Les règlements d’ultra trail imposent souvent une lampe frontale de secours dans le matériel obligatoire. Problème classique : cette deuxième frontale alourdit le sac sans vraiment servir… jusqu’à la panne. La Stoots Misti 3 bouleverse cette logique en proposant une solution ultralight de seulement 15 grammes capable de fonctionner toute une nuit. Après plusieurs semaines d’utilisation sur différents formats de courses, voici notre retour d’expérience complet sur cette lampe de secours qui change la donne.
Sommaire
Une frontale de secours qui pèse presque rien

15 grammes tout compris
La première fois qu’on prend la Misti 3 en main, on cherche presque le reste du produit. Comment une frontale peut-elle peser si peu ? Le secret réside dans sa conception minimaliste : un simple module optique qui se visse directement sur la batterie EasyLock 18.
Pas de boîtier superflu, pas de bandeau dédié, pas de câble qui traîne. Juste l’essentiel pour produire de la lumière. Cette approche radicalement épurée fait toute la différence au moment de préparer son sac d’ultra. Là où certaines lampes de secours pèsent 50 à 80 grammes, la Misti 3 se fait totalement oublier.
Compatible avec l’écosystème Kiska 3 et Hekla 3
L’intelligence du système apparaît pleinement quand on possède déjà une Kiska 3 ou une Hekla 3. La Misti 3 utilise exactement la même batterie EasyLock 18 et le même support de bandeau. Concrètement, on peut switcher entre les deux lampes en quelques secondes, sans rien changer à son montage.
Cette interchangeabilité transforme radicalement la gestion du matériel en course. Plus besoin de transporter deux bandeaux différents, deux systèmes de fixation distincts. Tout fonctionne sur la même base, créant un écosystème cohérent et pratique.
Une puissance suffisante pour toute une nuit

250 lumens : bien plus qu’une lampe de secours classique
Beaucoup de coureurs se contentent d’une Petzl e+LITE comme frontale de secours. Cette solution pèse effectivement très léger, mais offre une puissance dérisoire d’une cinquantaine de lumens maximum. Suffisant pour ne pas tomber, insuffisant pour vraiment courir.
La Misti 3 change radicalement la donne avec ses 250 lumens en mode maximum. Cette puissance permet réellement de continuer à avancer à allure correcte, même si la frontale principale tombe en panne. On n’est plus en mode survie, mais en capacité de poursuivre sa course normalement.
Nos tests terrain confirment qu’on peut parfaitement courir une nuit complète avec la Misti 3 seule. Certes, on n’aura pas le confort des 1200 lumens d’une Kiska 3, mais l’éclairage reste largement fonctionnel pour la majorité des terrains de trail.
Trois modes d’éclairage progressifs
La gestion de la puissance repose sur trois modes simples :
- 50 lumens pour les sections peu techniques ou la marche en montée
- 100 lumens pour le rythme de croisière nocturne standard
- 250 lumens pour les descentes techniques ou les passages délicats
Cette gradation permet d’optimiser l’autonomie selon les phases de course. En montée où la vitesse diminue naturellement, 50 lumens suffisent largement. On réserve le mode maximum aux moments où la visibilité devient vraiment cruciale.
Un mode LED rouge caché complète l’arsenal. Clignotant ou fixe, il sert au bivouac ou comme outil de sécurité pour signaler sa présence. Pratique lors des traversées de routes ou des passages en zone habitée.
Autonomie
La batterie EasyLock 18 fait la différence
Avec ses 12 Wh de capacité, la batterie EasyLock 18 offre une autonomie confortable même en usage prolongé. Stoots annonce qu’on peut tenir une nuit complète en mode 3 (250 lumens), ce qui représente facilement 8 à 10 heures d’éclairage continu.

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⚡ Voir les nouveautés i-RunNos relevés terrain confirment ces données. Sur une sortie nocturne de 6 heures en alternant entre 100 et 250 lumens selon les sections, la batterie affichait encore plus de 30% de charge résiduelle. Largement de quoi voir venir, même sur les ultras les plus longs.
Cette autonomie place la Misti 3 dans une catégorie à part. Elle ne se contente pas d’être une lampe de secours symbolique pour respecter le règlement. Elle devient une vraie frontale de remplacement capable d’assurer toute la partie nocturne si nécessaire.
Stratégie double batterie optimale
Sur les ultras avec longues sections nocturnes, la configuration idéale combine :
- Une Kiska 3 comme frontale principale avec sa batterie
- Une Misti 3 vissée sur une seconde batterie EasyLock 18
- Alternance entre les deux selon les besoins énergétiques
Cette approche offre une flexibilité maximale. En montée où 250 lumens suffisent amplement, on bascule sur la Misti 3 pour économiser la batterie principale. En descente technique, on repasse sur la Kiska 3 et ses 1200 lumens. Le swap s’effectue en quelques secondes, juste en dévissant un module pour visser l’autre.
L’évolution depuis la Misti 2

Pourquoi une nouvelle version était nécessaire
Les utilisateurs de Kiska 2 connaissaient déjà la Misti 2, qui remplissait parfaitement son rôle de lampe de secours ultralight. Mais l’arrivée du nouveau système EasyLock pour fixer la batterie rendait cette ancienne version incompatible.
La Misti 2 fonctionnait avec l’ancien format de batterie, impossible à utiliser sur les nouvelles Kiska 3 ou Hekla 3. Cette rupture de compatibilité aurait pu frustrer les utilisateurs passant à la nouvelle génération. Stoots a rapidement comblé ce vide avec la Misti 3.
Le principe reste identique : un module optique qui se visse sur la batterie, elle-même clipsée sur le support. Mais tout est désormais compatible avec l’écosystème actuel de la marque française.
Pour qui la Misti 3 est-elle indispensable ?
Les coureurs d’ultra trail en priorité
Si vous participez régulièrement à des ultras trails avec sections nocturnes, la Misti 3 devient rapidement incontournable. Elle répond parfaitement aux exigences du matériel obligatoire sans alourdir inutilement le gilet.
Contrairement aux lampes de secours basiques qu’on espère ne jamais utiliser, la Misti 3 peut réellement servir. Soit en remplacement en cas de panne, soit en alternance stratégique avec la frontale principale pour gérer l’autonomie globale.
Les possesseurs de Kiska 3 ou Hekla 3
L’intérêt devient évident pour toute personne équipée d’une Kiska 3 ou Hekla 3. La compatibilité totale du système élimine les redondances et simplifie la gestion du matériel. Une seule batterie de rechange dans le sac peut alimenter indifféremment les deux lampes.
Cette cohérence d’écosystème représente un vrai confort en course. Plus de doute sur quel câble correspond à quelle lampe, quel bandeau utiliser pour quelle frontale. Tout fonctionne ensemble de manière transparente.
Quentin, 26 ans, passionné de trail : suivez mes aventures au cœur des sentiers, entre défis sportifs et communion avec la nature.