussure parfaitement calibrée pour le marathon. Premier atout de taille : cette version est 22 grammes plus légère que la précédente. Sur marathon, chaque gramme compte, particulièrement dans les derniers kilomètres où la fatigue s’accumule. La mousse FF Blast Turbo a évolué vers la FF Blast + Turbo, 30% plus souple. Cette évolution technique se traduit concrètement par un confort accru et un meilleur retour d’énergie. Il s’agit du matériau le plus haut de gamme jamais conçu par la marque japonaise. Le maintien et la respirabilité ont également bénéficié d’améliorations substantielles. Ces caractéristiques prennent toute leur importance sur marathon, où la chaleur et la transpiration peuvent rapidement devenir problématiques. Fait marquant : l’écart qui pouvait exister entre les Metaspeed et les modèles phares de Nike ou Adidas semble aujourd’hui totalement comblé. Asics peut désormais revendiquer sa place parmi l’élite des chaussures marathon. Comme souvent, ce que la Metaspeed Sky Paris a gagné en amorti et confort, elle l’a légèrement perdu en réactivité. La chaussure est moins rigide, donc un peu moins dynamique. Paradoxalement, cette évolution en fait une meilleure alliée pour le marathon, où l’endurance prime sur l’explosivité. Proposée à 250€, elle se place dans la moyenne de prix des chaussures carbones haut de gamme. Un investissement justifié pour qui vise une performance sur marathon.
Saucony Endorphin Pro 4

La Saucony Endorphin Pro 4 se distingue par sa polyvalence et son accessibilité. Contrairement à certains modèles qui demandent une période d’adaptation, celle-ci s’apprivoise facilement, quelle que soit votre foulée. Sa mousse PWRRUN PB (à base de Peba) offre un amorti de qualité, tandis que sa plaque carbone assure un excellent retour d’énergie. La technologie SpeedRoll favorise une foulée sur l’avant du pied, sans toutefois créer un effet de bascule aussi prononcé que sur d’autres modèles comme l’Adios Pro. Cette caractéristique en fait une chaussure « grand public », capable de s’adapter à différents profils de coureurs. Les débutants y trouveront leur compte tout autant que les coureurs intermédiaires. Point fort non négligeable : sa durabilité. Là où certaines chaussures carbones montrent rapidement des signes d’usure, l’Endorphin Pro 4 résiste mieux à l’accumulation des kilomètres. Pour un investissement de 250€, c’est un argument de poids. Néanmoins, cette accessibilité se fait au prix d’un dynamisme moindre. L’effet de bascule et de rebond est moins prononcé que sur des modèles plus spécialisés. L’économie musculaire s’en trouve légèrement réduite, ce qui peut faire la différence sur un marathon. Pour être franc, malgré ses qualités indéniables, ce n’est peut-être pas la paire idéale pour un marathon. Elle excelle davantage sur 5km, 10km ou semi-marathon. Sur la distance reine, d’autres modèles offriront un meilleur compromis entre confort et performance.
Saucony Endorphin Elite

À l’opposé de l’Endorphin Pro 4, l’Endorphin Elite privilégie clairement la performance au détriment de l’accessibilité. Cette chaussure s’adresse aux coureurs confirmés cherchant à repousser leurs limites. Plus légère que sa cousine Pro 4, l’Elite assure un meilleur retour d’énergie grâce à une semelle nettement plus rigide. Le dynamisme est au rendez-vous, avec une sensation de propulsion marquée à chaque foulée. Ces qualités indéniables s’accompagnent cependant d’exigences techniques. Cette chaussure demande une certaine maîtrise et ne pardonne pas les approximations techniques. Sur un marathon, sa rigidité importante pourrait même devenir problématique pour les coureurs amateurs en fin de parcours, quand la fatigue altère la technique de course. Son positionnement tarifaire à 300€ en fait également l’une des paires les plus onéreuses du marché, à égalité avec l’Alphafly de Nike. Un investissement conséquent qui mérite réflexion. Pour être tout à fait honnête, je réserverais ce modèle aux coureurs expérimentés visant des chronos ambitieux, capables de maintenir une technique de course irréprochable même dans les derniers kilomètres d’un marathon. Pour les autres, des modèles plus équilibrés offriront une meilleure expérience globale.
Puma Fast-R Nitro Elite 2

Puma a fait un retour remarqué sur le marché du running depuis quelques années, et la Fast-R Nitro Elite 2 démontre que la marque au félin a désormais toute sa place parmi les grands. Cette chaussure excelle particulièrement sur les longues distances, là où ses concurrentes peuvent parfois montrer leurs limites. L’originalité de sa conception saute aux yeux : sa semelle est divisée en deux parties distinctes. À l’avant, la mousse Nitro Elite assure un excellent renvoi, tandis qu’à l’arrière, la mousse EVA apporte fermeté et stabilité. Cette combinaison crée un équilibre particulièrement efficace sur marathon. L’amorti constitue sans doute son point fort le plus marquant. Même après avoir enchaîné les kilomètres, les courbatures semblent moins présentes qu’avec d’autres modèles. Cette qualité prend toute son importance sur marathon, où la préservation musculaire devient cruciale dans les derniers kilomètres. La sensation de bascule vers l’avant, absente sur le modèle Deviate Nitro Elite, est ici bien présente. Le rebond est également plus marqué, créant une dynamique propice à la performance. Contrairement à ce que son design audacieux pourrait laisser penser, la stabilité est remarquable. Le pied reste bien maintenu, même après plusieurs heures d’effort. L’adhérence de la semelle extérieure offre également une confiance appréciable, particulièrement sur sol humide. Principal point faible : son poids légèrement supérieur à la concurrence. Cette caractéristique la rend moins polyvalente, notamment pour les distances courtes où la légèreté prime. À partir de 195€ en promotion, elle offre un rapport qualité-prix particulièrement intéressant dans cette catégorie de chaussures haut de gamme. Une alternative crédible aux marques plus établies.
Puma Deviate Nitro Elite 3

La Puma Deviate Nitro Elite 3 représente l’aboutissement d’une gamme qui a contribué au retour en force de Puma sur le marché du running. Extrêmement légère, elle mise sur une technologie d’infusion de nitrogène qui allège la mousse tout en préservant ses qualités d’amorti. Sa plaque carbone Innoplate assure une excellente propulsion vers l’avant, créant une sensation de dynamisme à chaque foulée. La mousse infusée d’azote offre un compromis réussi entre amorti, réactivité et légèreté. L’évolution entre les versions est notable. La V3 améliore l’amorti, le dynamisme et la bascule vers l’avant par rapport aux modèles précédents. Ces progrès en font une excellente chaussure pour les distances allant jusqu’au semi-marathon. Là où cette chaussure brille particulièrement, c’est dans sa polyvalence à l’entraînement. Elle excelle aussi bien sur piste pour des séances de VMA que sur route pour des fartleks, des seuils ou des côtes. Cette versatilité en fait un excellent investissement pour les coureurs cherchant une seule paire pour différentes utilisations. Cependant, pour un marathon complet, elle reste légèrement en retrait par rapport aux modèles spécialisés comme les Vaporfly, Adios Pro ou Metaspeed. L’économie en termes de fatigue musculaire n’est pas aussi efficace que sur ces modèles dédiés aux longues distances. Pour les coureurs qui privilégient les distances jusqu’au semi-marathon, ou pour ceux qui recherchent une chaussure carbone pour l’entraînement, la Deviate Nitro Elite 3 constitue néanmoins un excellent choix, d’autant plus que son prix de départ à 200€ la rend plus accessible que bien des concurrentes.
New Balance FuelCell SC Elite 4

New Balance a frappé fort avec la FuelCell SC Elite 4, totalement repensée par rapport aux versions précédentes. Le design, beaucoup plus agressif, correspond davantage aux tendances actuelles des chaussures de compétition. Cette version 4 marque une évolution majeure, avec un look beaucoup plus affirmé qui n’est pas qu’esthétique. Les modifications apportées visent avant tout la performance, et ça se ressent dès les premières foulées. La mousse FuelCell en PEBA, associée à la plaque carbone, crée une combinaison particulièrement efficace. Le renvoi sur l’avant du pied est excellent, permettant une économie d’énergie substantielle au fil des kilomètres. New Balance a particulièrement travaillé l’accessibilité de ce modèle. Contrairement à la première version qui proposait un chausson étroit, celle-ci s’adapte à un plus grand nombre de morphologies. Le renvoi vers l’avant fonctionne avec différents types de foulées, rendant la chaussure plus universelle. L’augmentation du prix à 280€ (50€ de plus que le modèle précédent) peut surprendre, mais les améliorations apportées justifient en grande partie cet écart. Pour les coureurs visant une performance sur marathon, l’investissement semble pertinent au vu des qualités du modèle. Sans retours négatifs notables à ce jour, cette chaussure s’impose comme l’une des plus prometteuses de 2025 pour les marathoniens. New Balance démontre avec ce modèle qu’il faut désormais compter sur la marque américaine pour les équipements de compétition haut de gamme.
Hoka Rocket X2

Avec le modèle Rocket X2, Hoka démontre sa capacité à concevoir des chaussures de compétition au plus haut niveau. L’équilibre entre confort et performance atteint ici un niveau remarquable, faisant de ce modèle un choix particulièrement judicieux pour le marathon. La légèreté (223g) constitue un atout indéniable pour cette distance où chaque gramme superflu se fait sentir dans les derniers kilomètres. La plaque carbone et la mousse PEBA créent une synergie qui propulse efficacement le coureur vers l’avant à chaque foulée. Contrairement à certains modèles concurrents qui peuvent se montrer exigeants techniquement, les Rocket X2 offrent un compromis idéal entre accessibilité et performance. Même si l’amorti reste relativement ferme (nous parlons bien d’une chaussure de compétition), le confort global sur la durée d’un marathon est remarquable. L’effet de bascule vers l’avant, caractéristique recherchée sur les longues distances, est particulièrement bien dosé. Sans être aussi prononcé que sur certains modèles spécifiques, il permet de maintenir une foulée efficace même lorsque la fatigue s’installe. En termes de sensations, les Rocket X2 se rapprochent davantage des Vaporfly que des modèles plus rigides comme les Cloudboom Strike. Cette caractéristique en fait un choix particulièrement pertinent pour les coureurs recherchant le meilleur équilibre entre dynamisme et confort. Difficile de trouver de véritables défauts à ce modèle qui semble avoir tout pour lui : confort, rebond, dynamisme et souplesse. Pour 250€, Hoka livre ici une chaussure qui n’a rien à envier aux grands noms du secteur.
Comment choisir des chaussures pour un marathon en 3h30 ?
Viser un marathon en 3h30, c’est se situer dans une zone intermédiaire fascinante. Ni débutant, ni élite – un objectif accessible qui demande néanmoins un engagement sérieux. Le choix des chaussures devient alors stratégique, car il peut faire pencher la balance entre réussite et désillusion dans les derniers kilomètres. Contrairement à l’idée reçue, les modèles à plaque carbone ne sont pas forcément les plus adaptés pour cette fourchette de temps. Analysons ensemble les critères déterminants pour faire le meilleur choix.
L’importance de l’amorti pour tenir la distance
Pour un marathon en 3h30, l’allure moyenne tourne autour de 5 minutes au kilomètre. Cette cadence implique un temps de contact au sol plus long qu’un coureur élite. Un amorti généreux devient alors primordial pour absorber les impacts répétés pendant près de 3h30 d’effort. Les modèles comme la Nike Vaporfly Next% 3, avec son amorti ZoomX augmenté, ou la Hoka Rocket X2, offrent cet équilibre rare entre performance et protection. La fatigue musculaire constitue souvent le facteur limitant pour tenir l’allure en fin de marathon. Un amorti bien calibré retarde son apparition et permet de maintenir une foulée efficace jusqu’à la ligne d’arrivée. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès – certaines chaussures trop amortissantes peuvent devenir énergivores et alourdir la foulée. L’Asics Metaspeed Paris représente ce juste milieu, avec une mousse FF Blast + Turbo 30% plus souple que la version précédente, offrant confort sans sacrifier la réactivité.
La stabilité : un critère sous-estimé mais crucial
Après 30 kilomètres, la fatigue altère inévitablement la technique de course. Les appuis deviennent moins précis, la foulée se dégrade. Une chaussure stable pardonne ces approximations techniques et prévient les blessures de fin de course. La Hoka Cielo X1 excelle particulièrement dans ce domaine, avec un maintien et une stabilité rarement égalés dans cette catégorie. La Adidas Adios Pro 4, avec sa semelle désormais pleine et non plus découpée, apporte également cette sécurité appréciable quand les jambes commencent à flancher. Un modèle instable peut rapidement transformer les derniers kilomètres en calvaire. Les douleurs aux genoux ou aux hanches surviennent souvent quand la stabilité fait défaut. L’Alphafly Next% 3 a d’ailleurs considérablement amélioré ce point par rapport aux versions précédentes, la rendant enfin accessible aux coureurs visant 3h30.
Au-delà du carbone : les alternatives pertinentes
L’article le mentionne clairement : les chaussures à plaque carbone ne sont pas nécessairement les plus adaptées pour un objectif de 3h30. D’autres options méritent considération. Des modèles comme la Brooks Glycerin 22 ou la Saucony Triumph 22 offrent un amorti maximal sans la rigidité parfois contraignante des plaques carbone. Leur durabilité supérieure en fait également des choix économiquement plus judicieux – elles tiendront facilement deux fois plus longtemps qu’une chaussure carbone. La Nike ZoomX Invincible Run 3 représente une alternative séduisante, avec sa mousse ZoomX (la même que les Vaporfly) mais sans plaque carbone. Le résultat ? Un amorti exceptionnel et un rebond naturel, parfaitement adaptés au rythme d’un marathon en 3h30. Ces modèles « classiques » offrent souvent une transition plus douce et un confort supérieur aux modèles carbone, qualités particulièrement appréciables quand l’effort s’étire sur plusieurs heures.
L’importance des tests préalables
Une erreur fréquente consiste à acheter une paire neuve juste avant l’objectif sans l’avoir suffisamment testée. Une chaussure doit être apprivoisée avant le jour J, surtout pour un effort aussi long qu’un marathon. Idéalement, courez au moins 50 à 100 kilomètres avec vos futures chaussures de marathon, incluant quelques sorties longues et une ou deux séances de seuil. Ces tests révéleront d’éventuels points de friction ou d’inconfort qui passeraient inaperçus sur de courtes distances. Certaines chaussures comme l’Adidas Adios Pro 4 peuvent provoquer des surprises désagréables – l’article mentionne un ongle noir apparu en fin de marathon, malgré un mesh qui ne semblait pas inconfortable au premier abord. Seuls des tests en conditions réelles peuvent révéler ces problèmes potentiels. N’hésitez pas à alterner entre plusieurs paires durant votre préparation. Cette stratégie sollicite différemment vos muscles et tendons, réduisant le risque de blessures tout en vous permettant de comparer les sensations entre différents modèles.
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Pourquoi est-il important d’avoir des bonnes chaussures pour son marathon ?
Un marathon représente environ 42.000 impacts au sol, à raison de 170 à 180 foulées par minute pendant plus de 3 heures. Chaque pas génère une force équivalente à 2-3 fois votre poids corporel. Le choix des chaussures n’est donc pas une simple question de confort ou d’esthétique, mais un élément déterminant de votre performance et de votre intégrité physique. La relation entre la chaussure et le marathonien dépasse largement le cadre matériel – elle influence directement votre économie de course, votre résistance à la fatigue et même votre mental dans les moments difficiles. Décortiquons les raisons qui font des chaussures l’investissement peut-être le plus crucial de votre préparation. Les modèles à plaque carbone ont révolutionné l’approche du marathon ces dernières années. La fameuse barrière des 2 heures franchie par Kipchoge avec des prototypes d’Alphafly illustre parfaitement cette évolution. Les études scientifiques montrent des gains d’économie de course allant jusqu’à 4%, ce qui se traduit concrètement par plusieurs minutes gagnées sur un marathon. Au-delà de la performance pure, des chaussures inadaptées peuvent transformer votre marathon en calvaire. Ampoules, ongles noirs, douleurs articulaires – autant de désagréments qui peuvent ruiner des mois de préparation. Les modèles actuels comme la Metaspeed Paris ou la Rocket X2 intègrent des technologies spécifiquement conçues pour préserver vos pieds et articulations durant l’effort prolongé. La fatigue musculaire s’installe inévitablement au fil des kilomètres. Une chaussure bien choisie retarde son apparition et maintient une foulée efficace plus longtemps. L’amorti des Vaporfly ou la stabilité des Cielo X1 deviennent alors des alliés précieux quand les jambes commencent à s’alourdir après le 30ème kilomètre.







