À 80 kg, vos articulations encaissent davantage qu’un coureur filiforme de 60 kg. Chaque pas sur l’asphalte envoie une onde de choc qui, sur 42 km, peut transformer vos genoux en souvenirs douloureux. Les chaussures pour marathoniens lourds ne se contentent pas d’être jolies : elles doivent absorber ces impacts comme des airbags. Sur le site chaussurerunning.fr, on insiste sur cet équilibre subtil entre mousse moelleuse et structure solide. Moi, après 15 marathons dans les jambes, je peux vous le dire : une semelle trop molle s’écrase vite, et une trop fine vous trahit au mur des 35 km. Alors, fiez-vous à des modèles pensés pour tenir la distance.
Sommaire
- 1 Hoka One One Bondi 8
- 2 Asics Gel-Nimbus 26
- 3 Brooks Glycerin 22
- 4 New Balance Fresh Foam X More v5
- 5 Saucony Triumph 22
- 6 Nike ZoomX Invincible Run Flyknit 3
- 7 Adidas Ultraboost 5
- 8 Mizuno Wave Sky 8
- 9 On Cloudmonster 2
- 10 Comment choisir ses chaussures de marathon quand on fait 80 kg ?
- 11 Pourquoi prendre des bonnes chaussures sur marathon quand on fait 80 kg ?
- 12 Comment préparer son marathon quand on fait 80 kg ?
Hoka One One Bondi 8

La Hoka Bondi 8, c’est un peu le SUV des chaussures de running. Avec ses 39 mm sous le talon et un drop discret de 4 mm, elle enveloppe vos pieds dans une bulle de confort. Pesant 307 g, elle n’est pas la plus légère, mais pour un coureur de 80 kg, c’est un atout : sa mousse EVA épaisse avale les chocs comme un ogre affamé. Sa base élargie évite les torsions, un détail qui sauve vos chevilles après 3 heures de course. J’ai vu des amis finir leur premier marathon avec ce modèle, sourire aux lèvres, là où d’autres boitaient. Si vous cherchez une valeur sûre, elle trône en haut du podium.
Asics Gel-Nimbus 26

Avec l’Asics Gel-Nimbus 26, on entre dans une autre dimension de confort. Ses 42 mm au talon, couplés à un drop de 8 mm, en font un cocon pour vos pieds. La technologie Gel, associée à la mousse FlyteFoam, absorbe chaque atterrissage avec une grâce presque poétique. À 305 g, elle reste dans la moyenne, mais sa robustesse impressionne : même après 600 km, elle tient le coup. Lors de mon dernier marathon sous la pluie, elle m’a sauvé avec son grip impeccable. Pour un coureur de 80 kg, c’est une alliée qui ne flanche pas, même au bout du monde.
Brooks Glycerin 22

La Brooks Glycerin 22, c’est la Rolls-Royce des longues distances. Sa mousse DNA Tuned, étalée sur 37 mm au talon, offre un rebond subtil mais ferme, parfait pour un drop de 10 mm. À 280 g, elle surprend par sa légèreté relative, sans sacrifier la protection. J’adore son chaussant doux, presque comme une chaussette haut de gamme, qui épouse le pied sans serrer. Pour un coureur de 80 kg, elle excelle à garder vos jambes fraîches après le 30e kilomètre. Si vous voulez briller sans souffrir, elle mérite votre attention.
New Balance Fresh Foam X More v5

Envie d’une sensation de nuage sous vos pieds ? La New Balance Fresh Foam X More v5 vous transporte avec ses 39 mm de mousse au talon et un drop de 4 mm. À 295 g, elle reste maniable, mais son vrai génie réside dans sa mousse Fresh Foam X : ultra-confortable sans se tasser sous votre poids. Sa plateforme large rassure les coureurs de 80 kg, surtout sur les derniers kilomètres où la fatigue guette. J’ai un faible pour son look épuré, mais c’est sa tenue de route qui m’a conquis lors d’un trail improvisé. Un petit gel Naak en complément pendant le marathon et je peux vous dire que vous allez voler !
Saucony Triumph 22

La Saucony Triumph 22, c’est la chaussure qui allie style et substance. Sa mousse PWRRUN PB, déployée sur 37 mm au talon avec un drop de 10 mm, procure un amorti vif et énergique. À 286 g, elle se fait presque oublier, tout en protégeant vos articulations de coureur de 80 kg. Son secret ? Une réactivité qui booste vos foulées quand les jambes s’alourdissent. Je l’ai portée sur un semi-marathon boueux, et son adhérence m’a bluffé. Pour un marathon, elle promet élégance et endurance.
Nike ZoomX Invincible Run Flyknit 3

Attention, voici la Nike ZoomX Invincible Run Flyknit 3, une fusée pour marathoniens audacieux. Ses 40 mm de mousse ZoomX au talon, avec un drop de 9 mm, offrent un retour d’énergie qui donne des ailes. À 310 g, elle n’est pas un poids plume, mais pour 80 kg, elle transforme chaque pas en élan. Sa tige Flyknit épouse le pied comme une seconde peau, un bonheur après 30 km. J’ai vu un pote pulvériser son record avec, alors oui, elle peut vous propulser vers la gloire.
Adidas Ultraboost 5

L’Adidas Ultraboost 5 revisite un classique avec panache. Sa semelle BOOST, étirée sur 30 mm au talon avec un drop de 10 mm, délivre un amorti réactif qui ne faiblit pas. À 340 g, elle est la plus lourde de cette liste, mais sa tige Primeknit+ compense par un maintien d’orfèvre. Pour un coureur de 80 kg, elle brille par sa solidité : même après 700 km, elle reste fidèle. Je l’ai testée sur un parcours vallonné, et son grip m’a scotché. Une légende qui ne déçoit pas.
Mizuno Wave Sky 8

Moins médiatisée, la Mizuno Wave Sky 8 mérite pourtant les projecteurs. Ses 38 mm au talon, avec un drop de 8 mm, reposent sur une mousse dense et une plaque Wave pour une stabilité hors pair. À 300 g, elle équilibre légèreté et robustesse, un cocktail parfait pour 80 kg. Son amorti ferme plaît aux coureurs qui aiment sentir le sol sans sacrifier la protection. Lors d’une sortie longue, elle m’a impressionné par sa constance. Une outsider à ne pas sous-estimer.
On Cloudmonster 2

Terminons avec l’On Cloudmonster 2, une chaussure qui intrigue et séduit. Ses 39 mm de mousse Helion au talon, avec un drop de 6 mm, s’appuient sur les éléments CloudTec pour un amorti unique. À 305 g, elle offre une base large qui rassure les coureurs de 80 kg. Son look futuriste cache une efficacité redoutable : elle absorbe les chocs tout en gardant une pointe de fermeté. Je l’ai adoptée pour un entraînement de 35 km, et elle m’a porté sans broncher. Un ovni qui mérite sa place.
Comment choisir ses chaussures de marathon quand on fait 80 kg ?
À 80 kg, trouver la bonne paire pour un marathon, c’est comme chercher le Graal du bitume. Pas question de prendre la première chaussure qui brille en vitrine : il faut du solide, du confortable et du malin. Vos jambes vont morfler sur 42 km, alors autant leur offrir ce qu’il y a de mieux. On va décortiquer ça ensemble, avec des astuces de coureur qui a déjà usé pas mal de semelles. Suivez le guide, on attaque direct !
Amorti
Quand t’envoies 80 kg sur chaque foulée, l’amorti devient ton meilleur pote. Sans lui, tes genoux et tes chevilles prennent cher, surtout après le 25e kilomètre. Cherche des semelles épaisses, genre 35-40 mm au talon, avec des mousses qui encaissent sans s’aplatir. La Hoka Bondi 8 ou la Nike ZoomX, par exemple, font le taf avec brio. Moi, j’ai appris à mes dépens qu’une semelle trop fine, c’est la garantie de boiter à l’arrivée. Visez du robuste, vos articulations vous diront merci.
Stabilité
Avec ton poids, si la chaussure tangue, t’es foutu. Une base large et un bon maintien, c’est non négociable pour éviter de te tordre une cheville ou de fatiguer tes muscles stabilisateurs. Les Brooks Glycerin 22 ou la Mizuno Wave Sky 8 ont ce petit truc en plus qui te garde droit, même quand t’es rincé. J’ai déjà vu un mec de 85 kg finir un marathon sans douleur grâce à une plateforme bien pensée. Stabilité avant tout, surtout sur la fin.
Drop
Le drop, c’est la différence de hauteur entre talon et avant-pied, et ça change tout pour ton confort. À 80 kg, un drop entre 6 et 10 mm va bien à la plupart, mais ça dépend de comment tu poses le pied. Foulée talon ? Prends 8-10 mm, comme sur la Saucony Triumph 22. Plus médio-pied ? Un 4 mm, style New Balance Fresh Foam, peut te convenir. Teste ça sur une sortie longue, parce que si ça cloche, tu le sentiras direct dans les mollets. Adapte à ton style, c’est la clé.
Durabilité
Tes 80 kg, ça use les semelles plus vite qu’un sprinteur de 60 kg, alors pas de compromis sur la longévité. Une bonne semelle extérieure en caoutchouc renforcé, comme sur l’Adidas Ultraboost 5, te donne 600-800 km sans broncher. J’ai flingué une paire trop fragile en trois mois une fois, et crois-moi, ça fait mal au portefeuille. Regarde les avis, touche la gomme en magasin, et choisis du solide qui dure. Un marathon, ça se prépare, pas ça se bricole.
=> Voir les meilleures chaussures pour faire un marathon en 3H30 par ici !
Pourquoi prendre des bonnes chaussures sur marathon quand on fait 80 kg ?
À 80 kg, un marathon, c’est pas juste une balade de 42 km, c’est un défi pour ton corps et ton matos. Des chaussures au rabais ? Oublie direct, tu vas le payer cash. Une bonne paire, c’est pas du luxe, c’est ta planche de salut pour arriver entier et, si possible, avec le sourire. Je vais te dire pourquoi, avec mes galères et mes victoires en stock. Accroche-toi, ça va cogner utile !
Protéger tes articulations sur 42 km
Quand tu balances 80 kg à chaque pas, tes genoux et tes chevilles prennent des claques pendant des heures. Sans un amorti sérieux, c’est la cata : douleurs, inflammation, voire pire. Une fois, j’ai tenté un semi avec des vieilles pompes usées, et j’ai fini en mode tortue boiteuse. Une paire comme la Hoka Bondi 8 ou l’Asics Nimbus 26, ça absorbe les chocs et te garde en vie jusqu’au bout. Tes articulations, c’est pas du béton, alors chouchoute-les.
Éviter la casse au mur des 35 km
Le mur du marathon, tu connais ? Vers 35 km, tes jambes te lâchent si tes chaussures font pas le job. À 80 kg, une semelle qui s’effondre ou un maintien foireux, et t’es cuit. J’ai vu un pote s’écrouler parce que sa paire légère avait rendu l’âme trop tôt. Avec une Brooks Glycerin 22 ou une Nike ZoomX, tu passes ce cap avec du jus en réserve. Une bonne chaussure, c’est ton assurance anti-défaite.
Gagner en efficacité sans te cramer
Des pompes bien foutues, ça te fait courir mieux, point barre. À 80 kg, une chaussure cheap te force à compenser, et tu grilles ton énergie avant l’heure. Une Saucony Triumph 22 ou une Adidas Ultraboost 5, avec leur rebond malin, te poussent en avant sans te vider. Moi, j’ai senti la différence sur mon dernier marathon : moins de fatigue, plus de pêche. Efficacité rime avec qualité, et ça change la donne.
Tenir la distance sans flinguer ton budget
Ok, une bonne paire coûte un bras, mais des godasses bas de gamme qui claquent en deux mois, c’est pire. À 80 kg, tu uses vite, alors autant miser sur du durable dès le départ. La Mizuno Wave Sky 8 ou l’On Cloudmonster 2, elles encaissent 700 km sans broncher. J’ai déjà jeté trop de fric dans des modèles fragiles qui m’ont lâché avant la ligne. Une chaussure solide, c’est un investissement gagnant, pas une dépense.
Comment préparer son marathon quand on fait 80 kg ?
Préparer un marathon à 80 kg, c’est pas une promenade de santé, mais c’est jouable si tu t’y prends bien. Ton poids te donne de la puissance, mais il demande aussi plus de malice pour tenir 42 km. Faut bosser malin, écouter ton corps et te blinder pour le jour J. J’ai quelques marathons au compteur, alors je te file mes trucs de coureur un peu lourd mais sacrément têtu. On y va, pas de chichi !
Bâtir un entraînement adapté à ton poids
À 80 kg, tu peux pas copier le plan d’un mec de 60 kg qui vole sur le bitume. Tes muscles et tes articulations bossent plus dur, alors mise sur des sorties progressives. Commence par 3-4 runs par semaine : un long (15-20 km), un tempo (8-10 km rapide), et du fractionné pour la caisse. Moi, j’ai rajouté du renfo – squats, fentes – pour tenir le choc. Monte en douceur, sinon tu te crames avant le départ.
Gérer ton alimentation
Avec 80 kg, t’as besoin de carburant, mais pas de te transformer en sumo. Augmente les glucides complexes – riz complet, patate douce – avant les grosses sorties, et garde des protéines pour réparer tes muscles. J’ai testé les gels énergétiques sur mes longs runs, et ça m’a sauvé au-delà de 25 km. Hydrate-toi à fond, surtout si tu transpires comme moi sous effort. Nourris la machine, mais garde l’équilibre.
Habituer tes jambes aux 42 km
Le secret, c’est de simuler la distance sans te ruiner. Planifie une sortie de 30-35 km trois semaines avant, avec tes chaussures de course – celles qu’on a vues, genre la Glycerin 22 ou la Bondi 8. Va cool, genre 1 min/km plus lent que ton allure cible. Mon premier marathon, j’ai zappé ça, et j’ai payé cher au 38e. Fais-toi au volume, tes jambes doivent savoir à quoi s’attendre.
La récupération
À 80 kg, ton corps encaisse plus, donc la récup, c’est sacré. Après un run long, étire-toi léger, prends une douche froide pour les jambes, et dors comme un roi. J’ai découvert les chaussettes de compression après une sortie de 28 km, et ça change la vie pour repartir frais. Si t’as mal partout, un bain de pieds au sel, et hop, t’es refait. Repose-toi bien, c’est là que tu gagnes ton marathon.







