Marathon de Paris

Marathon de paris : ACTUALITES ET HISTOIRE

De 126 coureurs en 1976 à plus de 56 000 en 2025 : plongée dans l’histoire passionnante du Marathon de Paris, devenu l’un des événements running les plus prestigieux au monde.

L'actualité sur le Marathon de Paris

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Les origines : 1896, le premier marathon parisien

L’histoire du Marathon de Paris commence bien avant sa création officielle en 1976. Le 19 juillet 1896, quelques mois seulement après les premiers Jeux olympiques modernes d’Athènes, Paris accueille sa toute première épreuve de marathon. L’événement a lieu porte Maillot, à l’initiative du journaliste Pierre Giffard et du pédagogue Michel Bréal, véritable inventeur conceptuel de l’épreuve olympique du marathon.

Cette course inaugurale attire 191 concurrents, un chiffre remarquable pour l’époque. Le Britannique Len Hurst s’impose en 2h31’30, établissant ainsi le premier record de cette épreuve naissante. À cette époque, le marathon n’est pas encore standardisé à 42,195 km, et les parcours varient considérablement d’une édition à l’autre.

Entre 1896 et 1932, plusieurs formats de courses de longue distance se succèdent à Paris. On trouve notamment le Tour de Paris, épreuve populaire qui voit plusieurs coureurs français comme Henri Siret (vainqueur en 1907, 1908, 1911, 1913, 1918, 1919 et 1920) ou Alexandre Julien s’illustrer. La distance oscille entre 37 et 42 kilomètres selon les années.

Une autre épreuve marquante est le parcours Conflans-Paris, couru entre 1896 et 1904 sur environ 40 kilomètres. Len Hurst domine également cette course, remportant les éditions 1896, 1900 et 1901. Ces courses constituent les ancêtres directs du Marathon de Paris moderne.

Un événement historique : la première femme marathonienne

L’édition 1918 du Tour de Paris marque un tournant dans l’histoire du sport féminin. Marie-Louise Ledru devient la première femme à terminer officiellement un marathon en franchissant la ligne d’arrivée en 5h40. À une époque où les femmes n’avaient même pas le droit de vote en France, cet exploit sportif constitue une véritable révolution sociale et sportive.

1976 : La renaissance du Marathon de Paris

Après plusieurs décennies sans épreuve régulière de marathon dans la capitale, le 18 septembre 1976 marque la naissance du Marathon de Paris dans sa forme moderne. Cette première édition se déroule exclusivement dans le bois de Boulogne, parcours peu spectaculaire mais pratique à organiser.

Seulement 126 athlètes prennent le départ, parmi lesquels 87 franchissent la ligne d’arrivée. Le Français Jean-Pierre Eudier s’impose en 2h20’57. À cette époque, le running n’est pas encore devenu un phénomène de masse, et le marathon reste une épreuve réservée à une poignée de sportifs aguerris, principalement des hommes.

L’événement est modeste, sans sponsors majeurs ni couverture médiatique importante. Pourtant, les organisateurs croient en l’avenir de cette épreuve et décident de la pérenniser. Les éditions 1977 et 1978 restent confidentielles, avec respectivement 87 et 148 finishers, mais le mouvement est lancé.

1979-1990 : L’expansion progressive

Le parcours dans Paris intra-muros

En 1979, le Marathon de Paris connaît sa première grande évolution. Le parcours quitte le bois de Boulogne pour traverser toute la capitale, passant par toutes les mairies d’arrondissement avant de terminer sur le parvis de Notre-Dame. Cette décision transforme radicalement l’événement, qui devient une véritable fête populaire parisienne.

L’édition 1979 attire près de 5 000 participants, une multiplication par 40 en seulement trois ans. Le Français Fernand Kolbeck remporte la course en 2h18’53, tandis que la Suissesse Vreni Forster s’impose chez les femmes en 2h51’14. Le nombre d’arrivants (1 953) témoigne de l’intérêt grandissant pour cette discipline.

Cette période voit également l’affirmation progressive de la participation féminine. Si les femmes restent minoritaires, leur présence devient régulière et leur performance s’améliore d’année en année. Les années 1980 marquent l’émergence de véritables championnes comme Lorraine Moller (Nouvelle-Zélande), Maureen Hurst (Royaume-Uni) ou les Françaises Chantal Langlacé et Sylviane Levesque.

L’ère des champions français

Les années 1980 constituent l’âge d’or du marathon français à Paris. Jacky Boxberger s’impose en 1983 et 1985, devenant le premier coureur à remporter deux fois l’épreuve. En 1984, une course féminine supplémentaire est organisée, remportée par la Néo-Zélandaise Lorraine Moller en 2h32’44.

L’édition 1984 franchit un cap symbolique majeur : pour la première fois, plus de 10 000 coureurs franchissent la ligne d’arrivée (10 474 exactement). Le Marathon de Paris sort définitivement de la confidentialité pour devenir un événement sportif de référence en France.

D’autres coureurs français marquent cette décennie : Sylvain Cacciatore (1980), Fernand Kolbeck (1979), Gilbert Coutant (1978) et Gérard Métayer (1977). Ces victoires françaises créent un engouement national autour de l’épreuve et inspirent des milliers de coureurs amateurs à se lancer dans l’aventure du marathon.

L’internationalisation progressive

À partir de la fin des années 1980, le Marathon de Paris attire de plus en plus de coureurs internationaux. Les Éthiopiens, Kényans et coureurs d’Afrique de l’Est commencent à dominer le podium, annonçant la tendance qui va s’accentuer dans les décennies suivantes.

Ahmed Salah (Djibouti) remporte les éditions 1984 et 1986. Le Britannique Steve Brace s’impose en 1989 et 1990. L’Éthiopien Abebe Mekonnen triomphe en 1987. Cette diversification géographique des vainqueurs contribue au prestige international croissant de l’épreuve.

1991-2000 : L’affirmation comme marathon majeur européen

L’annulation de 1991

L’édition 1991 devait se tenir en pleine Guerre du Golfe. Face aux risques sécuritaires et au climat international tendu, les organisateurs prennent la décision inédite d’annuler la course. Cette décision, même si elle déçoit les coureurs inscrits, témoigne du sérieux et de la responsabilité de l’organisation.

Le Marathon de Paris revient dès 1992 avec une participation légèrement en retrait (10 245 arrivants) mais une organisation renforcée. Le Français Luis Soares remporte cette édition du renouveau en 2h10’03.

Le transfert à Amaury Sport Organisation

1998 marque un tournant décisif dans l’histoire du Marathon de Paris. L’organisation est reprise par le Paris Athlétisme Compétition – Club Marathon, structure liée à Amaury Sport Organisation (ASO), déjà organisateur du Tour de France cycliste.

Ce changement d’organisation transforme profondément l’événement. ASO apporte son expertise en matière d’événements sportifs de masse, son réseau de sponsors et sa capacité à médiatiser la course. Le budget augmente considérablement, permettant d’améliorer la logistique, les services aux coureurs et la promotion internationale.

Dès 1998, le nombre de participants bondit. Le Kényan Jackson Kabiga remporte cette première édition sous gestion ASO en 2h09’37. L’Australienne Nicole Caroll s’impose chez les femmes. Surtout, 17 434 coureurs franchissent la ligne d’arrivée, confirmant l’attractivité croissante de l’épreuve.

La domination kényane commence

Les années 1990 voient l’émergence de la domination kényane et est-africaine qui va caractériser les décennies suivantes. Entre 1997 et 2001, pratiquement toutes les victoires masculines et une majorité des victoires féminines reviennent à des athlètes kényans, éthiopiens ou est-africains.

John Kemboi (1997), Julius Rutto (1999), Simon Biwott (2001) côté kenyan, ou encore Henrique Crisostomo et Domingos Castro côté portugais illustrent cette internationalisation du palmarès. Les temps s’améliorent régulièrement, passant sous la barre des 2h10 pour les hommes.

Les dernières victoires françaises

2000 et 2002 marquent les deux dernières victoires françaises à ce jour. Mohamed Ouaadi triomphe en 2000 en 2h08’49, et Benoît Zwierzchiewski en 2002 en 2h06’36. Ces succès français deviennent de plus en plus rares face à la professionnalisation croissante de l’épreuve et à l’arrivée massive de coureurs est-africains spécialistes.

2001-2010 : L’explosion de la participation

Le boom du running amateur

Le début du XXIe siècle coïncide avec l’explosion mondiale du phénomène running. Le marathon, autrefois réservé à une élite sportive, devient accessible à des millions de coureurs amateurs grâce aux plans d’entraînement diffusés sur internet, aux clubs de running qui se multiplient et à la démocratisation des équipements.

Le Marathon de Paris surfe parfaitement sur cette vague. Les inscriptions explosent littéralement :

  • 2001 : 22 343 arrivants
  • 2002 : 24 025 arrivants
  • 2004 : 29 700 arrivants
  • 2006 : 30 772 arrivants
  • 2008 : 28 883 arrivants
  • 2010 : 30 976 arrivants

Cette croissance spectaculaire transforme le Marathon de Paris en événement de masse, posant des défis logistiques considérables : ravitaillements, sécurité, gestion des flux, vestiaires, chronométrage…

L’évolution du parcours

En 2005, le parcours connaît une refonte majeure. Il devient entièrement situé sur la rive droite et dans les limites administratives strictes de Paris. Cette décision simplifie l’organisation tout en conservant les sites emblématiques.

Le nouveau tracé démarre avenue des Champs-Élysées, traverse la place Vendôme, l’Opéra, longe la rue de Rivoli, passe par la Bastille, effectue une boucle de 10 km dans le bois de Vincennes, revient par les quais de Seine jusqu’au pont de Bir-Hakeim (avec vue sur la Tour Eiffel), entre dans le bois de Boulogne et termine sur l’avenue Foch.

Ce parcours, toujours d’actualité, est réputé pour sa beauté touristique mais aussi pour sa difficulté technique, avec de nombreuses côtes et un dénivelé total non négligeable. Les coureurs en quête de record personnel préfèrent souvent des parcours plus plats comme Berlin ou Valence.

Records et performances

Cette décennie voit une accélération constante des chronos de tête. Les vainqueurs descendent régulièrement sous les 2h07 chez les hommes et les 2h25 chez les femmes.

Vincent Kipruto (Kenya) établit en 2009 un temps de référence de 2h05’47. Chez les femmes, Atsede Bayisa (Éthiopie) domine les éditions 2009 et 2010, confirmant l’émergence de grandes marathoniennes est-africaines.

Le scandale Courtade de 1983

Une anecdote marquante de l’histoire du Marathon de Paris mérite d’être mentionnée : en 1983, une parfaite inconnue nommée Jacqueline Courtade remporte l’épreuve féminine à la stupéfaction générale. Problème : elle ne viendra jamais chercher son prix.

Aujourd’hui encore, même s’il est impossible de le prouver formellement, le milieu du running doute fortement de la régularité de sa course. Cette affaire illustre les difficultés de contrôle des grandes épreuves de masse et la nécessité de systèmes de chronométrage de plus en plus sophistiqués, qui seront mis en place dans les années suivantes.

2011-2019 : Vers le statut de World Major

La course aux 40 000 arrivants

Les années 2010 voient le Marathon de Paris franchir de nouveaux paliers de participation :

  • 2011 : 31 169 arrivants
  • 2012 : 32 980 arrivants
  • 2013 : 38 690 arrivants
  • 2014 : 39 115 arrivants
  • 2015 : 40 172 arrivants – première fois au-dessus de 40 000
  • 2016 : 41 708 arrivants
  • 2017 : 42 483 arrivants
  • 2019 : 47 495 arrivants

Cette progression ininterrompue positionne Paris comme l’un des trois plus grands marathons mondiaux avec New York et Londres. La capitale française devient une destination running incontournable pour des centaines de milliers de coureurs internationaux.

Le partenariat Schneider Electric

En 2013, le Marathon de Paris signe un partenariat majeur avec Schneider Electric, multinationale française spécialisée dans la gestion de l’énergie. L’épreuve devient officiellement le Schneider Electric Marathon de Paris.

Ce naming permet d’augmenter considérablement le budget de l’événement, d’améliorer les services aux coureurs (ravitaillements, médical, animations) et de renforcer la communication internationale. Le logo évolue pour intégrer le nouveau sponsor titre, tout en conservant l’iconique Tour Eiffel formant le « A » de Marathon.

Le label Elite World Athletics

Le Marathon de Paris obtient le prestigieux label Elite du World Athletics Label Road Races, rejoignant ainsi le cercle très fermé des marathons d’excellence mondiale. C’est la seule course française à disposer de ce label, témoignant de la qualité de son organisation, de son parcours et de son attractivité internationale.

Ce label impose des standards très élevés en termes de chronométrage, de contrôles antidopage, de dotations pour les coureurs élite et de services aux participants. Il positionne Paris au même niveau que Berlin, Londres, Tokyo ou Boston.

Les records de Kenenisa Bekele

L’édition 2014 reste gravée dans l’histoire du Marathon de Paris. L’Éthiopien Kenenisa Bekele, triple champion olympique et recordman du monde du 5000 et 10 000 mètres, fait ses débuts sur marathon à Paris.

Malgré un parcours réputé difficile, Bekele pulvérise le record de l’épreuve en 2h05’03, un temps qui restera imbattu pendant sept ans. Cette performance médiatise considérablement l’événement et attire l’attention du monde entier sur le Marathon de Paris.

Chez les femmes, la Kényane Flomena Cheyech s’impose en 2h22’42, confirmant la domination est-africaine sur l’épreuve parisienne.

Une belle histoire d’amour en 2017

L’édition 2017 offre une anecdote romantique inoubliable. Le Kényan Paul Lonyangata et la Kényane Purity Rionoripo s’imposent respectivement dans leur catégorie. Particularité : ils sont mari et femme dans la vie civile.

Ce double succès conjugal, rarissime dans l’histoire des grands marathons, fait le tour du monde et illustre parfaitement la dimension humaine et émotionnelle de ces épreuves de masse.

2020-2025 : L’ère Covid et le retour triomphal

2020 : L’année sans Marathon

L’édition 2020 devait marquer un nouveau record de participation. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 bouleverse tous les plans. Après deux reports successifs, les organisateurs sont contraints d’annuler purement et simplement l’édition 2020.

Cette annulation, inédite depuis la Guerre du Golfe en 1991, prive des dizaines de milliers de coureurs d’un objectif longtemps préparé. Les remboursements et reports d’inscription créent un casse-tête administratif considérable pour ASO.

2021 : Un marathon d’automne exceptionnel

Impossibilité d’organiser la course en avril 2021, le Marathon de Paris est exceptionnellement déplacé en automne, le 17 octobre 2021. Cette date inhabituelle pose des défis d’organisation mais permet à l’événement de se tenir malgré les contraintes sanitaires.

L’édition rassemble 27 180 arrivants sur 30 000 partants, un chiffre honorable compte tenu du contexte. Surtout, le Kényan Elisha Rotich offre un spectacle extraordinaire en pulvérisant le record de Bekele avec un chrono de 2h04’21, nouveau record de l’épreuve qui tient toujours.

Chez les femmes, l’Éthiopienne Tigist Memuye s’impose en 2h26’11. Cette édition automnale reste dans toutes les mémoires comme un symbole de résilience et de renaissance après la période Covid.

2022 : Le retour au printemps et le record féminin

L’édition 2022 marque le retour à la date traditionnelle d’avril. 35 757 coureurs franchissent la ligne d’arrivée sur 37 000 partants, témoignant de l’immense appétit des runners après deux ans de privation.

L’Éthiopien Deso Gelmisa s’impose en 2h05’07. Mais c’est surtout la performance de la Kényane Judith Jeptum qui marque les esprits : avec un temps de 2h19’48, elle établit un nouveau record féminin de l’épreuve qui tient toujours, améliorant de plus d’une minute l’ancienne marque.

2024 : Premier record de participation

L’édition 2024 entre dans l’histoire avec 54 175 arrivants sur 55 922 partants, un record absolu de participation. Le Marathon de Paris égale désormais celui de New York comme le plus grand marathon du monde en termes d’arrivants.

L’Éthiopien Mulugeta Uma remporte la course en 2h05’33, tandis que sa compatriote Mestawut Fikir s’impose en 2h20’45 chez les femmes. La domination éthiopienne est totale, illustrant l’excellence de l’athlétisme de fond de ce pays.

Cette édition connaît un incident remarquable : en raison d’une crue de la Seine, le parcours est légèrement modifié entre les 25e et 28e kilomètres. Les coureurs passent sur les quais hauts plutôt que les quais bas, du tunnel Henri IV jusqu’au tunnel des Tuileries. Cette adaptation, prévue depuis plusieurs années par l’organisation, fonctionne parfaitement.

2025 : Le nouveau record mondial

L’édition 2025, courue le 13 avril, établit un nouveau record mondial de participation pour un marathon avec 56 950 partants et 55 499 arrivants, dépassant les 56 012 partants du Marathon de New York en novembre 2024.

Le Kényan Benard Biwott s’impose en 2h05’24, tandis que l’Éthiopienne Bedatu Hirpa remporte la course féminine en 2h20’45. Cette édition confirme le statut du Marathon de Paris comme événement running numéro 1 mondial.

Une anecdote sympathique marque cette édition : Jean-Claude Balès devient le premier coureur marathonien pour Wikimédia France, établissant un pont inattendu entre l’encyclopédie libre et le plus grand marathon du monde.

L’écosystème économique du Marathon de Paris

Une machine économique bien huilée

Le Marathon de Paris génère un chiffre d’affaires considérable pour ASO. En 2015, l’organisation dégageait déjà 5,6 millions d’euros de chiffre d’affaires, répartis ainsi :

  • 3 millions d’euros de droits d’inscription
  • 2 millions d’euros de sponsors
  • 500 000 euros de recettes diverses

La marge brute avoisinait 30%, faisant du Marathon de Paris une opération très rentable pour son organisateur. Ces chiffres ont considérablement augmenté depuis, avec la croissance de la participation et l’arrivée de nouveaux sponsors.

L’évolution des tarifs d’inscription

Les prix d’inscription ont connu une augmentation spectaculaire en vingt ans :

  • 2004 : 40 à 60 euros
  • 2015 : 65 à 110 euros
  • 2025 : 135 à 179 euros (hors options)

Cette hausse, pratiquement un triplement en deux décennies, suscite régulièrement des critiques de la part des coureurs. Les organisateurs la justifient par l’amélioration constante des services, l’augmentation des coûts de sécurité et de logistique, et les investissements dans les infrastructures.

Malgré ces tarifs élevés (parmi les plus chers d’Europe), la demande ne faiblit pas, preuve que le Marathon de Paris conserve une attractivité exceptionnelle aux yeux des coureurs du monde entier.

Le salon Run Experience

Depuis plusieurs années, ASO organise en marge du marathon le salon Run Experience, qui se tient pendant trois jours à la Porte de Versailles. Cet événement attire chaque année 80 000 visiteurs et réunit 200 professionnels du secteur running.

C’est également lors de ce salon que les coureurs retirent leurs dossards, créant une atmosphère festive et commerciale autour de l’événement sportif. Le salon génère des revenus complémentaires importants via les locations d’espaces exposants.

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